Traduit de l'article publié sur JoongAngDAily, le 1er mars 2010.
Dr Richard Boas est un ophtalmologiste américain, avec deux enfants biologiques, qui a adopté une petite fille de quatre mois, de la Corée, en 1988. Il était heureux d'avoir une fille nouveau-née et était fier d'avoir fait la bonne chose, alors il s'est porté volontaire pour appuyer l'adoption internationale après sa retraite. Cependant, quand les tristes visages de femmes enceintes dans leur 'adolescence et leur vingtaine dans un établissement pour mères célibataires à Daegu l'ont confronté, sa vie a changé.
Il a été profondément choqué de voir la douleur des jeunes mères qui ont été contraintes ou carrément obligées d'abandonner leurs bébés en adoption en raison de l'oppression sociale ou économique.
En prenant conscience de la nécessité urgente d'aider les mères célibataires à élever leurs bébés elles-mêmes plutôt que de les mettre en adoption, il a consacré sa fortune à fonder le Korean Unwed Mothers Support Network, en 2007. Il a aidé et encouragé les initiatives de recherche pertinentes et il a encouragé les mères célibataires à se prendre en charge uniquement à travers l'unique organisation nationale à but non lucratif consacrée exclusivement à plaider pour les intérêts des familles monoparentales. Beaucoup de mères célibataires qui n'avaient personne vers qui se tourner vante ses réalisations, le qualifiant de parrain pour les mères célibataires.
Nous avons détourné nos yeux du problème de parent monoparental. La dévotion de Boas au devoir nous fait honte. Il demande: "C'est un droit humain fondamental pour une mère d'élever son enfant seule. Alors, pourquoi un pays aussi riche que la Corée ne parviennent pas à protéger les droits fondamentaux de ces femmes?" Et nous n'avons aucune réponse.
Dr Boas espère que ses activités serviront de catalyseur pour encourager le changement dans la communauté coréenne. Seulement 1 pour cent des mères célibataires aux États-Unis donnent leur bébé en adoption, tandis que 70 pour cent des mères célibataires coréennes abandonnent leurs enfants. Il a dit que son intention est de jeter la fondation pour éradiquer les préjugés et la discrimination, qui sont les vrais coupables derrière cette tragique réalité.
Mercredi dernier, de nombreuses mères célibataires ont assisté au forum "La réalité des mères célibataires et les mesures de soutien pour leur autonomie", qui a été parrainé par le Dr Boas et hébergé par le Korean Women's Development Institute. Elles ont résolument: "Nous ne sommes pas des criminelles, mais des personnes responsables qui élèvent nos enfants."
Si la Corée continue à les traiter comme des criminelles et reste réticente à les soutenir, nous ne trouverons jamais de moyen de nous débarasser de notre réputation "d'exportateur d'orphelins". En tout, 1 250 enfants ont été séparés de leurs mères à la naissance et adoptés dans des pays étrangers en 2008. Il est grand temps que la société coréenne mette au premier plan la mise au point des mesures pour aider ces enfants à vivre heureux avec leurs mamans.
Autre article:
`Raising child not a matter of choice` (The Korea Herald, 29 mars 2010).
Dr Boas a souligné que la discussion de la nation sur l'adoption est encore superficielle. "Ceux qui défendent l'adoption pensent qu'ils font la bonne chose. J'avais aussi l'habitude d'avoir la même manière de voir les choses. Cependant, à la racine de cela, il y a des mères et des enfants qui ont besoin de soutien." Je pense que c'est une question de simples mathématiques. Si plus de mères élèvent leurs enfants, il y aura moins d'adoption, nationale et internationale", a-t-il dit.
14 mai 2010
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