À l'âge de 12 ans, Fatima Desrosiers a été emmenée à Toronto d'un orphelinat brésilien par une agence d'adoption qui espérait trouver une nouvelle famille à cette enfant abusée.
Elle a été amenée dans la région de Don Mills, où elle est a rencontré sa potentielle nouvelle mère. Desrosiers se souvient d'un affrontement; la femme criait après elle, mais dans ce temps, elle ne comprenait pas l'anglais. Elle se souvient aussi de la femme tenant un couteau et lui ordonnant de quitter.
Les policiers l'ont placée immédiatement aux services sociaux.
Elle n'a jamais été adoptée, ni parrainée pour devenir une résidente permanente. Pendant des années après, Desrosiers a été sous la tutelle publique, rebondissant de famille d'accueil à foyer de groupe, sous un permis de résident temporaire. Elle a vécu dans au moins 27 maisons, à Toronto, Mississauga, Richmond Hill, Hamilton, Waterloo et Dunnville. Elle n'est jamais restée assez longtemps à une place pour lui mettre de prendre racines et a toujours été en difficulté.
Maintenant, 22 ans après avoir été amenée ici pour un avenir meilleur, Desrosiers a reçu l'ordre de retourner dans un pays où elle n'a aucun lien et dont elle ne parle plus la langue.
Elle ne sait pas lire. Aucun de ses enfants (trois garçons et deux filles) ne vit avec elle.
Ses nombreuses condamnations pénales au cours des années - le vol, le trafic de drogue, la prostitution, les agressions - l'ont empêchée d'obtenir le statut de résident.
Les fonctionnaires de l'immigration ne peuvent commenter sur le cas de Desrosiers, mais une lettre de refus du mois de mai dit que sa demande de prorogation du permis de séjour temporaire a été refusée parce qu'elle n'a pas pu subvenir elle-même financièrement - elle vit de l'aide sociale- et aussi à cause de son casier judiciaire.
De l'article After 22 years in Canada, orphan ordered back home publié dans TheStar.com, le 22 juillet 2009.
22 juil. 2009
Après 22 ans au Canada, une orpheline a reçu l'ordre de retourner dans son pays de naissance
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