28 janv. 2009

Un présumé courtier de bébés dans les limbes judiciaires mexicaines

Traduit de l'article Alleged baby broker remains in Mexican judicial limbo de Jeremy Roebuck,
publié dans The Brownsville Herald, le 27 janvier 2009.

Reynosa - Le procès d'un présumé courtier de bébés de Harlingen (hors traduction: Harligen est une ville de Texax) a été mis en attente jusqu'à ce qu'un nouveau juge soit nommé à la cour traitant son cas, ont dit les fonctionnaires mexicains.

Amado Torres Vega, 64 ans, est resté dans une prison d'Etat de Tamaulipas, depuis son arrestation l'an dernier et devrait y rester en tant que son cas reste en suspens, a déclaré Mario Cervantes Pedraza, greffier.

Le juge d'état de Tamaulipas, Mascorro Hiram Garcia, a officiellement inculpé Torres des charges de trafic d'enfants en juin, après qu'une femme ait rapporté qu'il avait acheté son petit-fils de la mère de l'enfant, qui était dans une prison de Reynosa.

Mais Mascorro a depuis quitté le banc pour des raisons non précisées, dit Cervantes. Depuis lors, les employés du tribunal ont continué à déplacer les cas du registre de la cour - y compris Torres' - à travers les étapes de procès préliminaires.

Mais aucune décision définitive ne peut être faite sans un juge.

"Nous ne pouvons proclamer la culpabilité ou l'innocence", dit Cervantes en espagnol.

Les enquêteurs de Reynosa ont accusé Torres d'avoir acheté plus d'une douzaine d'enfants l'année dernière et de les avoir emmenés à des couples aux États-Unis pour des frais.

Plusieurs des mères concernées ont déclaré à la police qu'il les ont fait entrer furtivement à travers la frontière américaine juste avant l'accouchement afin que leurs enfants deviennent des citoyens américains et plus facilement adoptables à l'intérieur du pays. Au moins six d'entre elles ont depuis été arrêtées et font face à des accusations similaires, selon les procureurs de l'État de Tamaulipas.
Mais Torres a maintenu que son travail était légitime et a remis en cause l'histoire que la police a dit à son sujet dans une interview de prison avec The Monitor peu après son arrestation.

Il est peu probable que Torres soit accusé aux États-Unis en dépit des allégations selon lesquelles il a violé les lois sur l'immigration, ont dit les autorités fédérales.

Bien que les agents du FBI aient interrogé plusieurs familles américaines ayant adopté des enfants de Torres, ils ont finalement décidé de ne pas porter plainte en raison du procès en cours au Mexique, a déclaré lundi le porte-parole du bureau.

S'il est reconnu coupable, Torres pourrait faire face à 12 ans dans une prison mexicaine.

Article relié:

Accused baby broker denies wrongdoing (The Monitor, 29 mai 2008)

Agence d'adoption sous enquête pour enlèvements d'enfant

Traduit de l'article Adoption agency in child kidnap probe paru dans news.com, le 9 janvier 2008.

Le procureur de Vienne mène une enquête sur une agence d'adoption locale au milieu des allégations selon lesquelles elle aurait emmené des enfants "volés" en Autriche, a rapporté l'agence de presse nationale APA.

L'organisation basée à Vienne, Family for You, est soupçonnée de "procédures d'adoption illégale", a déclaré le porte-parole du procureur Gerhard Jarosch à APA, ajoutant que l'enquête permettrait de préciser si les allégations étaient vraies.

Family for You, faisait l'objet d'une enquête au début de l'année dernière, qui a été annulée.

Maintenant, de nouveaux éléments de preuves obtenus en décembre 2007 signifie que l'affaire peut être rouverte, dit Jarosch.
Dans un article qui sera publié mercredi, l'hebdomadaire autrichien Falter rapporte le cas d'une jeune fille éthiopienne adoptée en Autriche, qui affirme qu'elle a été volée.

Selon le magazine, la vraie mère de la fille a dit qu'un collaborateur de Family for You en Éthiopie l'a persuadée d'abandonner son enfant et qu'elle a reçu de l'argent de l'agence.

Falter cite également les rapports des diplomates autrichiens au Vietnam et en Inde, datant de 2001, exprimant leurs inquiétudes de Family for You ayant collaboré avec des "représentants douteux" ou des orphelinats soupçonnés de recueillir des enfants volés.

Le directeur de Family for You, Petra Fembek, a rejeté toute responsabilité dans une déclaration à APA, affirmant que son organisme ne traitait que de futurs parents adoptifs alors que d'autres prenaient soin des enfants.

L'organisation a annoncé en juillet 2007 qu'elle cesserait ses activités en Éthiopie, en citant des problèmes avec les autorités locales.

Adoption agency in child kidnap probe

From correspondents in Vienna, Agence France-Presse, January 09, 2008 07:25am

VIENNA'S prosecutor is investigating a local adoption agency amid allegations that it may have brought "stolen" children to Austria, the national press agency APA has reported.

The Vienna-based organisation, Family For You, is suspected of "illegal adoption procedures'', the prosecutor's spokesman Gerhard Jarosch told APA, adding that the investigation would help clear up whether the allegations were true.
Family For You was already the subject of an inquiry at the beginning of last year that was later called off.
Now, new evidence obtained in December 2007 means the case can be re-opened, Jarosch said.
In an article to be published Wednesday, the Austrian weekly Falter reports the case of a young Ethiopian girl adopted in Austria, who claims she was stolen.
The girl's real mother said a collaborator of Family For You in Ethiopia persuaded her to give up her child and that she received money from the agency, according to the magazine.
Falter also cites reports dating back to 2001 from Austrian diplomats in Vietnam and India expressing concern that Family For You collaborated with "dubious representatives'' or orphanages suspected of taking in stolen children.

Family For You's director Petra Fembek rejected any blame in a statement to APA, arguing that her agency only dealt with prospective adoptive parents while others took care of the children.

The organisation announced in July 2007 that it would cease its activities in Ethiopia, citing problems with the local authorities.

Autres liens:

An Ethiopian Girl Child Perplexes her European Adopters (Sudan Vision Daily, 13 novembre 2007)

Money for children/kindergeld (PPL, janvier 2009)

Adoption et maladie mentale

Est-ce que l'adoption présente des risques psychologiques? Les chercheurs de l'Université du Minnesota ont revisité cette question controversée récemment et ont constaté que les troubles d'enfance communs du DSM-IV sont plus fréquents chez les adoptés que les non-adoptés. Ils ont aussi constaté que les adoptés sont plus susceptibles d'avoir des contacts avec les professionnels de la santé mentale.

Les troubles évalués au cours de la durée de vie des adoptés incluent le trouble oppositionnel avec provcation (TOP), le trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), ou le trouble de comportement, la dépression, l'anxiété de séparation.

Les chances d'avoir le TDAH ou TOP sont environ deux fois plus élevé chez les adolescents adoptés. Par exemple, 7 à 8 adolescents non adoptés sur 100 avaient TDAH comparativement à 14 à 15 adoptés sur 100. En outre, les adoptés domestiques ont plus de risque d'avoir des troubles de comportement que les adolescents non adoptés.

Les adoptés internationaux étaient significativement plus anxieux que les adolescents non adoptés, selon leurs parents, ont beaucoup plus de symptômes de dépression majeure et de troubles de l'anxiété de séparation.

Plus de détails dans l'article suivant publié dans Psychiatric Times, le 26 janvier 2009.

Adoption and Mental Illness

Does adoption pose psychological risks? University of Minnesota researchers revisited this controversial issue recently and found that common DSM-IV childhood disorders are more prevalent in adoptees than nonadoptees.1 They also found that adoptees are more likely to have contact with mental health professionals.

The mental health of adoptees has become an increasingly important issue as the number of adoptions in the United States continues to rise. According to the National Council For Adoption,1 there were 130,269 domestic adoptions and 21,063 intercountry adoptions in 2002. (In 1996 there were 108,463 domestic adoptions and 11,303 intercountry adoptions.) US Census figures in 2000 indicated that nearly 1.6 million children and teenagers under 18 years in the US and Puerto Rico are adopted.2
The adoption study compared a random sample of 540 adolescents born in Minnesota, who were not adopted, with a representative sample of adoptees (514 international adoptees and 178 domestic adoptees). The children had been placed by the 3 largest adoption agencies in Minnesota.3

“All of the kids were adopted within the first 2 years of life, but the great majority were adopted within the first year,” said Margaret A. Keyes, PhD, lead author of the study and a research psychologist. “The average age at placement was 4 months. So it is not as if you are looking at 3- and 4-year-olds coming over on a plane from a faraway country.”

At the time of the assessments, the study participants ranged in age from 11 to 21 years. The assessments were rigorous and involved use of the Diagnostic Interview for Children and Adolescents-Revised (DICA-R) and the Structured Clinical Interview for DSM-III-R (SCID-II). (Both had been updated to cover DSM-IV criteria.) The modified DICA-R was also administered to mothers of participants to assess disorders in their children.
Disorders assessed over the lifetime of the adoptees included oppositional defiant disorder (ODD), attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD), conduct disorder, major depressive disorder, and separation anxiety disorder.
Because of its design, the study makes a major contribution to the medical literature, Keyes told Psychiatric Times. It is one of the first to investigate the prevalence of common DSM-IV childhood disorders in a population-based sample of adopted adolescents. In addition, it improved on the methodology of prior studies.
While previous studies had relied extensively on parent reports and checklist descriptions of problems the kids had, Keyes said, “We had parents and children come into our laboratory at the University of Minnesota and complete individual clinical interviews . . . then we also collected teacher reports.” Two individuals with advanced clinical training reviewed the interviews, according to Keyes, and “they had to come to consensus about every single symptom. That information was then entered into the computer, and the diagnoses were assigned by computer algorithms.”
The odds of having ADHD or ODD were about twice as high in all adopted adolescents. For example, Keyes said, 7 to 8 out of 100 nonadopted adolescents had ADHD compared with 14 to 15 out of 100 of the adoptees. In addition, domestic adoptees had higher odds of having conduct disorder than nonadopted adolescents. Consistent with a meta-analysis by Juffer and van Ijzendoorn,4 the University of Minnesota researchers found that international adoptees had fewer externalizing behavioral problems than domestic adoptees. This finding is somewhat provocative, because some researchers5 have speculated that international adoptees would be at increased risk for mental health problems because they are more likely to have been placed in the adoptive home at a later age, to have experienced preplacement adversity, or to have been exposed to postplacement discrimination.
In contrast, Juffer and van Ijzendoorn (authors of the meta-analysis) suggested that adoptive parents of international adoptees may be better prepared to rear an adopted child than the adoptive parents of domestic adoptees. They also suggested that domestic adoptees may experience greater prenatal exposure to teratogenic substances or have a greater genetic risk for mental health problems than international adoptees.
International adoptees were significantly more anxious than nonadopted adolescents and, according to their parents, had significantly more symptoms of major depressive and separation anxiety disorders.
Despite the study’s findings, Keyes emphasized that most of the children adopted as infants are well-adjusted and psychologically healthy.
“That point gets lost in a discussion of a paper like this,” she said.

Mental health contacts

The adoption study also found that all adopted adolescents were significantly more likely to have had contact with a mental health professional than nonadoptees. “We have known for a long time that adoptees are over-represented in mental health settings,” Keyes said. “One hypothesis is that it relates to referral bias—that adopted parents on average have greater economic resources, are a little bit better educated, and have experience with social services agencies through the process of adopting, so they are more likely to refer their kids to a mental health setting. Now, we think that at least part of that over-representation is due to the fact that the adoptees are experiencing more of the kinds of behavioral problems for which parents refer their kids.”



1. National Council For Adoption. Adoption Factbook IV. Sterling, Va.: National Council For Adoption; 2007.

2. Kreider RM. Adopted Children and Stepchildren: 2000. US Census Bureau. Issued October 2003. www.census.gov/prod/2003pubs/censr-6.pdf. Accessed October 6, 2008.

3. Keyes MA, Sharma A, Elkins IJ, et al. The mental health of US adolescents adopted in infancy. Arch Pediatr Adolesc Med. 2008;162:419-425.

4. Juffer F, van Ijzendoorn MH. Behavior problems and mental health referrals of international adoptees: a meta-analysis. JAMA. 2005;293:2501-2515.

5. Hjern A, Lindblad F, Vinnerljung B. Suicide, psychiatric illness, and social maladjustment in intercountry adoptees in Sweden: a cohort study. Lancet. 2002; 360:443-448.

Des enfants adoptés, déracinés et qui souffrent

Du site ouest-france.fr, le 17 juin 2008.

Les spécialistes qualifient de « troubles de l'attachement » une pathologie qui survient au cours des deux ou trois premières années de la vie. Elle concerne, pour une très large part, des enfants adoptés et peut se révéler au fil des ans. :

Parents, éducateurs, spécialistes sont déconcertés par les « troubles de l'attachement » qui s'emparent de certains enfants adoptés. L'association Petales fédère et soutient les parents concernés.

C'était un gamin enjoué, peu avare de risettes au temps du berceau. Et puis, les années passant, sa métamorphose comportementale s'est accomplie. Il est devenu impulsif, accaparant, incapable de contrôler ses humeurs et ses pulsions.

Manipulateur, parfois violent ¯ envers les autres mais aussi envers lui-même ¯ le gosse adorable d'hier s'est mué en un « empoisonneur » dont parents et éducateurs ont un mal fou à comprendre et gérer les écarts de conduite, à la maison, à l'école ou, plus tard, au travail.

Les pédopsychiatres qualifient de «troubles de l'attachement» cette pathologie qui survient au cours des deux ou trois premières années de la vie. Elle concerne, pour une très large part, des enfants adoptés.

D'une manière générale, des jeunes qui, pour des causes diverses (naissance prématurée, hospitalisation de la mère, séparation des parents...), ont mal vécu une rupture avec leurs parents biologiques.

Une réunion interrégionale à Angers

L'association Petales France (1) connaît le problème: 95% de ses centaines d'adhérents sont des parents adoptifs. Elle organise, le 21 juin, à Angers, une réunion interrégionale sur ce thème douloureux. Elle aura lieu de 13h30 à 17>h, au parc de loisirs du lac de Maine.

« Pour l'instant, hélas, il n'y a pas de solutions pour ces enfants qui souffrent», commente la Bretonne Marie-France Gicquel, en évitant pudiquement d'entrer dans les détails de son drame personnel.

La « théorie de l'attachement », dont elle relaye les principes pour aider les autres à mieux comprendre, c'est le pédopsychiatre anglais John Bowlby, mort en 1990, qui l'a établie.

« La construction des premiers liens entre l'enfant et la mère répond à un besoin biologique fondamental, écrivait-il. Et, s'ils ne sont pas construits durant les douze premiers mois de la vie de l'enfant, son développement et son humanisation sont en péril.»

Des carences affectives précoces, des traumatismes liés à la négligence ou à une rupture de ces premiers liens gomment donc chez l'enfant «le sentiment de baigner dans un environnement favorable et protecteur» et font émerger chez lui, a contrario, l'idée d'un abandon.

Du coup, explique Marie-France Gicquel, «on assiste chez lui à d'étonnantes métamorphoses. Il fabule. Il ment. Il provoque parfois des punitions en jouant aux victimes. Il est capable de violences et d'automutilations. Les éducateurs, qui s'interrogent sur la signification de ces comportements, ont souvent tendance à incriminer les parents, sans connaître les drames intérieurs que ceux-ci vivent, impuissants...>»

Les groupes d'entraide de Petales France s'évertuent à briser justement l'isolement des parents. La réunion d'Angers contribuera à rechercher des solutions susceptibles de déboucher sur des soins adaptés aux enfants. Faute, aujourd'hui, d'une thérapie efficace.

Alain GUELLEC.

(1) Le sigle Petales signifie Parents d'enfants présentant les troubles de l'attachement : Ligue d'entraide et de soutien. Contact : www.petalesfrance.fr/index.html ; BP 50 132, 02303 Chauny Cedex ; tél. 03 23 39 54 12.

Articles reliés:

Le message- blog Enfants adoptés à risque de TDAH et autres troubles mentaux (Adopted Children at Risk for ADHD, Other Mental Disorders).

16 janv. 2009

Elle a été adoptée, agressée puis déportée

Née en Inde en 1981, Jennifer Haynes a été adoptée à l'âge de 8 ans par les Américains Edward et Melissa Hancox et emmené aux États-Unis en novembre 1989. Maltraitée par son premier père d'accueil, elle a passé par presque 50 foyers d'accueil.
Elle a épousé Justin Haynes en 2002 et a vécu avec lui et leurs deux enfants, Kadafi 5 ans et Kanassa 4 ans, au Michigan. Toutefois, Justin a été condamné pour possession de drogue en 2002 et a purgé une peine de prison. Jennifer a aussi été reconnue coupable dans une affaire de possession illégale de drogues en juillet 2004 et elle était sous probation.

Lorsque son cas a atteint le conseil d'immigration, il a été constaté que les formalités de nationalité ont été laissées incomplètes au moment de son adoption en 1989. Les fonctionnaires ont alors décidé de la déporter en Inde.

Détails dans les articles suivants...

She was adopted, assaulted & deported
(Du site DNA, 15 janvier 2009)

Mayura Janwalkar

Mumbai: Nearly 20 years after she was adopted by an American national, 27-year-old Jennifer Haynes is back in Mumbai, seeking action against the Americans for International Aid and Adoption (AIAA), the agency that had processed her adoption papers.

Speaking to DNA on Wednesday evening, Haynes said, "I was fighting with the immigration authorities in the US. They said that my documentation for US citizenship was unfinished and wanted to deport me. With the Indian government accepting my repatriation, I came back in July last year. Ever since, I have been living in a Chembur hostel."
In her petition, which was mentioned before Bombay High Court on Wednesday, Haynes has sought a court direction to Central Adoption Resources Authority (Cara) to deregister AIAA and other foreign agencies, based in the US and registered with the Indian Government, and stop inter-country adoption until she is sent back to her family.
"For all these years, nobody ever told me that I am not an American citizen. It is because of AIAA that I have landed in this situation," Haynes said.
She has stated in the petition that her adoption process was carried out in violation of the UN Convention onthe Rights of the Child, 1989 and the Hague Convention on Protection of Children and Cooperation in Inter-Country Adoption.
Her advocate, Pradeep Havnur, said that the petition had been filed, but it was yet to get a date for hearing.
Born in India in 1981, Haynes was adopted by Edward Hancox, who flew her to the US in November 1989. It was the beginning of a nightmare for her. "I was sexually abused by my first foster father. I changed nearly 50 foster homes, but everywhere the abuse continued. Nobody was willing to accept me," she told DNA.
She married Justin Haynes in 2002 and lived with him and their two children -- Kadafi, 5 and Kanassa, 4 -- in Michigan. "My husband works in a construction company. I used to be a housewife. I talk to my family in Michigan only once in two weeks," said a frustrated Haynes. "I want to be back with my family. I am going crazy here."
Not having the necessary documents, she is finding it difficult to get a job in the city. "Now, I have no means to sustain myself. I am surviving on the money that my mother-in-law sends me," she added.

Fraudulent adoption process lands woman in trouble
(Du site Express India, 16 janvier 2009)

Mumbai: An allegedly fraudulent adoption process carried out by an American agency has landed 27-year-old Jennifer Haynes in trouble after she was deported back to India in July last year.

Haynes, who was adopted by an American twenty years ago, has now moved the Bombay High Court seeking action against the Americans for International Aid and Adoption (AIAA) that had processed her adoption papers.
In her petition she has blamed the AIAA for jeopardising her stay in America as her adoption process was carried out in violation with the UN Convention on the Rights of the Child, 1989 and the Hague Convention on Protection of Children and Cooperation in Inter-Country Adoption. Now, she has asked the court to direct the Central Adoption Resources Authority (CARA) to de-register AIAA and other foreign agencies based in United States and registered with the Indian Government and stop inter-country adoption.
Her petition states that she is also a victim of sexual abuse from her foster father and the abuse continued even after changing several foster homes.
After her adoption in 1989 at the age of eight, she was flown to US where she was ill-treated by her foster father. After going through the abuse and rejection from foster homes she married Justin Haynes, who worked in a construction company, in 2002, and lived with him and her two children Kadafi, 5, and Kanassa, 4, in Michigan.
She was also convicted in 2001 and 2004 for illegal possession of cocaine by the US Department of Justice, but was later deported to India as she was of Indian origin after the Indian government accepted her repatriation through the Board of Immigrant Appeals in the US.
She is now keen to go back to US as she has not seen her children due to imprisonment and subsequent deportation. Haynes, who is currently staying in a Chembur Hostel, is also finding it difficult to get a job as she does not have proper documents and is surviving on the money sent by her mother-in-law.
She is seeking direction from court so as to direct the authorities to place all records and quantify exemplary damages against the parties responsible for their acts of denying her right to life.
She also wants to be deported back to the United States and restore her ties with her two American minor children and her American husband.
Until then she should be accorded the status of being the state guest in India by providing shelter, food and money to bear the expenses, said the court.
“The case will come up for hearing on January 30,” her advocate Pradip Havnur said.

'My foster parents treated me like a slave'
(Du site DNA, 16 janvier 2009)

Mumbai: At just 27, Jennifer Haynes has experienced more than most people her age. In an exclusive interview with DNA, the thoroughbred American talks about being abruptly deported to her place of birth 20 years after she was adopted by an American couple.

Mayura Janwalkar

A traumatic childhood
Born in Mumbai on July 29, 1981, Haynes was adopted as an eight-year-old by US nationals, Edward and Melissa Hancox, and flown to USA in November 1989.
However, her life was far from alright. She alleged that she was sexually abused as a child in her first foster home in Georgia. She then changed home 50 times, spending most of her life in Michigan. "I was abused there as well," she said.
"I did not complain to anyone because I was so young and I didn't even know what exactly sex was."
Haynes studied only till Class 10. "I kept moving from one foster home to another and nobody really cared about me. I was treated like a slave in many homes and not even sent to a public school until the government mandated my foster parents to do so."

Life after marriage
Haynes met her husband Justin through common friends and tied the knot on July 2, 2002, at the age of 21. "My husband is African-American and a year older than I am. He works with my father-in-law in his construction business," she said.
However, Justin was convicted for possession of drugs in 2002 and served a term in prison. Haynes too was convicted in a case of illegal possession of drugs in July 2004 and was under probation. When her case reached the boardof immigration, it was found that her citizenship formalities were left incomplete at the time of her adoption in 1989. The officials then decided to deport her to India.
"I didn't know I was being deported. I didn't even have my passport. I was just asked to pack my stuff and sent to India. I wasn't even allowed to speak to my family. I called them after I reached Mumbai and told them I was deported," she said.

Back to her birthplace
Haynes landed in India on July 2, 2008 -- her sixth wedding anniversary. "I landed in this country, away from my family and with no money. I had nowhere and nobody I could go to."
However, Haynes found a job as an English teacher and was staying at YWCA in Colaba. But after a month, she was shifted to a home for distressed women in Chembur
"I would have started a new life here had it not been for my children back in the US," said a visibly upset Haynes.
"I don't belong here. People treat you differently when you are not like them," she added.
Currently unemployed, Haynes now wants to get a job in a call centre. "I would then be able to have a place of my own. It is difficult for me to sustain myself because my family doesn't send me too much money. They cannot even afford to come down and see me."

Woman adopted by US couple has nowhere to go
(Du site The Times of India, 31 janvier 2009)

MUMBAI: The Bombay high court on Friday issued notices to the central government and the Central Adoption and Resources Authority (CARA) seeking its response to a petition filed by 27-year-old Jennifer Haines, an Indian adopted by a US about 20 years ago who was sent back to India sans her documents and a nationality.

Advocate Pradeep Havnur, Jennifer's lawyer, said she was sent back on a travel document which was a "mere slip of paper'' and she does not have either her passport of the United States nor of India. He questioned how the Indian government permitted her to enter the country.

The petition, while alleging abuse at the hands of her adoptive father and subsequent foster homes, has also questioned the role of the American agency which facilitated the inter-country and had given the Indian court a solemn undertaking that Jennifer would be taken care of in her adopted home. The HC bench of Chief Justice Swatanter Kumar and Justice D Y Chandrachud also issued a notice to the trustee of KUAN-YIN charity trust.

The Centre said it wanted time to file its reply.

Jennifer, who is a mother of two, currently has nowhere to stay and no means to support herself. She wants the HC to get CARA to deregister or ban the Americans for International Aid and Adoptions and similar other agencies which are involved in inter-country adoptions. Jenifer said she also wants to track down her biological mother now that she is in India.

Remarque:

À chaque année, aux États-Unis, on entend parler des adoptés adultes qui font face à la déportation ou qui sont déportés vers leur pays d'origine parce que leurs parents adoptifs ne se sont pas occupés des paperasseries pour leur citoyenneté. Seulement quelques cas sont portés à l'attention du médias. Dans PPL, on documente les cas qui parviennent aux médias.

15 janv. 2009

Un Allemand à la recherche de sa mère indienne

Traduit de l'article A German in search of his Indian mother, publié dans The Times of India par Ambika Pandit, le 11 janvier 2009.

NEW DELHI: Arun Dohle est un allemand dont les racines se trouvent en Inde. Il se bat pour les droits des enfants en mettant en évidence comment les normes de l'adoption, et la pure absence de celles-ci dans de nombreux domaines, conduisent à la traite des enfants, en particulier depuis l'augmentation des adoptions inter-pays. À travers cela, le jeune militant en Dohle est à la recherche de sa propre famille.

Il fait partie des nombreux militants et des ONG qui se sont réunis à travers le pays, pour la Consultation Nationale de deux journées sur la "Lutte contre les défis en matière de l'adoption: lutte contre la traite d'enfants" qui a débuté le samedi à New Delhi. Comme les histoires de trafics et d'absence de contrôles adéquats se sont dévoilés, la propre histoire de Dohl a révélé comment l'enfant dans chaque adopté aspire à connaître son histoire familiale.

Dohle a été légalement adopté par un riche couple allemand d'une institution à Pune. Quand il a appris à propos de son adoption, la quête de connaître ses parents biologiques l'a poursuivi. Après avoir terminé sa scolarité, Dohle est venu à Pune avec les quelques détails que ses parents ont pu fournir sur l'institution d'où ils l'avaient adopté. Toutefois, il a été choqué lorsque l'institution a refusé de partager tout détail.

Dohle dit qu'il aime ses parents qui l'ont adopté, mais qu'il désire encore trouver ses parents biologiques pour savoir pourquoi ils ont dû l'abandonner. Alors qu'il a affirmé avoir retracé son père biologique, il a été incapable de retrouver sa mère. Dohle a alors approché la Cour suprême de l'Inde soulevant la question que l'enfant a le droit de savoir d'où il vient et qu'aucune institution ou un organisme ne peut nier cela. Il a demandé que toutes les institutions devraient avoir les documents pour révéler la piste. La dernière audition de l'affaire était 2006 et c'est toujours en instance auprès du tribunal.

Lors de la convention, peu de gens connaissait l'histoire de Dohle. Mais la passion avec laquelle il a parlé contre la traite au nom d'adoptions internationales et sur la façon dont les mères célibataires et les parents pauvres sont trompés par des trafiquants, a exprimé l'intense réflexion d'un adopté. "L'énorme quantité d'argent impliquée dans les adoptions inter-pays conduisent à la traite et l'exploitation des parents et de l'enfant", a ajouté Dohle. Dohle fait maintenant partie d'un réseau informel aidant les adoptés à retrouver leurs parents biologiques à la recherche de réponses aux questions qui les hantent tous les jours.

L'animateur de la Campaign Against Child Trafficking (CACT), Raaj Mangal Prasad, a affirmé, "Il n'y a pas de loi complète pour traiter la question de l'adoption. Cela permet aux droits acquis de jouer un rôle."

L'absence d'un représentant unique de la Central Adoption Resource Agency, une autorité centrale mise en place pour examiner toutes les questions liées à l'adoption à la convention nationale, a été considérée par les ONG et les militants comme un indicateur de la gravité avec laquelle le gouvernement traite la question.

ambika.pandit@timesgroup.com

Liens:

Campaign Against Child Trafficking in India

Adopted boy comes back for mother (The Times of India, 28 janvier 2004)

I'm Pawar's nephew: German National (28 janvier 2004)

Dohle case puts the spotlight on adoption issues (The Times of India, 3 février 2004)

In search of mother with an aching heart (The Hindu, 24 août 2004)

13 janv. 2009

La chaîne de fabrication d'orphelins

Qui veut acheter un bébé? Certainement pas la plupart des gens qui essaient d'adopter internationalement. Et pourtant, trop souvent la façon dont leurs dollars et euros sont utilisés.



L'idée que les pays en voie en développement ont des millions de nourrissons en bonne santé et des tout-petits ayant besoin de nouveaux logements est un mythe. Dans les pays pauvres comme dans les pays riches, des bébés en bonne santé sont rarement abandonnés renoncés ...



Suite dans washingtonpost.com



6 janv. 2009

Les accusés d'escroquerie dans les adoptions samones plaident coupables à des chefs d'accusation moindre

Traduit de l'article Adoption scam defendants cut no-jail-time deal, de Pamela Manson et Lisa Rosetta, publié dans The Salt Lake Tribune et mis à jour le 7 janvier 2009.

Il y a deux ans, un couple utahain au cœur d'un scandale qui a interrompu les adoptions internationales des Samoa ont fait face à un long séjour derrière les barreaux pour avoir soi-disant dupé des parents samoans à renoncer à leurs enfants.

Mais le mardi, Scott et Karen Banks ont plaidé coupables à cinq délits dans une négociation de peine qui leur donnera probablement une probation plutôt que la prison. Des dizaines de charges criminelles portées contre eux seront abandonnées.

Les procureurs, qui avaient un jour parlé de l'agence d'adoption de Wellsville opérée par les Banks comme étant une "entreprise criminelle insidieuse" et avaient présenté l'affaire comme une mesure sévère contre les fraudes d'adoption, ont appelé la négociation de peine comme "une approche créative, tournée vers l'avenir pour veiller à ce que justice soit rendue".

Les Banks et les autres accusés doivent verser dans un fonds en fiducie qui aidereont les enfants Samoan placés dans des familles d'adoption à Utah et dans tout le pays et par l'intermédiaire de Focus on Children (FOC). Le Bureau du procureur des États-Unis a dit dans une déclaration écrite, qu'il publiera plus de détails sur le fonds, après que les accusés soient condamnés en février.

Au cours des audiences devant le juge de district David Sam, le mardi, les Banks et trois autres accusés - Coleen Bartlett, Karalee Thornock et Dan Wakefield - ont tous admis avoir été complices d'une entrée irrégulière d'un étranger. L'accusation est passible d'une peine maximale de six mois de prison et une amende 5000$.

Un avocat a plaidé coupable à une charge criminelle au nom de la FOC qui a cessé ses activités dans l'Utah, à l'été 2007. L'entreprise doit se dissoudre et pourrait être condamnée à payer une amende d'un maximum de 250000$.

Dans le cadre la négociation des peines, les procureurs vont abandonner toutes les autres poursuites dans 135 chefs d'accusation et demander à Sam, qui n'est pas tenu d'accepter les accords, d'imposer une probation de cinq ans. Les accusés ont convenu de ne pas participer au business d'adoption pendant qu'ils sont sous probation.

Le Bureau du procureur des États-Unis a dit mardi que tout le monde s'est concentré pour trouver une décision qui est le mieux pour les familles et les enfants.

Une mère qui vit dans le sud-ouest des États-Unis et qui a adopté une petite fille samoane par le biais de l'agence FOC - et qui a appris que le père biologique de la fille ne l'avait pas abandonnée et voulait mettre fin à l'adoption - a dit qu'elle est heureuse que les accusés acceptent la responsabilité de leurs actions.

"Nous aurions souhaité que les accusés reçoivent des peines de prison pour leurs actions, et le plaidoyer n'aborde pas les adoptions et la permanence des adoptions aux États-Unis - maintenant ou dans l'avenir", a déclaré la mère que The Salt Lake Tribune n'identifie pas à sa requête afin de protéger la vie privée de sa fille.

La mère a ajouté: "Aucune négociation de peine permet de compenser l'angoisse et les coûts - à la fois émotionnellement et financièrement - pour les vraies victimes, dans ce cas: nos enfants."

Mike Nyberg, un père adoptif qui a finalement retourné sa fille Elleia à ses parents de naissance dans les Samoa, a également dit qu'il est déçu que les accusés soient susceptibles d'avoir seulement une probation.

"Je suppose que j'espère seulement que cela apporte une conclusion à tous les enfants et les familles adoptives et les familles biologiques", a dit Nyberg.

En plus de contribuer au fonds d'affectation spéciale, Scott et Karen Banks seront tenus de

- Participer à une conférence de presse après leur condamnation, où ils parleront à propos de l'affaire pour éduquer le public et les autres personnes qui pourraient être engagées dans une conduite similaire.

- Rencontrer les procureurs et le Département d'État pour fournir des informations sur les pratiques de l'adoption FOC aux Samoa, au Guatemala et autres pays pour voir si des ajustements doivent être apportés dans les lois américaines.

- Abandonner tout droit aux documents d'adoption, aux photographies et autres documents liés aux adoptions samoanes.

Un grand jury fédéral de Salt Lake City a publié un acte d'accusation en février chargeant les accusés de complot, de fraude et de violations d'immigration. Les accusations ciblent 37 des 81 adoptions Samoanes par FOC entre l'année 2002 et la mi-2005.

Les procureurs disent que les recruteurs ont exploité la confiance des parents samoans - dont beaucoup sont membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours - et vendu l'adoption comme étant un programme qui envoie les jeunes pour vivre avec une famille américaine mormone et pour obtenir une bonne éducation avant de retourner chez eux à 18 ans. Les parents samoans affirment qu'on leur a également promis d'envoyer de l'argent, et régulièrement des lettres et des photos des familles américaines.

Les futurs parents adoptifs se seraient faits dire faussement que les jeunes étaient orphelins ou abandonnés. Les lois d'immigration américaines exigent que les enfants adoptés soient orphelins, définis comme étant abandonnés par les deux parents ou laissés avec un parent qui ne peut en prendre soin.

Les procureurs soutiennent que certains parents ont emmené leurs enfants à une maison de nourrice de la FOC, mais qu'ils ont souvent visité les enfants et qu'ils les ont souvent emmenés à la maison pour des séjours prolongés. Ils disent que d'autres enfants ont été gardés à domicile, même après que l'adoption ait été faite.

Les avocats des Banks ont dit que les parents biologiques samoans ont été informés à maintes reprises qu'ils renonçaient à leurs droits légaux sur leurs enfants et qu'ils ne devaient pas s'attendre à les revoir.

Aux Samoa, aucune accusation n'a été déposée dans cette affaire. Le procureur général samoan Ming C. Leung Wai a déclaré lundi que les policiers n'ont pas encore terminé leurs enquêtes, y compris celle impliquant la mort d'une petite fille d'un an qui était dans une maison de nourrice de la FOC à Ululoloa.

Le coroner samoan a constaté que Heta Nua est décédée en juin 2005, à l'hôpital Tupua Tamasese Meaole, de malnutrition causée par une gastro-entérite et de déshydratation sévère.

Le commissaire de police adjoint Li'o Papalii Taeu Masipau n'avait pas répondu à une demande de renseignements au moment de mettre sous presse.

Jusqu'à présente, le gouvernement américain n'a pas été en mesure d'extrader les deux autres accusés, citoyens des Samoa, Tagaloa Ieti et Julie Tuiletufuga.

Les accusations sont toujours en cours contre eux. Un porte-parole de l'Église SDJ a dit que l'église n'était pas impliquée dans l'agence.

Prochaine étape:

Deux audiences pour la sentence des peines sont prévues le mois prochain pour les accusés dans l'affaire Focus on Children qui ont admis leur complicité dans
l'entrée irrégulière d'un étranger.

Dan Wakefield, 72 ans, qui a plaidé coupable à cinq chefs d'infraction, a dit qu'il avait aidé à localiser les parents samoans qui voulaient que leurs enfants soient adoptés par des Américains. Il est prévu d'être condamné le 19 février.

Seront condamnés le 25 février, Scott Banks, 47 ans, qui a occupé un poste de gestion à l'agence, sur cinq chefs d'accusation; Karen Banks, 46 ans, qui a également tenu un poste de gestion, cinq chefs d'accusation; Coleen Bartlett, 52 ans, qui, entre autres tâches, a facilité les adoptions des enfants samoans, deux chefs; et Karalee Thornock, 36 ans, qui a servi de travailleuse sociale des îles du Pacifique, un chef.

Les prévenus ont été en liberté en attendant la résolution de l'affaire.

La clause dans la négociation de peine de Scott et Karen Banks de rester en dehors du business d'adoption n'aura pas d'incidence sur leur capacité à poursuivre une adoption dans leur propre famille.

Les Bankses se trouvaient dans un litige légal avec un couple de Kansas à savoir qui pourra adopter une petite fille de la Chine, maintenant âgée de 4 ans. À la fin d'un procès l'année dernière, un premier juge de district a accordé la garde de la fille aux Banks, mais a refusé de reconnaître l'adoption en attente comme une conséquence de l'affaire criminelle.

Curry et Mary Frances Kirkpatrick d'Overland Park, Kan, ont fait appel de la décision du juge à la Cour d'appel de l'Utah.

Infos supplémentaires sur le litige entre les Banks et les Kirkpatrick sur l'adoption d'une fillette de la Chine

La fille est appelée Amanda Mei par les Banks et Ameyla Frances par les Kirkpatrick.
L'adoption de la fille par les Kirkpatrick, a été arrangée par l'agence Focus on Children, opérée par les Banks. Peu de temps après son arrivée de la Chine, la fille de 14 mois avait commencé à mordre et à frapper les bébés jumeaux des Kirkpatrick. Avec Mary Frances souffrant de dépression postpartum, les Kirkpatrick disent qu'ils ont demandé aux Banks, en juin 2006 d'arranger un répit. Ils soutiennent avoir tenté de révoquer l'accord quelques semaines plus tard, mais qu'ils ont refusé. Les Banks, qui ont amené l'enfant à leur domicile, soutiennent que les Kirkpatrick ont abandonné la fille et ils ont présenté une demande d'adoption.

En février 2008, un premier juge de district a accordé la tutelle de l'enfant de 3 ans, à Scott et Karen Banks, en décidant que le couple de Kansas qui l'avait adoptée initialement l'avait abandonnée. Dans sa décision, le juge a refusé d'accorder l'adoption aux Banks pendant que des accusations criminelles sont en cours contre eux. Mais si les Banks sont acquittés, ils pourront déposer un affidavit à la cour et la demande d'adoption leur sera accordée.

Plus de détails dans Little girl stays here for now (publié en février 2008 et mis à jour le 7 janvier 2009, dans The Salt Lake Tribune) et Wellsville couple retain custody of toddler ( publié en mais 2008 et mis à jour le 7 janvier 2009, dans The Salt Lake Tribune).

Pour voir les articles reliés de ce blog sur ce scandale d'adoption, cliquez ici.

Autres info sur Karen et Scott Banks

Au moment où le couple Banks allait en procès pour obtenir la garde la petite fille de la Chine âgée de 4 ans, le couple se fit aussi connaître pour une autre histoire avec Salavation Meauli et son frère. Meauli et son frère ont été les premiers des nombreux enfants adoptés de la Roumanie par les Banks. (Ils avaient 6 enfants, trois de la Roumanie et 3 de la Russie, lorsqu'ils voulaient ajouter la petite Chinoise à leur famille.) Mais à l'âge de neuf ans, Meauli et son frère (nommés Auriel et Ethan Banks) ont été renvoyés aux Samoas américaines; les Banks disent que les enfants étaient incapables de créer des liens avec eux. Maintenant adultes, Meauli et son frère ne peuvent obtenir de passeport, ni prouver leur identité car leurs parents adoptifs refusent de leur donner les papiers nécessaires. Sans certificat de naissance, ni papier d'adoption, ni numéro de sécurité sociale, ils ne peuvent même pas obtenir de permis de conduire. Finalement, après que cette histoire soit parvenue aux nouvelles, Scott Banks envoie le numéro de sécurité à Meauli mais le numéro de la carte est un numéro frauduleux! (Détails dans Adopted children stuck in Pago et dans Utah couple won't give up proof of kids' identities et dans Amyadoptee).

3 janv. 2009

Nouveau-né vendu par le médecin, récupéré

Dans un incident choquant de la banlieue de Mumbai, un bébé a été liquidé par les médecins d'un hôpital en Vasai.

Une plainte à la police indique que le bébé a été vendu parce que les parents ne pouvaient pas régler leurs frais d'hôpital. Deux médecins ont été arrêtés alors que la police enquête sur la possibilité d'un trafic d'enfants racket.

L'hôpital de Vasai où Neha Gaokar a accouché aurait vendu le bébé quelques semaines après sa naissance. Tout cela alors qu'elle était pratiquement prisonnière à l'hôpital parce que son mari n'avait pas acquitté les frais s'élevant à 4500Rs.

"La mère ne savait même pas que son bébé avait été vendu. Elle avait juste signé certains documents", a déclaré Pandarinath Mandre, inspecteur de police, de Manikpur.

L'homme qui a acheté l'enfant affirme qu'il n'était pas au courant de l'illégalité de l'accord. Il dit qu'il a payé 90,000Rs pour les frais d'adoption et 15,000Rs pour régler les factures de l'hôpital. Il affirme que l'hôpital a déclaré que Neha ne voulait pas de l'enfant.

"Il n'y avait pas d'accord. J'ai été informé par le médecin que son beau-frère ferait l'accord", a déclaré Steven Mascarenhas, l'homme qui a acheté l'enfant.

Neha a finalement été secouru par des travailleurs sociaux et a réussi à déposer une plainte. Les médecins de l'hôpital, Harivardhan Bhansali Ankur et son fils, sont actuellement en garde à vue alors que la police enquête sur un plus grand racket de trafic d'enfants. Mais pour Neha, le pire est passé puisqu'elle a récupéré son bébé.

Traduit de l'article Newborn baby sold by doctor recovered paru le 2 janvier 2009 dans ndtv.com

In a shocking incident on the outskirts of Mumbai, a baby was sold off by doctors of a hospital in Vasai.

A complaint to the police states that the baby was sold because the parents could not clear their hospital dues. Two doctors have been arrested as the police investigate the possibility of a child trafficking racket.

The hospital in Vasai where Neha Gaokar delivered in allegedly sold the infant a few weeks after he was born. All this while she was virtually held prisoner at the hospital because her husband had not cleared dues worth Rs 4500.

"The mother did not even know her baby had been sold. She had just signed on some papers," said Pandarinath Mandre, police inspector, Manikpur.

The man who bought the child claims he was unaware of the illegal deal. He says he paid Rs 90,000 as adoption charges and Rs 15,000 to clear hospital bills. He claims the hospital said Neha did not want the child.

"There was no agreement. I was told by the doctor that his brother-in-law would make the agreement," said Steven Mascarenhas, man who bought the child.

Neha was finally rescued by social workers and managed to file a complaint
The hospital doctors Harivardhan Bhansali and his son Ankur are now in custody as the police investigate a wider child trafficking racket. But for Neha the worst is over as she has got her baby back.

Adoption: a different kind of love

smh.com, December 11, 2008



Do parents feel the same affection for a child they have adopted as a birth child?



"If something tragic happened to my adopted daughter, I'd be devastated but I wouldn't die. If something happened to either of my two boys who I gave birth to, I feel I would die," says Tina Pattie. "I don't love my daughter any less but it's a different kind of love. With my sons, my love is set in stone. It's that 'die for you love' that would never change, no matter what. With Cheri, it's a love that develops and grows. It's more of a process than an absolute."

Ask most adoptive parents whether they think their love for their children is any different than it would be if they had their own offspring and you can generally expect a resounding no. Very likely, they'll be offended it even crossed your mind.

But in families such as Tina Pattie's - where there are both biological and non-biological children - it's a question that is put to the test. It's a question that gets to the very heart of what it means to be a parent.

"I don't care how close you are to your adopted son or beloved stepdaughter, the love you have for your non-biological child isn't the same as the love you have for your own flesh and blood," wrote Rebecca Walker, the estranged daughter of the prize-winning author Alice Walker in her book, Baby Love. "Yes, I would do anything for my first [non-biological] son, within reason. But I would do anything at all for my second [biological] child without reason, without a doubt."

Her comment attracted much controversy last year but Tina relates to it. She had always wanted three children, so when she was told it could jeopardise her health to have a third baby naturally, she persuaded her husband to adopt. Her preference was for a baby but none was available and they were offered a little girl five weeks off her fourth birthday.

"I was totally and absolutely shocked to find that in the early years, I felt no love at all for her," recalls Tina. "It didn't even feel right to say she was my daughter. The word 'daughter' describes a relationship, a connection - things we didn't have."

There was no one point at which Tina began to love Cheri, now 17. "It was a drip, drip, drip kind of process. Now, I love her a lot. I'm really proud of her and close to her but it has taken time," she says.

Tina has spent a lot of time "unpacking" the disparity in her feelings for her children. "I think there are several things going on. First, she wasn't a newborn baby, like my sons had been. There's nothing quite like a newborn baby. Second, when you get a stranger in your house, you're not going to love them straight away, you're just not.

"Then there was the fact that Cheri was a hugely damaged and difficult child. Even now, I wonder that if she'd been sweet and easy instead of angry and violent whether it would have been different. Instead, I turned from a calm, patient mother into a monster. I'd never felt rage like that, ever. But even in the blackest moments, when there was no connection between us at all, there was never a question that I would give up."

Mary Cooper did adopt a newborn baby but she too found it difficult to use the word "daughter" in the early days. "This was 37 years ago, when I was a psychiatric social worker and had my own three-year-old son," she says. "It was assumed I'd know it all but I was not prepared for the difference between giving birth and adopting. You don't have nine months to prepare, you don't go through the birth and you don't breastfeed. I was completely a nurture not a nature person - I didn't think nature mattered - but I've changed my mind. I wasn't aware of the differences that I would feel or that Louise would feel as a result of us not sharing any genes. With my son, there was an instant bond. With Louise, there wasn't and every way you turned, it seemed she was different to us. If we had brown sugar, she wanted white. If I cooked something, she wanted (an instant microwave meal).

"Even now, if my son comes to stay, we have plenty to talk about. It's natural and easy. With Louise, we have much less in common. I don't love either of my children more than the other but the nature of the relationship is poles apart."

Unfortunately, Louise did not interpret it this way as she was growing up. "I felt like my brother was the golden boy and that I was the black sheep and I felt less loved than him because of it," she says.

"In fact, it wasn't until I was 27 that I told anyone I was adopted. I was ashamed of it before then. But then I started thinking about finding my real mother, which I did, and somehow that journey made me realise that my parents didn't love me less, just differently."

Nancy Verrier, author and publisher of The Primal Wound: Understanding The Adopted Child, believes all children who are separated from their mother suffer a trauma that will affect their bond with their new parents, regardless of the age at which they enter that new family. "I wouldn't say that I love my adopted daughter or my biological daughter differently - I would do just about anything for either of them - but I would definitely say the bond is different and I know now that is inevitable," she says. "An adopted child has had their bond with their mother broken once, so they're not going to let it happen again."

For many children, this manifests itself in testing-out behaviour, she says. Even if this type of child is adopted as a baby, they tend to keep a psychological distance. Because they never quite fold into the new mother when she cuddles them, the phenomenon has become known as the stiff-arm baby. At the other end of the spectrum is what's known as the Velcro baby. These children react to the fear of their new mother leaving by being very clingy.

If anyone had told Nancy when she brought home her three-day-old daughter that rearing an adopted child would be different from rearing a biological child, she says she would have laughed at them.

"I thought; 'Of course it won't be different! What can a tiny baby know?' Now I know it's nonsense for anyone to suggest the bond can be the same. We are tuned in hormonally to what our natural children want. Psychologically, the mother and child are still at one for some time even when the umbilical cord is cut. Genes continue to play a major part in the relationship throughout life. The way you cock an eyebrow, how you stand or walk, gestures you make - all these are things that make children feel as if they belong. But because a lot of people don't expect adoption to be different, they can feel shock, hurt and resentment when their adopted child doesn't react to them in the way they'd like them to."

Some parents try to compensate for this loss. Bill Aldridge, who has three adopted and two natural children in their 20s and 30s, says: "There was always a sense for us that our adopted children required additional love to make up for the extra challenges they'd faced. I wouldn't say we loved them more but our feelings for them were combined with an overriding desire to make everything all right."

Bella Ibik, who grew up in a family of five birth children and four adopted children, says her parents also went out of their way to make the adopted ones feel special. "We were made to feel chosen, as opposed to the others who just came along - to the point that one of their biological children grew up with a bit of a chip on her shoulder," she says.

Bella, now 41, says she still feels surprised by how much her mother loves her and still has a need from time to time to examine the differences in her mother's feelings for all her children. "Yesterday we commemorated the 23rd anniversary of my brother's death. He was one of her blood children and I often wondered whether she'd have preferred it had it not been one of her birth children. We talk about everything, so I asked her and she answered as honestly and diplomatically as she could. She said that no mother would ever wish death on any of her children but that when I saw her cradling his head and talking to him when he was in his coffin - a childhood image I will never forget - she was thinking of him having grown inside her and she was thinking of giving birth to him."

Bella isn't convinced that whether her siblings were adopted or not is the be-all-and-end-all in the nature of their relationship with their mother. "Evie, her youngest, is her absolute golden child who can do no wrong. I'm sure that's because she came along just after my mother had been very ill and she sees her as her anchor in the storm. My point is that sometimes I think it's impossible to pull out adoption as being the only reason for a parent feeling differently towards her children."

Because today's adoptions often involve older children who come from backgrounds of neglect or abuse, they require what Jonathan Pearce, the director of Adoption UK, calls therapeutic parenting. "Of course, this is different to raising a biological child, just as it is different to raising an adopted child 30 or 40 years ago. It's a parenting that I think should include ongoing training - just as you have with any other demanding job," he says. "Does that mean the feelings are any different? Yes, they are. Is the love any different? I just don't know. It will vary from one family to the next."

Carol Burniston, a consultant clinical child psychologist, believes the requirement for adopters to parent therapeutically gives a tiny minority of them a psychological get-out clause, which again affects the nature of their relationship with their children.

"I worked with one adoptive mother who was suffering from a problematic home life who said: 'If it comes to it, I'll keep my children and let my marriage go.' You would expect a parent of a biological child to say that but for an adopter there was something very powerful about it. With a small number of adopters, there is something going on in the back of their minds that if they can't bear it any longer, they will give these children up."

For Lisa Bentley, who adopted a troubled 14-year-old when she already had four birth children, there was never a moment when she thought about giving up. "In fact, I'd say that the love I have for her is strong and powerful - more so in a way than for my birth children - because there's nothing taken for granted about it," she says. "It's come from getting through enormous battles and from an undying commitment."

Angela Maddox believes the relationship between parents and non-biological children has more chance of being positive if any birth children arrive later. "We adopted three boys, now aged 22, 20 and 19, and when we later had two birth children unexpectedly - now aged 16 and 11 - the feeling of almost knowing your child before it's born took me by surprise. But I think the fact that the boys were already in our family helped them feel more secure than if it was the other way round. They had us first."

Angela says that while her husband relates to Rebecca Walker's philosophy, she doesn't. "My love is endless for all my children. You can love any child as your own. There was the different feeling around the birth but that's all."

A few parents even believe that giving birth is irrelevant in the bonding process. Unusually, Molly Morris - who has given birth to five children and adopted two - says, "I've never been able to make a distinction between children born to us and those we adopted. It's the nursing and handling, not the giving birth, that has given me the bond with my children."

Pam Hall disagrees. "There's something almost beyond words about the attachment you feel for your own baby. That's not to say you can't love another baby or child but it's quite a different quality of love. I think parents who have given birth already are usually - although not always - better placed to work at a relationship with a non-biological child because they've been through that. They don't go through life longing for it," says Pam, who has two birth children and an adopted child in their late 30s.

Pam, who has worked with adoptive families as a psychiatric social worker and an analytical psychotherapist, explains that parents who have had birth children tend to have a different motivation for adopting than those who haven't. "They generally aren't starting the process of adoption from a position of infertility, looking for a substitute for their own baby."

That's not to say it's always an easy ride. "I've worked with adopters who have been racked with guilt that they didn't have the same feelings for their adopted child. But that's all the more reason that we should stop this pretence that adopting is the same as having your own children. I'm not suggesting anyone should outline every detail of that difference to their children. That would be dire. But they do need to own the feeling and be OK with it."

Lucy Hoole, a 25-year-old adoptee, agrees. "There is something quite taboo about suggesting that parents feel differently to non-biological children. But I'm OK with that difference and see it as part of my life story that's made me who I am."

* Some names have been changed.

Double citoyenneté pour les adoptés coréens

Le Ministère de la Justice de la Corée du Sud a annoncé un plan pour permettre à certaines personnes en quête de la citoyenneté coréenne de conserver leur citoyenneté d'origine afin d'attirer davantage de talents exceptionnels dans le pays.

"Ceux qui obtenu des citoyennetés étrangères à cause de circonstances involontaires, comme l'adoption ou la naissance à l'étranger, seront également autorisés à avoir la double nationalité" a dit le ministère.

Sources: 

Ministry paves way to allow dual citizenship (JoongAng Daily, 30 décembre 2008).


More dual citizenships eyed in 2009 (The Korea Herald, 30 décembre 2008).

C'est donc pour attirer les gros cerveaux mais c'est quand même bien que les adoptés puissent recouvrer leur nationalité d'origine qu'ils ont perdue invonlontairement...