27 sept. 2009

As it happens: China's stolen babies

Les 23, 24 et 25 septembre 2009, l'émission As It Happens de CBC Radio a rapporté sur les derniers développements dans l'affaire de trafic d'enfants dans la Provice chinoise de Guizhou.

Les trois segments audio viennent du site PPL.

23 septembre 2009.

Interview avec Barbara Demick.

Chaque année, des centaines de Canadiens adoptent des bébés en provenance de la Chine. Ils estiment qu'ils donnent à leur nouvel enfant un bon foyer avec des parents aimants. Ils croient que c'est quelque chose qu'ils n'avaient pas dans leur pays d'origine. Mais cela pourrait ne pas être le cas.

Alors que les parents adoptifs se font dire que leur bébé a été abandonné, peut-être non désiré à cause de la politique chinoise de l'enfant unique, l'enfant pourrait en fait avoir été volé à sa famille. La motivation? Les milliers de dollars de frais payés par les étrangers pour adopter.

Le Los Angeles Times est allé en région rurale de la Chine pour enquêter. Ils ont trouvé des parents qui ont été trompés et qui se se font faire du chantage pour qu'ils abandonnent leurs enfants. Nous avons rejoint la journaliste Barbara Demick à Beijing.

Barbara Demick a écrit l'article Chinese babies stolen by officials for foreign adoption paru dans Los Angeles Times (pour traduction voir blog du 21 septembre)

24 septembre 2009.

Interview avec Cathy Wagner

Lorsque Cathy Wagner a adopté sa fille en provenance de Chine, elle est tombée en amour avec son nouveau bébé. Mais elle a également ressenti quelque chose d'autre - un sentiment persistant, dans le fond de son esprit, que quelque chose ne tournait pas rond.

Maintenant, trois ans plus tard, elle regarde plus attentivement sur ce qui l'a perturbée.

Hier soir, nous avons parlé à une journaliste du Los Angeles Times; Barbara Demick a exposé en détails les histoires de parents chinois dont les bébés leur ont été volés par les responsables locaux - les autorités motivées par l'argent à faire des adoptions étrangères.

Ce soir, Cathy Wagner raconte son histoire. Nous l'avons atteint, à Bridgewater, en Nouvelle-Écosse.

Article sur China’s adoption system worries Canadian mom (Pour traduction, voir message blog du 27 septembre 2009)

25 septembre 2009.

Interview avec Roeli Post

Ces derniers soirs, nous vous avons parlé à propos des problèmes avec les adoptions internationales en Chine. Vous avez entendu des histoires de parents chinois qui ont eu leurs enfants enlevés par des fonctionnaires corrompus, déterminés à profiter de l'argent versé par les étrangers qui souhaitent adopter. Et vous avez entendu parler de parents adoptifs qui ignorent souvent que les bébés qu'ils ramènent chez eux ont été volés.

Mais cette question n'est pas unique à la Chine. Roelie Post surveille le business d'adoption internationale pour le groupe à but non lucratif Against Child Trafficking. Nous l'avons joint à Bruxelles.

Le système d'adoption de la Chine inquiète une maman canadienne

Traduit de l'article China’s adoption system worries Canadian mom (Canada.com, 25 septembre 2009)

HALIFAX - Une mère de la Nouvelle-Écosse qui a adopté un bébé en provenance de la Chine affirme qu'elle est hantée par des questions quant à savoir si sa petite fille - et d'autres adoptés chinois au Canada - puisse avoir été enlevée à ses parents de naissance, ou vendus contre espèces.

«J'ai très, très peur», explique Cathy Wagner, qui veut que le gouvernement fédéral de cesse toutes adoptions canadiennes en provenance de Chine jusqu'à ce que les craintes au sujet des véritables origines des orphelins soient enquêtées convenablement.

Cette semaine, le Los Angeles Times a publié des évidences explosives que des bébés chinois, en particulier ceux des villages ruraux, ont été enlevés à leurs parents et vendus à des orphelinats par des officiels corrompus encaissant des sommes d'argent colossales rendu disponible par la demande de l'étranger pour des enfants chinois.

Le journal indique également que les autorités locales ont trompé ou forcé des familles chinoises à abandonner les nouveau-nés pour l'adoption, seulement pour vendre ces enfants aux orphelinats.

Le journal cite des parents des provinces de Guizhou et de Hunan, qui ont déclaré que leurs bébés avaient été volés, vendus, et adoptés à l'étranger au cours de ces dernières années.

Wagner, qui a adopté une petite fille de la province de Chongqing en Chine en 2006, dit qu'elle ne sait pas si son enfant a été enlevée, ou bien placée pour l'adoption par ses parents. Mais sa propre expérience, en se rendant en Chine pour recevoir sa fille, l'a laissée avec des questions embarrassantes.

«Je serais navrée (si elle a été volée)», dit Wagner, qui vit à Bridgewater, N.-É. «La pire crainte d'une mère, c'est:«Je vais découvrir que j'ai rendu une autre femme victime.» Je ne veux pas le découvrir. Je ne veux pas non plus découvrir que l'orphelinat a payé pour ma fille. C'est mal. C'est du trafic de toute façon.»

«Je ne pense pas que nous, parents adoptifs, auraient dû avoir été placés dans cette position. Je pense que c'est la responsabilité de notre gouvernement fédéral de s'assurer que cela s'arrête. Nous ne devrions pas être assis ici à s'interroger et à vouloir savoir, et nous ne devrions pas avoir peur que nos enfants ont été volés.»

Quand Wagner et son mari ont fait une demande d'adoption, elle dit avoir naïvement accepté les assurances des responsables de l'adoption en Nouvelle-Écosse, que le système chinois était opéré légalement et exempt de corruption.

La famille a reçu l'approbation du gouvernement pour l'adoption d'une petite fille, et a été chargée de faire un don à l'orphelinat chinois de 3000$ US en espèces, en billets frais de 100$.

Cet argent était officiellement destiné à rembourser l'orphelinat pour le coût des vêtements, de la nourriture et pour prendre soin du bébé jusqu'à ce que les nouveaux parents puissent être trouvés. Toutefois, Wagner dit que leur bébé n'avait pas été bien soigné, et y avait souffert de ce qu'elle appelle «privation grave».

Wagner dit que, selon les informations de l'orphelinat, il aurait gagné près de 1,5 millions de dollars US entre 2004 et 2006 en «frais» d'adoption similaires. Mais Wagner dit qu'il y avait peu d'évidence que l'argent était dépensé sur les enfants.

Plus de 80 000 enfants chinois ont été adoptés à l'étranger depuis 1990. Chaque année, environ 1 000 de ces enfants sont adoptés au Canada. Et il y a environ 30 000 familles de l'étranger toujours en attente de bébés chinois.

Wagner dit que cette demande insatiable de l'étranger, et l'argent comptant qui l'accompagne, rend non seulement difficile pour les couples chinois rivaliser pour les enfants adoptés dans leur propre pays, il alimente également un système corrompu qui semble maintenant impliquer des enlèvements de bébés.

Le Centre chinois des affaires d'adoption, l'organisme gouvernemental responsable des adoptions étrangères, a refusé de commenter sur l'enquête Los Angeles Times. Les employés de l'agence ont déclaré aux des diplomates étrangers que les abus d'adoption étaient limités, et ne se produisaient plus.

Wagner dit que c'est difficile pour les gouvernements étrangers - et pratiquement impossible pour les provinces du Canada, qui supervisent les adoptions étrangères - d'enquêter sur le système en Chine.

Elle dit qu'il y a d'autres parents d'enfants chinois adoptés au Canada avec des craintes similaires à la sienne, mais la plupart ont peur de prendre des actions et de se faire connaître.

Wagner admet qu'elle a peur de la stigmatisation erronée qui pourrait être attachée à des familles comme la sienne, après que la situation soit rendu plus publique.

«Je ne veux pas marcher chez Walmart avec mon enfant et que des gens me fassent remarquer:«Savez-vous que votre bébé a été acheté ou volé?»»

En même temps, dit-elle, «il est important de commencer à s'exprimer sur ce problème, parce que un changement est désespérément nécessaire.

«Nous n'avons pas le droit à un enfant s'il appartient à quelqu'un d'autre. Ceci est un programme dangereux qui doit être interrompu, jusqu'à ce que quelqu'un puisse obtenir la vérité.»

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré vendredi que les adoptions à l'étranger par des Canadiens ne sont pas de la responsabilité du ministère. Le ministère de Citoyenneté et Immigration Canada, qui accorde la citoyenneté aux enfants adoptés étrangers, n'a pas répondu aux demandes de commentaires sur cette question.

24 sept. 2009

Adoption éthiopienne

Des sources bien informées ont déclaré à l'Institut Schuster que les tendances récentes en matière d'adoption internationale de l'Éthiopie suggèrent fortement une augmentation de la corruption. Dans le passé, c'étaient des signes que le système d'adoption d'un pays se déplace du «blanc» au «gris», c'est-à partir d'un effort humanitaire bien réglementé dédié au bien-être des enfants à un business qui prend des enfants des familles en vie dans le but de faire des profits à partir des frais d'adoption des occidentaux.

Source: Selling citizens, selling children and selling land Ethiopian Review, 7 septembre 2009.

Un homme sans patrie

Adopté par une famille américaine le lendemain de sa naissance à Ciudad Juarez, Chih., Robin Whiteley, 35 ans, a été au Mexique seulement de courts séjourts à Guadalajara, à Mexico et à Monterrey. Il ne parle pas la langue. Il ne connait personne là-bas.

Mais, selon le gouvernement américain, il reste à ce jour, un ressortissant mexicain avec aucun droit légal de se trouver aux États-Unis.

Maintenant séparé de ses amis, ses parents et ses enfants, Whiteley est l'une des plusieurs personnes qui se retrouvent perdus dans le système américain d'immigration byzantin - un labyrinthe de lois compliquées qui se chevauchent et ne laissent aucun recours facile, une fois que des erreurs sont commises.

Il mendie pour manger et il dort sur un banc de parc.

Sans aucune preuve de la nationalité mexicaine, il ne peut trouver légalement un emploi. Et sans un certificat de naissance valide de ce pays, il ne peut prouver sa citoyenneté.

C'est un homme sans patrie.

Détails dans Cracks in citizenship process result in man's deportation to a country he's never known

21 sept. 2009

La Bulgarie combat les abus de l'adoption internationale

La Bulgarie va renforcer le contrôle et lutter contre les abus dans les procédures d'adoption internationale en modifiant trois lois.

Suite dans Bulgaria Fights International Adoption Abuses

Les responsables d'un orphelinat arrêtés pour avoir vendu des enfants

Orphanage managers arrested for selling children (Thanhnien News, 19 septembre 2009)

Le président d'un orphelinat dans les Hautes Terres centrales de la province de Lam Dong a été arrêté pour des enquêtes sur les allégations d'enfants vendus.

La police provinciale a dit vendredi qu'en plus du Président Nguyen Van Manh, ils enquêtent aussi To Tuan Anh, qui a fondé le Tia Sang School (École Rayons de lumière) pour enfants sans abri et les handicapés. Anh a été accusée d'avoir vendu cinq enfants pour 20-25 millions VND (1 122-1400$US) chacun à partir partir de 2007.

Trois des enfants ont été identifiés, selon la police.

Ahn a été également trouvée faisant commerce de produits interdits au nom de la collecte de fonds pour l'école, rapportait la presse Vnexpress de Samedi.

L'officiel de l'école Tran Van Huu qui aurait demandé et reçu de l'argent des personnes cherchant à adopter des enfants a également été arrêté.

L'affaire, qui d'après la police était «grave», a été signalée au ministère de la Sécurité publique et le vice-Premier ministre Truong Vinh Trong.

Tia Sang School était une institution privée de bien-être social qui a ouvert au début de 2002. À partir de mai 2009, l'école prenait en charge 31 enfants, la plupart d'entre eux sans-abri et certains ayant la paralysie cérébrale.

L'école a été dissoute fin juillet après avoir été jugée en mauvais état et incapable de subvenir aux besoins des enfants, et aussi en raison de rumeurs que certains enfants avaient été donnés en adoption pour un prix.

Mis à jour des nouvelles: 22 septembre 2009

16 personnes sont en procès dans le scandale d'adoption vietnamienne

16 on trial in Vietnam adoption scandal(canada.com, 22 septembre 2009)

Seize personnes, accusées d'avoir falsifié des documents d'adoption sont passées en jugement au Vietnam le mardi, dans une affaire qui fait planer le spectre de trafic international des êtres humains, ont dit un fonctionnaire de la justice et les médias locaux.

Parmi les accusés sont deux directeurs des centres de protection sociale dans la province septentrionale de Nam Dinh, signale le journal Thanh Nien. Médecins, infirmières et des responsables locaux sont également en procès.

Ils sont accusés "d'abus de pouvoir dans l'exercice de leurs missions publiques", a déclaré un fonctionnaire du tribunal à Nam Dinh en demandant l'anonymat.

Les accusés auraient assemblé de faux documents d'abandon pour permettre les adoptions de 266 enfants par des étrangers entre 2005 et 2008, selon les rapports dans le journal de Thanh Nien et le Phap Luat (Droit).

Les arrestations des deux principaux suspects ont eu lieu en juillet de l'année dernière, trois mois après que l'ambassade américaine à Hanoi ait exposé en détail la vente de bébés et la corruption endémiques dans le système d'adoption vietnamien.

Ce rapport américain a mené le Vietnam à suspendre un accord d'adoption bilatéral.

L'enquête américaine a découvert que certaines agences d'adoption américaines avaient payé 10 000 dollars en "dons" par enfant à des orphelinats après que des responsables aient fabriqué de faux certificats de naissance et qu'ils aient faussement identifié les nourrissons comme étant abandonnés.

Dans certains cas, les parents naturels avaient été trompés à abandonner leurs bébés, alors que les autres nourrissons avaient été obtenus à partir des centres clandestins qui ont payé les femmes enceintes à renoncer à leurs nouveau-nés, a montré l'enquête américaine .

Vu Duc Long, chef du Département des Adoptions internationales du ministère de la Justice du Vietnam, a déclaré ensuite que la plupart des enfants envoyés pour l'adoption à l'étranger provenant des deux centres de Nam Dinh sont partis en France et en Italie, et certains aux États-Unis.

Les enfants venaient d'un foyer pour enfants handicapés et un centre de protection sociale.

Le Vietnam et les États-Unis avaient repris les adoptions en 2006, trois ans après que le programme ait été suspendu à cause des préoccupations similaires.

Le procès est prévu pour durer jusqu'à lundi prochain, a déclaré un employé du tribunal.

Autre article:

Vietnamese doctors 'sold' babies for overseas adoptions (Telegraph.co.uk, 22 septembre 2009).

Le 28 septembre 2009, six personnes ont été condamnées à l'emprisonnement, entre deux et quatre ans. Les dix autres ont reçu des peines avec sursis allant de 15 à 18 mois à la fin d'un procès qui a commencé mardi dernier. Détails dans Six jailed in Vietnam over adoption scam: court (AsiaOne, 28 septembre 2008).

Six agents de santé vietnamiens et les travailleurs de bienfaisance dans la province septentrionale de Nam Dinh ont été condamnés à la prison pour avoir organisé plus de 300 adoptions frauduleuses... Détails dans Six Vietnamese officials sentenced to jail over fraudulent adoptions (Irish Times, 30 septembre 2009).

Bébés chinois volés par les fonctionnaires pour l'adoption internationale

Traduit de l'article Chinese babies stolen by officials for foreign adoption publié par Barbara Demick dans Los Angeles Times, le 20 septembre 2009.

Des parents chinois disent que leurs bébés ont été volés pour l'adoption

Tianxi, China - L'homme de la planification familiale aimait rôder autour du village au sommet de la montagne, cherchant des couches sur les cordes à linge et écoutant pour les cris d'un nouveau-né ayant faim. Un jour, au printemps de 2004, il s'est présenté aux portes de Yang Shuiying et lui a ordonné: «Fais sortir le bébé.»

Yang a pleuré et s'est argumenté, mais seule avec sa fille de 4 mois, elle n'était pas en mesure de résister à l'homme dont tous les parents de Tianxi craignaient.

«Je vais vendre le bébé pour l'adoption à l'étranger. Je peux obtenir beaucoup d'argent d'elle», a-t-il dit à la mère sanglotante alors qu'il la conduisant avec le bébé vers un orphelinat de Zhenyuan, une ville proche, dans la province méridionale de Guizhou. En retour, il a promis que la famille n'aurait pas à payer d'amende pour violation de la politique chinoise de l'enfant unique.

Puis il l'a mise en garde: «Ne pas de ça parle à personne.»

Pendant cinq ans, elle a gardé le terrible secret . «Je n'ai pas compris qu'ils n'avaient pas le droit de prendre nos enfants», a-t-elle dit.

Depuis le début des années 1990, plus de 80 000 enfants chinois ont été adoptés à l'étranger, la majorité vers les États-Unis.

La croyance conventionnelle veut que les bébés, surtout des filles, ont été abandonnés par leurs parents à cause de la préférence traditionnelle pour les garçons et les restrictions de la Chine sur la taille des familles. Sans doute, ce fut le cas pour des dizaines de milliers de jeunes filles.

Mais certains parents commencent à se manifester pour raconter des histoires déchirantes de bébés qui ont été emportés par la coercition, la fraude ou l'enlèvement, parfois par des responsables gouvernementaux qui ont caché leurs traces en prétendant que les bébés étaient abandonnés.

Les parents qui disent que leurs enfants ont été enlevés se plaignent que les fonctionnaires ont été motivés par les 3000$ par enfant que les parents adoptifs paient aux orphelinats.

«Nos enfants ont été exportés à l'étranger comme s'ils étaient des produits d'usine», a déclaré Yang Libing, un travailleur migrant de la province du Hunan, dont la fille a été saisie en 2005. Depuis, il a appris qu'elle est aux États-Unis.

Des doutes sur la façon dont les bébés sont obtenus pour l'adoption en Chine ont commencé à se répercuter à travers la communauté d'adoption internationale.

«Au début, je crois, l'adoption de la Chine était une très bonne chose parce qu'il y avait tellement de filles abandonnées. Mais ensuite elle est devenue un marché axé sur l'offre et la demande et beaucoup de gens au niveau local faisaient trop d'argent ", a déclaré Ina Hut, qui a démissionné le mois dernier de la tête de la plus grande agence d'adoption des Pays-Bas à cause des inquiétudes concernant la traite de bébés.

Le Chinese Center for Adoption Affairs, l'agence gouvernementale qui supervise les adoptions internationales et domestiques, a rejeté les demandes répétées pour des commentaires. Les fonctionnaires de l'agence ont déclaré à des diplomates étrangers qu'ils croient que les abus sont limités à un petit nombre de bébés et que les responsables ont été retirés et punis.

Pour les parents adoptifs, la possibilité que leurs enfants aient été enlevés de force de leurs parents biologiques est terrifiante.

«Lorsque nous avons adopté en 2006, nous avons été nourris des mêmes histoires, qu'il y avait des millions de filles non désirées en Chine, qu'elles seraient laissées sur la rue pour mourir si nous n'adoption pas», a déclaré Cathy Wagner, une mère adoptive de Nouvelle-Écosse, Canada. «J'aime ma fille, mais si j'avais eu la moindre idée que mon argent lui causerait d'être enlevée d'une autre mère qui l'aimait, je n'aurais jamais adopté.»

Tordre les lois

Le problème est enraciné dans les contrôles de la population de la Chine, qui limitent la plupart des familles à un enfant, deux si elles vivent en campagne et le premier-né est une fille. Chaque ville dispose d'un bureau de planification familiale, généralement composée de cadres du Parti communiste loyaux qui ont de grands pouvoirs d'ordonner des avortements et des stérilisations. Les gens qui ont des bébés en plus peuvent être condamnés à une amende pouvant aller jusqu'à six fois leur revenu annuel - des amendes appelées euphémiquement «les dépenses en services sociaux», qui sont une source de revenus importante pour les autorités locales dans les zones rurales.

«Les gens de la planification de la famille sont encore plus puissants que le ministère de la Sécurité publique», a déclaré Yang Zhizhu, juriste à Beijing.

À travers la campagne, des bannières rouges exhortent: «Donne naissance à moins de bébés, plante plus d'arbres» et de façon plus menaçante, «Si vous donnez naissance à plus d'enfants, votre famille sera ruinée.»

Mais la loi ne donne pas aux fonctionnaires le pouvoir d'enlever les bébés de leurs parents.

Certaines familles affirment avoir été battues et menacées à renoncer à leurs filles, dupées à renoncer à leurs droits parentaux.

«Ils ont saisi le bébé et m'ont traînée hors de la maison. Je criais, je pensais qu'ils allaient me frapper dessus», a déclaré Liu Suzhen, une frêle jeune femme du village de Huangxin près de Shaoyang, dans la province du Hunan. Elle gardait sa petite-fille de 4 mois une nuit de mars 2003, lorsqu'une douzaine de fonctionnaires ont pris d'assaut sa maison.

Elle dit qu'ils les ont emmenés, elle et le bébé, à un bureau de planification familiale, où un homme a saisi son bras et a appuyé son empreinte digitale sur un document qu'elle ne pouvait pas lire.

Une fois qu'un enfant est emmené dans un orphelinat, les parents peuvent perdre tous les droits.

«Ils ne me laissaient même pas passer la porte», a déclaré Zhou Changqi, un travailleur de la construction dont une fille de 6 mois a été enlevée en 2002 par des officiels de planification familiale à Guiyang, dans la province du Hunan. Zhou a tenté à maintes reprises au cours des trois années d'entrer dans l'Institut de la protection sociale de Changsha, l'un des principaux orphelinats envoyant des bébés à l'étranger, jusqu'au jour où on lui a dit:

«C'est trop tard. Ta fille est déjà partie en Amérique.»

Incitations aux effets pervers

Dans une grande partie de la Chine, les villageois vivent dans la crainte des visites surprise de la part des fonctionnaires de planification familiale. C'était certainement le cas pour les résidents de Tianxi, une village brumeux de 1800 habitants nichés haut dans les montagnes luxuriantes près de Zhenyuan.

Peu importe que le village soit à deux heures de voiture sur une route de terre défoncée, puis à 30 minutes de randonnée sur une côte ascendante, les responsables de la planification familiale font des inspections aussi souvent que deux fois par semaine. Tout au long des années 1980 et 1990, lorsque les familles étaient trop pauvres pour payer, les fonctionnaires les punissaient en saccageant leurs maisons ou en confisquant des vaches et des cochons, disent des habitants.

Puis, en 2003, les choses ont changé. L'année après que l'Institut de la protection sociale en Zhenyuan ait été approuvé pour participer au programme en plein essor d'adoptions internationales, les responsables de la planification familiale ont cessé de confisquer les animaux d'élevage. Ils ont commencé à prendre des bébés à la place.

«Si les gens ne pouvaient pas payer leurs amendes, ils emportaient leurs bébés», a déclaré un employé municipal retraité de Zhenyuan qui travaillait en tant que parent d'accueil pour l'orphelinat.

«Nous étions toujours terrifiés par eux», a déclaré Yang Shuiying, la mère de 34 ans dont la fille a été enlevée.

En décembre 2003, Yang a donné naissance à sa quatrième fille, à son domicile avec l'aide d'une sage-femme. Il s'agissait d'une naissance imprévue. En fait, son mari avait eu une vasectomie à peine quelques jours avant qu'elle ne se rende compte qu'elle était enceinte à nouveau.

«Je n'avais pas prévu d'avoir un autre bébé, mais une fois que je l'ai eu, je voulais l'élever», a dit Yang, une femme à la voix douce, qui a raconté son histoire avec les yeux baissés.

Son mari, Lu Xiande, ressentait encore plus fortement que la jeune fille faisait partie de la famille. Parti au marché lorsque le bébé a été saisi, il a éclaté en fureur quand il a découvert ce qui s'était passé.

«Je vais la retrouver», a-t-il promis à sa femme désemparée. Il est parti vers la côte est de la Chine, en espérant qu'en tant que travailleur migrant, il pourrait ramasser l'argent pour payer l'amende de la planification familiale. Mais Lu est tombé malade et a dû rentrer chez lui. Peu de temps après, il a essayé de se trancher la gorge avec un couteau de boucher.

Presque tout le monde dans le village connaît quelqu'un dont le bébé a été enlevé. Un vieil homme appuyé sur une canne sculptée à la main a raconté comment sa petite-fille a été enlevée. Un homme plus jeune a parlé d'une nièce.

Les villageois n'apprécient guère la suggestion faite par certaines personnes, qu'ils n'aiment pas leurs filles et les abandonnent facilement .

«Les gens d'ici ne se débarrassent pas de leurs enfants. Ils ne vendent pas leurs enfants. Garçon ou fille, ils sont notre chair et sang», a déclaré Li Zeji, 32 ans, un agriculteur qui affirme que sa troisième fille a été prise en 2004.

En vertu de la loi chinoise, les officiels sont tenus de rechercher les parents biologiques des bébés abandonnés. Quatre mois après que la fille de Yang Shuiying ait été enlevée, sa photographie était publiée dans un avis dans le quotidien de la province, Guizhou City Daily, en même temps que celles de 14 autres bébés.

Cette publicité affirmait, faussement, que le bébé avait été «retrouvé abandonné sur le seuil» d'une maison dans le village de Tianxi.

«Celui qui reconnait cet enfant devra contacter l'orphelinat dans les 60 jours; faute de quoi le bébé sera considéré comme un orphelin», disait l'annonce du 14 août 2004.

Les parents disent qu'ils n'ont jamais vu les avis, car ils vivaient dans un village reculé où les journaux n'étaient pas disponibles. De plus, de nombreux parents sont analphabètes et les responsables de la planification familiale leur ont informé que la loi leur permettait de confisquer les bébés, alors il ne leur est pas venu à l'idée de se plaindre.

La vérité est apparue parce qu'un enseignant ayant de la parenté dans le village de Tianxi a entendu parler des confiscations et a signalé à la police et un organisme disciplinaire. Comme il n'y avait pas de réponse, il a placé des plaintes sur l'Internet, ce qui a atteint la presse chinoise en juillet de cette année, après que quelques histoires antérieures aient été censurées. L'enseignant est dans la clandestinité par crainte de représailles.

L'ambassade américaine a déclaré dans un communiqué publié en juillet, qu'elle avait été informée par l'Autorité Centrale de l'adoption de la Chine «que sept fonctionnaires impliqués dans cette affaire ont été arrêtés». Il a ajouté, «Les États-Unis prennent au sérieux toute allégation selon laquelle les enfants ont été offerts pour l'adoption internationale à l'insu de leurs parents ou sans leur consentement."

Mais dans Zhenyuan, des fonctionnaires ont nié que quelqu'un aient été arrêtés ou licenciés de leurs emplois. Ils ont dit que les sanctions allaient dea démérites aux avertissements placés dans leurs dossiers. Shi Guangying, le fonctionnaire qui a pris bébé de Yang, a été rétrogradé.

Mais dans Zhenyuan, des fonctionnaires ont nié que quelqu'un aient été arrêtés ou renvoyés de leurs emplois. Ils ont dit que les sanctions allaient des démérites aux avertissements placés dans leurs dossiers. Shi Guangying, le fonctionnaire qui a pris le bébé de Yang, a été rétrogradé.

Les fonctionnaires de Zhenyuan ont défendu avec colère leur conduite.

«C'est un mensonge qu'ils aient enlevé les bébés sans la permission de leurs parents. C'est impossible», a déclaré Peng Qiuping, un responsable du parti et chef de la propagande pour Zhenyuan. «Ces parents ont accepté que les enfants soient placés en adoption. Ils ont compris qu'ils étaient avides et qu'ils avaient eu plus d'enfants qu'ils ne pouvaient se permettre.»

«Ils sont mieux avec leurs parents adoptifs que leurs parents de naissance», a soutenu M. Wu Benhua, directeur du bureau des affaires civiles de Zhenyuan.

De 2003 à 2007, l'orphelinat de Zhenyuan a envoyé 60 bébés aux États-Unis et en Europe. Compte tenu des ensembles suspects de bébés classés dans les avis et l'éloignement des villages où il serait difficile d'excursionner et d'abandonner un enfant, on croit que beaucoup, sinon la plupart, auraient été confisqués par les officiels de planification familiale.

Wu a dit que l'argent reçu des parents adoptifs, 180 000$ en tout, sont allés pour la nourriture, les vêtements, la literie et les soins médicaux pour les bébés et pour l'amélioration des conditions de l'Institut de protection sociale.

Mais la plupart des bébés avaient été hébergés dans des familles qui étaient payés seulement 30$ par mois pour leurs services, selon un parent d'accueil. Et il n'y avait pas de signes évidents de rénovation de l'Institut, un sinistre bâtiment de trois étages où un couple de personnes âgées pouvait être vu à travers des barreaux de fenêtres se prélassant sur les lits de bébés. Les reporters n'ont pas été autorisés à entrer.

«Nous ne savons pas ce qui est arrivé à l'argent, et nous n'osons pas demander», dit Yang Zhenping, a un fermier âgé de 50 ans, de Tianxi.

Brian Stuy, un père adoptif à Salt Lake City, qui étudie les origines des adoptés chinois, a remarqué un nombre inhabituellement élevé de bébés plus âgés déclarés comme étant abandonnés. Il soupçonne que ce sont les bébés qui ont été confisquées, volés ou abandonnés sous la contrainte.

«Si vous ne voulez pas de fille, vous l'abandonnez aussi tôt qu'elle est née», dit Stuy .

Il croit que les frais d'adoption de 3 000$ - environ six fois le revenu annuel dans la Chine rurale et habituellement livré en nouveaux billets 100$ - a incité les abus.

«C'est l'adoption internationale qui crée la succion qui cause la planification familiale à prendre les enfants pour faire de l'argent», dit Stuy. «S'il n'y avait pas d'adoption internationale et si l'État devait élever les enfants jusqu'à ce qu'ils atteignent 18 an, vous pouvez être sûr que la planification familiale ne les confisquerait pas.

Tromper les parents

Les lois sur la planification famille de la Chine ne restreignent pas seulement le nombre d'enfants dans une famille. Les couples sont censés obtenir un permis de naissance avant de concevoir. Les femmes doivent avoir au moins 20 ans et les hommes 24. Les couples doivent avoir un certificat de mariage, qui exige que chaque partenaire ait un hukou approprié, les permis de résidence embarassants qui contrôlent où les gens vivent.

Les résidents de Gaoping, une petite ville dans la province du Hunan, disent que les responsables de la planification familiale ont utilisé les détails de la loi pour confisquer des enfants, même des premier-nés.

Yang Libing et sa femme, Cao Zhimei, tous les deux travailleurs migrants, ont déclaré que leur fille de 9 mois, Ling, a été enlevée en 2005 car, en tant que travailleurs migrants, ils n'étaient pas en mesure de rassembler tous les documents pour enregistrer leur mariage. Les responsables locaux de planification familiale ont attaqué pendant que les vieux parents de Yang étaient en train de la garder.

Ils ont informé le père de Yang que la famille serait condamnée à une amende équivalent à plus de 1 000$, mais que s'il signait un document disant que le bébé n'était pas leur enfant biologique, mais adopté, ils seraient épargnés de l'amende.

«C'étaient des gens que je connaissais. Je leur faisais confiance. Ils m'ont trompé», dit le père, Yang Qinzheng, un membre du Parti communiste qui, quoi que cultivé, n'a pas lu attentivement le document à cause d'une faible vue.

Les fonctionnaires ont alors emmené le bébé à l'orphelinat dans les environs de Shaoyang, promettant de la ramener après que ses papiers d'enregistrement soient déposés. La famille ne l'a pas revue.

Le couple, qui a eu un autre enfant plus tard, un garçon qui a maintenant 3 ans, est encore en deuil de leur fille.

«Tout le monde dans le village l'adorait. Elle avait des yeux grands comme des soucoupes et un sourire pour toutes les personnes qu'elle voyait», a déclaré Cao, la mère. «Je pense à elle tout le temps. Je me demande si elle ressemble à une américaine maintenant».

En tout, disent les habitants, environ 15 bébés ont été confisqués à Gaoping. Un instituteur a aidé les familles des villages des environs de Gaoping à rédiger une pétition en 2006, qu'ils ont soumis à un député de l'Assemblée populaire nationale, un corps législatif de la Chine.

Quand les nouvelles ont été publiées dans le journal South China Morning Post, basé à Hong Kong, certains des officiels de planification familiale ont été réaffectés à d'autres postes, mais personne n'a été arrêtée et aucune des familles n'a récupéré leurs enfants.

«Ils ont toujours leurs emplois. Rien ne s'est vraiment passé pour eux, mais ils ont au moins cessé de voler nos enfants», a déclaré Yang Libing, qui était un chef du groupe.

Mais la pratique continue ailleurs. En décembre dans le comté de Dongkou, à 10 miles de Gaoping, les responsables de la planification familiale ont enlevé un garçon de près de 6 semaines des bras de sa mère, affirmant que la famille devait plus de 2 000$ d'amendes parce qu'il était un deuxième enfant.

«Ils n'ont pas dit ce qu'ils allaient faire avec le bébé, mais simplement qu'ils l'enverraient à l'orphelinat, mais j'ai compris qu'ils avaient l'intention de le vendre», a déclaré le père du bébé, Hou Yongjun, un instructeur de conduite. Incapable de réunir l'argent dans un délai très court, il a téléphoné à toutes les personnes qu'il connaissait, dont un journaliste.

À 10h30 ce soir-là, la femme de Hou a entendu un bruit et a regardé par la fenêtre pour voir deux personnes s'enfuir. Treize heures après qu'il ait été pris, elle a trouvé le bébé sur le seuil, affamé, mais sain et sauf.

Des experts en adoption disent que le système chinois a sérieusement besoin de rectifications.

Deng Fei, un journaliste d'investigation basé à Pékin qui a écrit fréquemment sur la question, estime qu'il devrait avoir plus de surveillance sur l'argent payé par des parents étrangers.

«Cet argent est une opportunité pour les orphelinats et les officiels locaux», a dit M. Deng. «Ça les séduit à aller chercher des bébés à envoyer à l'étranger.»

À Philadelphie, Wendy Mailman, qui a adopté en 2005 de l'orphelinat de Zhenyuan qui a pris des bébés confisqués, questionne maintenant sur tout ce qu'on lui a dit à propos
de la fillette qui a été déclarée par les responsables de l'orphelinat comme étant née en septembre et abandonnée en janvier .

«Pourquoi une mère qui ne voulait pas d'une petite fille serait si cruelle au point d'attendre d'être en plein hiver pour l'abandonner?» dit-elle.

Elle se demande ce qu'elle ferait si elle découvrait que sa fille était l'un des bébés volés. Elle sait qu'elle ne pourrait jamais retourner la fille de six ans américanisée, qui est obsédée par «Bob l'éponge» et qui déteste les classes de culture chinoise auxquelles sa mère l'a inscrite. Mais elle dit: «Je voudrais certainement dire à la famille d'origine que votre fille est vivante et heureuxse, et peut-être envoyer une photo.»

«Ça serait à ma fille de décider plus tard si elle voudrait construire une relation», dit-elle.

Pour de nombreuses familles de naissance, ce serait suffisant.

«Nous ne la ferions jamais faire revenir, parce qu'une fille élevée en Occident ne voudrait pas vivre dans un village pauvre comme ça», dit la belle-mère de Yang Shuiying, Yang Jinxiu.

"Mais nous aimerions savoir où elle est. Nous aimerions voir une photo. Et nous aimerions qu'elle sache qu'elle nous manque et que nous ne l'avons pas jetée."

barbara.demick@latimes.com

Nicole Liu et Angelina Qu du Bureau de The Times de Beijing ont contribué à ce reportage.

Copyright © 2009, The Los Angeles Times

20 sept. 2009

Egypte: 2 couples américains condamnés à la prison pour adoptions illégales

Un tribunal du Caire a condamné jeudi deux couples américains à deux ans de prison 100 000£E (environ 18 150$)par personne pour leur implication dans des adoptions illégales.

Les deux couples, des chrétiens, ont été arrêtés en décembre après que l'ambassade américaine au Caire ait rappporté ses soupçons. Les couples tentaient d'obtenir des passeports américains pour les bébés qu'ils avaient obtenus d'un orphelinat égyptien, avec de faux documents de naissance certifiant que les enfants étaient les leurs.

Sept Égyptiens ont également été condamnés dans cette affaire, dont une religieuse liée à l'orphelinat, des employés de l'orphelinat et un médecin qui a fourni des faux certificats de naissance. Quatre des sept sont toujours en fuite et ont été condamnés par contumace. Les Égyptiens ont été condamnés à une peine d'emprisonnement de deux ans ou cinq ans et des amendes égales à celles des Américains.

Des activistes de la droite confirment que la traite des nourrissons et de jeunes enfants a lieu dans le pays arabe le plus peuplé, et les nourrissons des orphelinats et les bébés des filles de rue sont les plus à risque d'être victimes de la traite, souvent pour des couples infertiles.

L'adoption est interdite par la loi de la charia islamique, sur laquelle beaucoup de lois civiles et pénales de l'Égypte sont fondées. Les autorités judiciaires permettent l'adoption dans certains cas, à condition que le couple adoptant est égyptien et que les enfants ne prennent pas leurs noms de famille. Les mineurs adoptés ne sont également pas autorisés à quitter le pays.

Un avocat américain a indiqué qu'ils feraient appel.

Sources:

Egypt convicts 2 US couples for illegal adoption (World AP, 17 septembre 2009).

Egyptian-US couples jailed over illegal Egypt adoption (Earth Times, 17 septembre 2009).

Egypt court jails U.S. couples over illegal adoptions (Reuters, 17 septembre 2009).

Egypt jails US 'adoption' couples (BBC News, 17 septembre 2009).

Egypte: 2 couples américains condamnés à de la prison pour trafic d'enfants (Google News, 18 septembre 2009).

Egypt jails US couples for adoption (Al Jazeera, 18 septembre 2009).

EGYPT: Two American couples sentenced to two years for illegal adoption (Los Angeles Times, 18 septembre 2009).

Enfants à vendre

Children up for sale (The Sunday Times, 23 août 2009)

La traite d'enfants est en augmentation, avec des adoptions illégales, les transactions commerciales impliquant des enfants, et le recrutement d'enfants pour le travail est répandu.

In the maternity ward of the Mahamodera hospital, Galle, a 22-year-old mother is sobbing uncontrollably, a four-day-old infant in her arms. The mother has been abandoned by her husband, and her own mother has refused to give shelter to mother and child. Fearing she will not be able to support the baby, the mother had agreed to give away her child and is now facing police action.

Earlier, the young mother had been approached by a woman, accompanied by two hospital employees, with an an offer of Rs. 1,000 and a promise to take good care of the child. The mother agreed, realising that this would be the best arrangement for the child. On hearing that her daughter had sold her baby, the young mother’s mother informed the police.

Meanwhile, in Chilaw, two drunken men were arrested while arguing in the street over the sale of an 18-month baby. The men, one from Gampaha and the other from Negombo, were caught in the act of trying to sell the baby for Rs. 10,000.

These are just two instances in a string of cases of child trafficking reported to the police over the past few days.

“The big problem with child labour and child trafficking is that it is hidden and invisible, although the problem is widespread,” says Jagath Wellawatte, chairman of the National Child Protection Authority. “The National Child Protection Authority is cracking down hard on persons involved in child trafficking. We are aware of a rapid increase in the number of illegal adoptions, sale of children, and recruitment of child labour.”

In 2007, a total of 324 cases of violations of children’s rights were reported. The number more than doubled in 2008 to 760 cases. Between January and March this year 255 such cases have been reported.

According to Mr. Wellawatte, the reported cases represented only a fraction of the number of suspected child rights violations occurring around the country.

“Most of the illegal adoptions take place in nursing homes and the maternity wards of hospitals,” he said. “And most of the adoptions take place with the connivance of hospital employees. Single unmarried mothers are prime targets. They are approached as soon as they get admitted to hospital.”

Mr. Wellawatte said the National Child Protection Authority and other child help organisations are asking the management of hospitals and nursing homes to be extra alert and watchful of employees suspected of engaging in child smuggling and child switching.

He said the majority of the willing or unwilling victims of child smuggling were mothers 25 years and under. Those highest on the list of mothers who gave away their infants were overseas-based domestic helpers who had come to Sri Lanka to have their babies; young women living away from home, especially those employed in the trade zones, and sex workers.

“Most of the child traffickers get away, while the mothers end up behind bars. If we can bust the child trafficking racket, the number of such cases will definitely drop,” he said.

Mr. Wellawatte observed that Sri Lanka was lacking in rehabilitation centres for mothers who were victims of child trafficking. He also said that parents who wanted to put their children up for adoption had to join a long waiting list. “The legal adoption process can take up to two or three years,” he said. “It should be a much more speedy process than that.”

According to Mr. Wellawatte, children adopted from low-income backgrounds often ended up as child labour, with the direct involvement of middlemen or child brokers.

“We are aware that certain houses in urban areas have child labourers as young as eight years and even younger. Most of these children are from the estates. Some of them do not even have birth certificates. Some get a monthly pay of about Rs. 2,000, while others get nothing.”

Mr. Wellawatte believes there are about 40,000 children being used for labour in Sri Lanka.
He said many children from the North, especially Mullaitivu and Kilinochchi, have been sold illegally to families in European countries, and that these children were first taken to Singapore and Malaysia. “There was a case of 10 boys who had been smuggled out of the country but we were not able to trace the traffickers,” he said.

Young girls from the Eastern province, especially Trincomalee and Batticaloa, were sent to Middle East countries as housemaids with forged documents prepared by child brokers.

The National Child Protection Authority and other child welfare organisations, assisted by the police and volunteers, are investigating leads to those engaged in child trafficking.

Chine : deux trafiquants de bébés appréhendés

La police du district de Jiading ont arrêté deux personnes qui trafiquaient des bébés et ont sauvé deux nourrissons...

Baby traffickers apprehended

Jiading District police have caught two people trafficking babies and rescued two infants, officers said yesterday.

One mother, from Anhui Province, arrived in Shanghai yesterday to reclaim her one-month-old son, while police are still trying to contact the family of the other baby.

Police were tipped off on July 2 that a non-local man was asking residents in a village whether they need a baby. The suspect allegedly intended to sell a new-born boy for 130,000 yuan (US$19,000).

Police monitored the suspect Ren Jiating and picked him up in a hotel the next day with his accomplice Xie Changcui while they were making a deal to sell the baby.
The two allegedly admitted they recently bought the baby from Chen Yibing in Songjiang District for 12,000 yuan. Police then caught Chen and informed the baby's mother to pick up her son.

The mother, who was an orphan and had been abandoned by her lover just after the birth of her son, was having troubles and couldn't even afford milk powder for her baby.

She wanted to give her baby to a rich family and asked her friend Chen to find such a family. She didn't expect that Chen would sell the baby to the child traffickers Ren and Xie, who posed as a couple.

She came to the police station to take her son back home yesterday. She hugged her son tightly and said she would never send him away again.

Police also learned that the two suspects had bought and sold another boy in Anhui Province before this case.

They went to Anhui Province where they caught the people suspected of buying the baby and rescued the child. The boy is being cared for by local doctors while police try to reach his family.

17 sept. 2009

Encore plus de mensonges: histoire fabriquée par Holt

Ceci est une mise à jour de mon histoire d'adoption que j'ai racontée dans le message blog intitulé Les mensonges derrière mon adoption.

Récemment, une de mes amies, après plusieurs mois d'effort, a obtenu un papier que son agence d'adoption avait "omis" de lui transmettre; un papier contenant des informations importantes prouvant qu'elle a possiblement une sœur qui a été adoptée aux États-Unis. Il se trouve qu'elle a été adoptée par la même agence que la mienne, Holt Children's Service.

Avant d'entamer la recherche de ma famille, je n'avais pas cherché à obtenir de documents car:
  1. Je possédais les documents que mes parents avaient obtenus lors de mon adoption. De plus, les mêmes documents m'ont été remis par Holt une deuxième fois lors du voyage Family Tour organisé par Holt en 1989.
  2. Ces documents ne me donnaient aucune information sur mon identité.
  3. Par conséquent, de mémoire, je possédais plus d'informations sur mon identité et sur ma famille que l'agence n'avait écrit.
Bien que j'ai déjà retrouvé ma famille en 2001 malgré mon passé effacé par Holt, j'étais curieuse de savoir si Holt m'avait caché un document avec plus d'informations à mon sujet.

Je leur ai donc demandé de m'envoyer tous les papiers qu'ils possédaient. Il y avait effectivement un autre papier que je n'avais jamais vu... avec des informations inventées!

Avant de parler de ces autres mensonges qui se trouvent sur ce papier, voici un résumé de mon histoire:
  • J'ai été perdue (été abandonnée) par mon père après une visite chez ma grande sœur à sa nouvelle demeure. J'avais 9 ans (8 en âge occidental).
  • Lieux par lesquels on m'a fait passer par: station de police 1, station de police 2, centre pour enfants perdus, orphelinat X, orphelinat Saint-Paul (où j'ai été immédiatement pris en charge par Holt Children's Service)
  • J'ai dit à tout le monde que j'avais perdu mon père en allant visiter ma deuxième sœur.
  • Je leur ai donné le nom de la ville de ma nouvelle demeure, ainsi que l'adresse complète de mon ancienne maison à Séoul.
  • Je leur ai dit que je savais retrouver ma nouvelle maison à partir de là.
  • Je leur ai aussi dit de m'emmener à cette adresse qui se trouvait près de la maison de ma sœur aînée.

"Informations" contenues dans les papiers que je possédais déjà:
  • Parents inconnus
  • Abandonnée
  • Date de naissance (fabriquée alors que j'avais donnée ma date à Holt)
"Informations" sur mes antécédents familiaux contenues dans le papier que j'ai obtenu récemment.




Traduction:

La mère de Myung-Sook est décédée. Quelques temps après la mort de sa mère, l'enfant est arrivée à Séoul avec son père, qui a quitté sa ville natale à cause de ses difficultés financières. Pendant un certain temps, il a travaillé comme un ouvrier, mais son revenu était très faible. Puis, son père a disparu laissant Myung-Sook dans un pensionnat. Après avoir attendu deux ou trois jours que le parent revienne, le propriétaire a référé l'enfant au Centre des enfants perdus; c'était le 10 septembre 1974. Elle a été ensuite transférée à l'orphelinat Saint-Paul, le 28 janvier 1975. Myung-Sook dit qu'elle n'a ni frère, ni sœur. Elle ne se rappelle pas non plus où elle a vécu avant d'arriver à Séoul.

Seule la première phrase et les dates de placement sont vraies. Pour que les dates de placement soient vraies, Holt a certainement obtenu ces dates auprès de l'orphelinat X.
Remarquez que selon Holt, les endroits par où j'ai passé sont:
Pensionnat, centre pour enfants perdus, puis orphelinat Saint-Paul.

Non seulement la Holt a inventé une histoire, elle a aussi pris soin de ne pas mentionner l'orphelinat X.

Au moment où j'ai lu mes papiers d'adoption la première fois, j'avais déjà oublié le nom de mon premier orphelinat. À deux reprises (en 1977 et 1989), Holt et Saint-Paul ont refusé de me donner le nom. En 2001, j'ai insisté et spécifié que mes parents adoptifs étaient morts; Saint-Paul a accepté de me donner le nom de mon premier orphelinat (que j'ai à nouveau oublié).

Le document de cet orphelinat contient quelques unes des informations que je leur avais données moi-même: adresse de mon ancienne maison à Séoul, le nom de la ville où j'habitais, le mon de mon père.


16 sept. 2009

La vraie face de l'adoption éthiopienne

Fly Away Children

Un documentaire d'Andrew Geogheganqui, diffusé sur ABC le 15 septembre 2009.

C'est un documentaire important que tout le monde devrait regarder, particulièrement les personnes qui considèrent adopter un enfant de l'Éthiopie ou de tout autre pays en développement.

La vidéo peut être vue sur ABC News. La transcription se trouve sur le site après le résumé.

Traduction approximative du résumé du vidéo

La plupart des adoptions africaines n'ont pas une fin hollywoodienne. Une enquête d'un correspondant à l'étranger en Éthiopie expose un commerce florissant de l'adoption internationale hors de contrôle - les mères dupées à abandonner leurs enfants et certaines familles étrangères incertaines si leur enfant adopté était vraiment un orphelin.

Depuis qu'Angelina Jolie a adopté sa fille Zahara en 2005, le nombre d'Américains qui adoptent des enfants éthiopiens a quadruplé.

Une obsession des médias populaires avec des célébrités qui adoptent des enfants en Afrique a abouti à une file d'attente d'étrangers adoptant qui traitent avec des représentants d'adoption opportunistes opérant dans un vide réglementaire. En Éthiopie - et au-delà - cela a créé un désordre déchirant.

Les adoptions internationales pourraient sembler une solution idéale à la privation épouvantable parmi les jeunes en Éthiopie et les circonstances souvent impossible qui confrontent les parents qui essaient de nourrir et d'élever leurs enfants.

La réalité, cependant, est loin d'être idéale.

Certains parents adoptifs soupçonnent ou découvrent que le nouvel enfant qu'ils ont recueilli n'est pas un orphelin contrairement à ce qu'on leur avait dit. L'enfant pourrait également avoir une litanie de problèmes de santé qui avaient été cachés par des fonctionnaires corrompus.

De plus, de nombreux parents ou tuteurs éthiopiens qui "renoncent" pourraient avoir été dupés à abandonner leurs enfants grâce à un processus sans cœur appelé "harvesting" (récolte) et ne peuvent espérer rétablir le contact avec eux.

L'Éthiopie a 5 millions d'orphelins ayant besoin de foyers et les États-Unis ont des millions de foyers qui ont besoin des bébés. Le correspondant de l'Afrique et Andrew Geoghegan et la productrice Mary Ann Jolley, découvrent que ce n'est pas une simple équation mathématique ou un jeu de somme nulle. Il n'existe pratiquement aucune réglementation gouvernementale ou de maintien de l'ordre dans le processus. De nombreuses agences d'adoption internationale faisant clignoter leurs qualité chrétiennes profitent de la situation. Corruption, fraude et tromperie sont monnaie courante.

Le correspondant à l'étranger suit un couple de la Floride dans leur mi-cinquantaine lors de leur voyage dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, pour prendre leurs trois enfants adoptés, âgés de trois, quatre et six ans. C'est un moment à vous déchirer les tripes quand ils rencontrent la mère biologique qui est venue à l'orphelinat pour dire un dernier adieu à ses enfants. Cette transaction semble être tout à fait dans le règles, mais il est trop fréquent que les parents éthiopiens abandonnent leurs enfants pour l'adoption internationale après avoir été contraints par des agences d'adoption.

Le Correspondent à l'étranger enquête sur les activités de l'une des plus grandes agences américaines qui opèrent en Éthiopie. Dans un village isolé dans le sud du pays, l'agence recrute ouvertement des enfants avec parents. Chaque enfant proposé à l'adoption est ensuite filmé pour un catalogue sur DVD qui à son tour sera expédié aux potentiels parents adoptifs .

À l'autre bout du monde en Californie, une mère d'un enfant - à la recherche d'un frère pour son fils - a choisi à partir d'un catalogue sur DVD de l'agence CWA. Le baratin publicitaire de l'agence promet un enfant en bonne santé, abandonné, mais ça ne pouvait pas être plus éloigné de la vérité. Son histoire est tragique et inquiétante et expose le manque de cœur des business de l'adoption internationale à but lucratif.

Un groupe de mères en deuil qui ont abandonné leurs enfants pour l'adoption internationale se réunissent à un orphelinat pour raconter leurs histoires. Tous affirment que les agences d'adoption leur ont dit qu'ils recevraient des informations régulières sur le parcours et le bien-être de leurs enfants, mais elles n'ont rien entendu.

C'est édition du Correspondant à l'étranger qui fait réfléchir et qui doit être regardé par quiconque qui songe à adopter un enfant d'un autre pays ou qui a célébré la conscience sociale apparente de la crème de Hollywood.

Message blog mis à jour 21 septembre 2009.

Ethiopian children exploited by US adoption agencies, Écouter l'enregistrement de l'émission sur Radio National

A Heartbreaking Assignment , article de Mary Ann Jolley dans ABC News

15 sept. 2009

Un couple américain voulait adopter un garçon pour en faire un domestique

Craig et Cynthia Coates voulaient adopter Anil, un garçon de l'Inde, souffrant de troubles mentaux.

Le gouvernement avait approuvé leur demande, mais le tribunal indien a renversé cette décision, en raison du fait que le couple avait l'intention de l'utiliser comme une "aide domestique".

Le juge a questionné le couple, tous les deux âgés de 50 ans, pour savoir pourquoi ils voudraient adopter un enfant handicapé mentalement alors qu'ils avaient déjà trois enfants, dont un fils.

Leur intention aurait été de l'utiliser comme "aide à domicile" parce que Craig Coates est atteint de paralysie cérébrale et que son épouse, travaillant comme infirmière, est débordée par son travail et sa responsabilité de s'occuper de son mari.

Pour plus de détails, lire l'article suivant publié sur The Gazette.

U.S. couple wanted to adopt Indian boy as servant, court hears

Agence France-Presse. September 1, 2009

NEW DELHI - An Indian court rejected an American couple's bid to adopt a mentally challenged child on the grounds that they intended to use him as "domestic help," a report said Tuesday.

The Delhi High Court upheld a decision by a lower court to overturn the government's approval of the adoption by Craig and Cynthia Coates, and fined them 20,000 rupees ($400 US) for "abuse of the process of law," according to the Press Trust of India new agency.

The judge questioned why the couple, who are both 50 years old, would want to adopt mentally handicapped Anil when they already had three children, including a son.

Declaring their appeal "frivolous and bogus," Justice V.B. Gupta said that "the need for them to expand their family further at this stage does not sound very convincing."

He said their intention was to use the boy as "domestic help" because Craig Coates had cerebral palsy and his wife, who worked as a nurse, was overwhelmed by her job and the responsibility of caring for her husband.

"The real intention of the Coateses in adopting the child, who is suffering from mental delays, is to exploit him," Gupta said.

Nine-year-old Anil was found abandoned in New Delhi in 2006 and registered for adoption by the state's Child Welfare Committee.

The government said it had no objection to the adoption, but the Delhi District Court rejected their decision.

The Coateses were said they wanted to adopt Anil as he had been rejected by Indian families because of his disability, and that Cynthia was qualified to care for him.

© Copyright (c) AFP


Autre article:


Adoption plea of US couple rejected by HC (The Times of India, 1 septembre 2009)

Trafic de bébés au Ghana à la hausse

Baby Harvesting (Récolte des Bébés) est l'acte de leurrer les jeunes adolescentes qui sont en difficulté économique vers les villes au nom de l'adoption. Ces jeunes filles qui ne se méfient de rien, sont habituellement gardées dans des maisons où les hommes sont disposés à avoir des rapports sexuels avec elles jusqu'à ce qu'elles tombent enceintes. Généralement, on leur fournit les soins prénatals jusqu'à leur accouchement, après quoi les bébés sont arrachées de ces malheureuses filles qui sont ensuite payées, selon M. Eric Boakye Peasah, le directeur de de la lutte contre la traite, de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Cela n'est pas encore arrivée au Ghana, mais les Ghanéens ont été invités à travailler collectivement pour anticiper à ce nouveau phénomène de trafic des humains qui a lieu présentement au Nigéria.

Ce qui se passe aussi au Nigéria, est cet acte incroyable appelé "toucher". Avec ces adultes sans minimum de conscience qui se transforment en "gynécologues" et examinent les parties génitales des filles. Celles qui dont les organes géniaux sont jugés "appropriés" sont adoptées et quand elles deviennent des adolescentes, elles sont poussées à la prostitution.

Source:
Baby trafficking in Ghana on the increase (The Sikh Times, 22 juillet 2009).

Voir aussi:

Bébés fabriqués pour la vente

D'autres usines à bébés sont découvertes

Phillipines: traite des humains par le biais des adoptions illégales à la hausse

Il y a eu une escalade récente dans les activités de trafic d'enfants pour le placement international, a dit Rafael Tinio de l'Inter-Country Adoption Board (ICAB), mercredi.

Tinio a déclaré qu'il y a des gens qui utilisent la loi autorisant les couples de l'étranger à adopter un enfant aux Philippines, à condition d'avoir résidé dans le pays pendant au moins trois ans. Il a dit qu'ils emmènent l'enfant en dehors du pays grâce à un visa touristique de façon à échapper aux autorités.

"En agissant ainsi, ils ne révèlent pas que l'enfant est adopté. Il y a ceux qui y arrivent en conspirant avec un travailleur social, qui produit alors de faux documents", a déclaré Tinio dans les coulisses lors d'un entretien de la 10ième Consultation mondiale du Child Welfare Services.

Tinio a en outre révélé que les trafiquants se font passer pour des parents "adoptifs", plus souvent qu'autrement, et cherchent des gains financiers de l'enfant.

"Ces enfants qui sont transportés illégalement finissent généralement dans l'esclavage par les blancs, la prostitution ou un travailleur domestique. Dans le pire des cas,ils sont soumis à l'extraction d'organes", dit-il.

Au milieu de la sombre situation, l'ICAB a signé un mémorandum d'entente sur la coopération et les services gouvernementaux qui touchent directement les droits des enfants avec sept organismes gouvernementaux.

Suite dans l'article original Human trafficking via illegal adoption on the rise in RP (The Manila Times, 20 août 2009).

Autre article:


Signed adoption pact to stop trafficking (Global nation inquirer, 21 août 2009).

14 sept. 2009

Un adopté adolescent trouve réponses, mystère en Chine



Jin Gaoke embrasse son fils, Christian Norris (né Jin Jiacheng) qui a été adopté par une famille américaine il y a huit ans. La réunion a eu lieu le 29 août dans une chambre d'hôtel de Bejing. (Photo sur Los Angelos Times)

Il y a trois ans, Christian Norris, maintenant âgé de 17 ans, a demandé à sa mère adoptive, Julia Norris, de retrouver ses parents biologiques.

Ce qu'ils connaissaient de son passé était une histoire d'abandon: "Le garçon avait près de 6 ans quand il a été abandonné en 1998. La police l'a trouvé sous un pont à Luoyang, une ville dans l'est de la Chine. Étant incapables de savoir comment il arrivé là, ni d'où il venait, les policiers l'ont déposé dans un orphelinat de la ville."

Christian avait aussi quelques souvenirs de sa tendre enfance.

Cet été, sa mère adoptive a réussi à trouver les parents biologiques grâce à une recherche sur l'internet qui l'a mené sur le site web Baobeihiujia (Bébé rentre à la maison), site chinois qui aide des parents chinois à chercher leurs enfants disparus.

L'histoire de l'adoption de Christian a un point commun avec le mien. Il s'avère que Chritian, né Jin Jiacheng, n'avait pas été abandonné. Son père l'avait perdu alors qu'ils voyageaient en autobus.

Les retrouvailles entre Christian et ses parents biologiques ont eu lieu dans une chambre d'hôtel de Beijing bondée de sympathisants et des médias sur place pour assister à l'événement pratiquement sans précédent. (Voir le film paru dans
CNN )

Le cas de Christian est inhabituel à plusieurs égards: C'est un garçon, alors que la plupart des adoptions chinoises impliques des filles abandonnées en raison de la préférence pour les garçons et la politique gouvernemental de l'enfant unique. Et contrairement à la plupart des adoptés, qui ont été abandonnés (ou enlevés) bébés, il a vécu avec sa famille jusqu'à ce qu'il ait près de 7 ans, le laissant avec des souvenirs fragmentaires qui sont devenus des indices essentiels pour la recherche de sa famille.

Ses parents biologiques étaient des chercheurs médicaux, plus instruits que la plupart de ceux abandonnent leurs enfants, et il a été possible de les trouver sur l'Internet.

Sources:

A new mission to China (The Baltimore Sun, 23 août 2009).


Adopted Teen Christian Norris Finds His Biological Parents (AOL News, 28 août 2009)

Adoptee revisits Chinese birth family (The Baltimore Sun, 31 août 2009)

In China, a US adopted teen find his roots (reportage CNN, 2 septembre 2009).

Adopted teen finds answers, mystery in China (Los Angeles Times, 30 août 2009)

11 sept. 2009

Guatemala: des enfants volés puis vendus à l'étranger par des soldats

Traduit de l'article Guatemalan soldiers sold children in war - gov't publié dans Reuters, par Sarah Grainger, le 10 septembre 2009.

Des soldats guatémaltèques ont vendu des enfants pendant la guerre - rapport du gouvernement

Au moins 333 enfants et probablement des milliers d'autres ont été enlevés par les forces de sécurité guatémaltèques et vendus à l'étranger durant la guerre civile de 36 années, dit un rapport du gouvernement le jeudi.

Des soldats et des policiers ont tué les parents des enfants, menti sur la façon dont ils avaient été trouvés et les ont remis aux foyers tenus par l'État pour la vente à des parents adoptifs des États-Unis et de l'Europe, dit le rapport, qui était basé sur les archives gouvernementales.

Les archives du département de la protection sociale de la présidence guatémaltèque montrent des centaines d'enfants dont les parents ont été tués par l'armée ou qui ont été enlevé de force à leurs familles et ont été placés en adoption avec de faux papiers.

"Certaines des personnes impliquées dans l'organisation de ces adoptions ont fait du processus, une affaire très lucrative pour eux-mêmes, et avec cela à l'esprit, ils ont donné priorité aux adoptions internationales", ont dit Marco Tulio Alvarez, l'auteur du rapport et le directeur des archives, lors la conférence des nouvelles.

À la fin de la guerre en 1996, le Guatemala était la deuxième plus grande source d'enfants adoptés à l'étranger après la Chine, mais les chiffres ont chuté après que le gouvernement ait resserré la réglementation en 2007.

Chercheurs ont étudié 333 cas pour ce rapport préliminaire sur les adoptions au cours de certaines des années les plus violentes de la guerre, entre 1977 et 1989, après l'archive a été ouverte par le président Alvaro Colom an dernier.

Les enquêteurs ont étudié 333 cas pour ce rapport préliminaire sur les adoptions au cours des quelques unes des années les plus violentes de la guerre, entre 1977 et 1989, après les archives aient été ouvertes par le président Alvaro Colom l'an dernier.

Environ 250 000 personnes, essentiellement des Indiens Maya, sont morts dans la guerre entre les gouvernements successifs de droite et les insurgés de gauche, qui a pris fin avec la signature des accords de paix soutenus par la NU en 1996.

Les groupes des droits l'homme espèrent que des dizaines de personnes puissent être poursuivis en justice, en se basant sur le nouveau rapport. Il pourrait avoir des milliers d'autres cas, mais les documents n'ont pas survécu comme preuve.

Bernabe Gutierrez avait 3 ans quand sa mère a été tuée par des soldats et son père a enfui au Mexique en 1980.

Lui et ses trois frères et soeurs ont été pris par un pasteur local, puis séparés. Gutierrez et sa sœur sont restés au Guatemala et un frère a été adopté en Italie. Le frère cadet de Gutierrez n'a jamais été retrouvé.

"(Je suis) très triste, dévasté, parce qu'il est inacceptable que des hommes armés puissent venir dans une maison et prendre la vie des gens sans défense comme ils ont fait", a déclaré Gutierrez, qui a été réuni avec quelques membres de sa famille.

Des experts travaillent également sur la numérisation des archives et pour les rendre publique une énorme archive de millions de documents qui ont été découverts, couverte de poussière et de crottes de chauve-souris, dans un entrepôt de la banlieue de la ville de Guatemala il y a quatre ans.

Cette énorme trace écrite contient tout, des tickets de stationnement aux mandats d'arrêt et pourrait aider poursuivre des anciens policiers qui ont tué des militants et des dirigeants syndicaux pendant la guerre civile.

L'argent joue un rôle trop important dans l'adop tion

Traduit de l'article Money plays too big a role in adoption publié sur Radio Netherlands,le 28 août 2009 par Maurice Laparlière.

Elle dit qu'elle est lasse de se battre et très déçue par tous les méfaits qu'elle a découverts par hasard au cours des dernières années. Cette semaine, Ina Hut, directrice de Wereldkinderen (Enfants du Monde), la plus grande agence d'adoption dans les Pays-Bas, dit que ça suffait. Elle remet sa démission de protestation contre la façon dont les choses sont gérées dans le monde de l'adoption internationale des enfants.

Aux Pays-Bas il y a plus de 30000 enfants adoptés à l'étranger. Dans les premières années, l'adoption internationale a été légalisée au milieu des années 1970, les enfants venaient principalement de la Corée du Sud, de l'Indonésie et de l'Inde. Dans un nombre relativement élevé de cas les motivations des parents adoptifs étaient idéalistes. "Même si tu peux sauver simplement l'un d'entre eux", était une déclaration qu'on entendait beaucoup à cette époque, se référant à des enfants qui menaient une vie misérable, par exemple, dans la prostitution ou dans des foyers appauvris pour enfants .

Les enfants de la Chine

Aujourd'hui, la plupart des enfants viennent de Chine. L'attitude de beaucoup ceux qui désirent devenir parents a changé radicalement au cours des 30 dernières années, affirme la directrice de Enfants du Monde, Ina Hut:

"Ceux qui désirent devenir parents ont des désirs très forts, et je comprends cela. Tout le monde a le droit de vouloir des enfants, mais vous n'avez pas le droit aux enfants. Les enfants ont le droit aux parents. Le droit aux enfants n'existe pas sur cette planète.

Pour moi, la goutte qui a fait déborder le vase était une réunion politique importante en juin. Une fois encore, il est devenu évident que dans le débat autour de l'adoption internationale, ce ne sont pas les intérêts des enfants qui viennent en premier, mais dans les intérêts des futurs parents, ou des couples homosexuels qui veulent adopter, et aussi dans les intérêts publicitaires du Pays-Bas et ceux des politiciens qui ont peur de perdre des votes. Tous les intérêts autres que ceux de l'enfant".

Fils volé

Il y a environ sept ans, Ina Hut a quitté son emploi en tant que directrice d'université et est entrée dans le monde d'adoption où elle a été stupéfiée par le rôle important joué par l'argent. Selon elle, les Américains en particulier sont prêts à payer beaucoup d'argent pour couvrir les dépenses de l'adoption d'un enfant. Par conséquent, un nombre relativement élevé d'enfants sont accordés aux États-Unis.

On dit que de gros montants d'argent encouragent le commerce d'enfants; la Chine est bien connue pour cela. Une mère chinoise dont le fils a été volé explique ce que c'est que d'avoir à travailler tous les jours dans le magasin où son enfant a disparu:

"Nous n'avons pas le choix. Nous ne pouvons pas partir d'ici, parce que imaginez qu'il essaie de rentrer et que nous serions déjà partis. Pas question... "

Manque de communication

Mais il y a plus, dit Ina Hut. Un foyer pour enfants qui offrent des enfants pour l'adoption peuvent souvent donner plus d'informations sur l'identité d'un enfant qu'ils ne le font maintenant. Cela s'applique à la Chine, mais aussi à de nombreux autres pays. Et le gouvernement néerlandais a agi avec mollesse contre ce manque de communication. Le ministère de la Justice reconnaît que la Chine en particulier dispose d'un système d'adoption fragile, mais dans l'ensemble elles le jugent satisfaisant avec de bonnes intentions.

"Si vous examinez la somme d'argent impliquée dans l'adoption internationale ... investissez la dans les pays mêmes et voyez si les enfants peuvent être pris en charge là-bas, dans un bon foyer ou avec la famille ou avec des amis. La grosse sommes d'argent devrait être retirée du système. Si, après une longue recherche, il n'y a pas d'autre solution pour un enfant qui n'a pas de parents pour les élever, alors l'adoption est une excellente réponse. Mais seulement en tout dernier recours"

"embêtant"

Ina Hut a eu beaucoup de réactions des parents d'accueil néerlandais à l'annonce qu'elle se retirait. Un grand groupe pense qu'il est bon qu'elle réclame plus de transparence, parce qu'aucun parent ne voudrait d'un enfant volé. Un autre groupe dit qu'ils ne peuvent pas s'identifier à l'image "d'être un embêtant" et "d'être si obsédé par le désir d'avoir un enfant ça ne les dérange pas si quelques règles sont violés". La procédure d'adoption prend souvent des années et comporte un grand nombre de règles. Suffisant pour rendre la procédure équitable, disent-ils. Et comme il y a 30 ans, on entend souvent le refrain: "Même si on aide juste un seul..."

*****

Autres articles et informations additionnelles (trouvées sur United Adoptees International et Research-China.org)

La directrice de la plus grande agence d'adoption des Pays-Bas, démissionne après une pression du gouvernement néerlandais de garder silence à propos des scandales d'adoption en Chine.
Ina Hut, la directrice de Wereldkinderen (Enfants du Monde), affirme que l'Autorité Centrale des Pays-Bas l'a forcée à arrêter toute enquête sur les scandales des adoptions chinoises parce que cela pourrait nuire à la relation de la Chine avec les Pays-Bas. En raison de la relation de plus en plus difficile entre Mme Hut et le gouvernement néerlandais, notamment en ce qui concerne de garder un un aperçu transparent de la procédure d'adoption concernant les adoptions chinoises, elle ne pouvait continuer son travail avec "une bonne conscience", a-t-elle dit dans une interview à la télévision ce soir.

Hut dit que l'intérêt économique et les pressions des futurs "parents adoptifs" pour avoir des enfants prévalent plus que l'intérêt des enfants. Après presque sept années de combats contre le système corrompu, de l'intérieur, elle est fatiguée, dit Ina Hut dans Trouw ce matin.

Le ministère de la Justice a déclaré dans une réponse officielle de la démission de Hut, qu'elle voulait faire une "enquête clandestine" et que cette activité risque de compromettre les relations avec la Chine. Ina Hut répond que: elle n'a jamais parlé d'une opération secrète, mais elle voulait juste avoir une réponse claire des deux autorités centrales à propos des enfants volés et "trafiqués" de la Chine. En raison de la situation confuse après la visite de l'Autorité centrale néerlandaise en Chine et les messages continuels sur les enfants volés de la Chine,Ina Hut a remis en question les adoptions en provenance de Chine. Enfants du Monde a cessé les adoptions de la Chine cette année, à l'exception des soi-disant "enfants ayant des besoins spéciaux".

La dernière chose qui a poussé Hut à démissionner était un "Jeudi Noir", le 11 juin de cette année. Le jour, quand il est devenu clair que le parlement choisissait l'intérêt des futurs parents et le lobby des homosexuels aux Pays-Bas. Après l'intimidation de Hut par des employés du ministère de la justice l'an dernier lui disant d'arrêter de "fouiner" concernant les adoptions chinoises et le Jeudi Noir, la patience Hut avait atteint sa limite et elle a décidé de démissionner.

Le problème découle des confiscations de la planification familiale de Gaoping signalées par le réseau Netwerk dans les Pays-Bas au début de l'année dernière, ainsi que le scandale Hunan Baby-Buying en 2005. Suite à la publication d'un reportage du Ministère de la justice néerlandais , la directrice Hut est allée en Chine pour mener sa propre enquête indépendante. Avant qu'elle ait pu émettre un rapport, le gouvernement chinois a notifié au ministère de la justice néerlandais que les enquêtes donneraient lieu à des sanctions commerciales contre les Pays-Bas, spécifiquement le porc néerlandais.

*****

Voir aussi:

vidéo youtube: Directeur adoptieorganisatie stapt op na intimidatie

Frustrated adoption agency chief resigns

Adoption boss says ministry puts trade before children

Articles sur United Adoptees International

Libéria: qu'arrive-t-il à l'enfant lorsque l'adoption échoue?

Traduit de l'article Liberia: What happens to the Child When Adoption Fails? publié le 17 août 2009, sur le site The Liberian Journal par Heather Cannon-Winkelman

Libérie: qu'arrive-t-il à l'enfant lorsque l'adoption échoue?

Apprécions-nous vraiment tous les enfants indépendamment de leur situation ou condition? Depuis plusieurs années, j'ai réfléchi sur cette question, écoutant le débat hautement médiatisé de pro-vie versus pro-choix et je me suis demandée pourquoi il n'y a pas d'attention du public pour le grand nombre d'enfants qui ont été avortés par la société humaine. Eh bien, récemment, j'ai remarqué que cette forme d'avortement se produit de plus en plus avec les enfants dont les adoptions ont été dissoutes. Dans ces cas, les enfants sont rejetés à cause de problèmes de comportement violent -généralement qualifiés de "Trouble réactionnel d'attachement"- résultants souvent des traumatismes émotionnels non traités. Ces enfants abandonnés, qui sont généralement plus âgés et d'une autre ethnie ou nation, sont placés dans le système américain de familles d'accueil déjà surchargé; ou pour l'adoption internationale, ils sont retournés dans leur pays d'origine avec aucun système adéquat pour assurer qu'ils sont sains et saufs ou convenablement soignés.

J'écris ce message pour partager à propos d'un problème croissant qui se produit sans aucun contrôle réel ou système de surveillance pour suivre le nombre d'adoptions qui ont été dissoutes et pour veiller à ce que les droits fondamentaux des enfants sont respectés. Ce message sera axé sur la question "Qu'est-ce qui se passe à l'enfant lorsque l'adoption échoue?", en utilisant une histoire factuelle pour illustrer comment un enfant libérien déjà traumatisé a été encore plus blessé par son adoption dissoute. Toutefois, avant de commencer avec le but de ce message, je voulais partager mon expérience avec les adoptions qui m'a amenée à écrire sur cette question très importante.

Depuis mon jeune âge, j'ai vu et vécu le côté sombre de l'adoption trop de fois. Enfant, j'ai découvert comment deux frères d'âge préscolaire sont passés d'un foyer physiquement violent à un foyer émotionnellement négligent. Ils ont été adoptés par un couple sans enfant, qui plus tard ont pu donner naissance à deux enfants. Après la naissance de leurs enfants biologiques, ces deux frères ont souvent été verrouillés à l'extérieur et je me souviens de les entendre frapper à la porte de leur maison demandant: "Maman, je peux entrer maintenant." Le frère aîné, qui semblait le plus souffrir des traumatismes, a enfin soulagé sa douleur en se suicidant dans sa mi-vingtaine.

Adulte, j'ai été témoin de douleur émotionnelle d'une crise d'identité de l'adopté de la personne à laquelle je me suis consacrée près de 20 ans de ma vie. Il a dû vivre avec le fait qu'il a été adopté deux fois au cours de ses neuf premiers jours de vie, parce que la famille adoptive l'a rejeté pour ne pas s'intégrer dans leur communauté. Ce rejet a été surtout parce qu'il fait en partie amérindien. Il a en outre été stigmatisé avec l'adoption, quand il s'est vu refuser le droit d'obtenir son certificat de naissance réelle, ou même voir son dossier d'adoption pour en apprendre plus sur ses parents naturels [1].

Depuis 2005, j'ai observé et expérimenté le côté hideux de l'adoption internationale du Libéria. Ce pays fait partie d'une longue liste de pays en développement déchiré et appauvri par la guerre qui ont été exposés à des pratiques abusives d'adoption causant trop d'enfants à souffrir de cette industrie non réglementée générant des milliards de dollars. En fait, le Libéria a imposé un moratoire sur les adoptions internationales, le 26 janvier 2009 à cause des allégations de mauvaise gestion et de corruption. Cette interdiction dans tout le pays sera en vigueur jusqu'à ce qu'une nouvelle loi nationale [2]-The Child Act- soit approuvée par le gouvernement pour les adoptions internationales, et aussi la ratification des lois internationales telles que La Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale et le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie infantile(OP-CRC).

Je pourrais continuer encore et encore sur les questions plus larges de l'adoption internationale à partir des recherches en cours que j'ai menées depuis juillet 2008. Toutefois, ce message est axé sur la façon dont les enfants sont affectés par les échecs d'adoption. C'est une préoccupation qui nécessite une attention de tous ceux qui sont impliqués dans l'adoption, parce que c'est une réalité pour les enfants qui ont subi une dissolution. Ce message n'est pas un forum anti-adoption, mais est plutôt centré sur ce qui est le mieux pour ces ces enfants tristement abandonnés et oubliés.

Pour mieux comprendre l'impact que d'une adoption dissoute sur un enfant, je vais commencer par une vraie histoire d'un garçon libérien, maintenant adolescent, qui n'était pas seulement une victime de la guerre civile du Libéria, mais aussi une victime de l'adoption internationale. J'ai choisi d'omettre toute information d'identification, parce que l'attention se porte ici sur ce qui peut être fait pour résoudre ce problème sans cesse croissant. Ensuite, je vais terminer avec une certaine analyse des raisons pour lesquelles ce problème se passe et comment il passe inaperçu.

Un garçon libérien: une victime de la guerre et une victime de l'adoption

Il s'agit d'une histoire d'un garçon préadolescent qui a été adopté en 2007 du Libéria par une famille américaine et comment son adoption a été dissoute dans les six mois après l'avoir amené aux États-Unis. Ce garçon est né dans un pays éprouvant une guerre civile brutale qui a duré 14 ans jusqu'à ce qu'il prenne fin en2003.

Pendant la guerre civile au Libéria, les chances de survie d'un enfant étaient au plus sinistre parce que l'accès à la nourriture, la médecine et la sécurité n'étaient pas évaluables. Et pour ce garçon en particulier, sa vie a tragiquement approché les statistiques des morts de la guerre du Libéria. C'était en un jour fatidique, ce garçon alors bébé a été grièvement blessé par une balle tirée d'un canon propulsé rapidement vers lui avant de percer à travers son crâne et cerveau encore développement. Cette balle est restée logée dans sa tête parce que les services médicaux n'étaient plus capables d'effectuer une telle opération délicate. C'est un miracle que ce garçon ait seulement survécu, et pour même marcher et parler après avoir connu une telle blessure grave et dangereuse.

Comme la guerre a effondré le système de soins médicaux au Liberia, il était difficile pour quiconque d'évaluer la gravité de ses blessures liées à son état physique, mental et émotionnel, mais il y avait quelques différences notables qui est devenu apparent alors que d'autres n'avaient pas encore été révélées. Physiquement, les muscles atrophiés avaient légèrement atrophié sur un côté de son corps. Mentalement, il y avait des signes que son développement de l'apprentissage serait retardé ou limité. Émotionnellement, d'abord il est apparu comme un garçon calme et réservé, mais plus tard, de nombreux traumatismes cachés allaient bientôt faire surface et parfois, devenir soudainement un volcan en feu.

Comme la nation commençait à s'occuper des dégâts après la guerre civile ait totalement détruit l'infrastructure laissant de nombreux Libériens dans l'extrême pauvreté, les chances de survie de ce garçon étaient toujours critique. La condition appauvrie d'après-guerre de père [3] le laissait dans l'incapacité de subvenir ou de prendre soin de son enfant avec des besoins spéciaux. Ce père était vraisemblablement accablé de soucis pour le bien-être de son fils et de désespoir parce qu'il n'y avait pas d'espoir pour son avenir. Toutefois, il trouverait bientôt un soulagement quand il a appris sur l'adoption. Son fils a été éventuellement placé dans une famille américaine qui semblait désireux et prêt à aider ce garçon spécial.

Après avoir rempli la paperasse et les documents judiciaires du pays, il était maintenant temps pour ce garçon d'être uni à sa nouvelle famille. Le père adoptif est arrivé seul au Libéria en juillet 2007, pour compléter visa de voyage son nouveau fils avant de le ramener chez lui au reste de la famille américaine l'attendant avec impatience. Les premiers instants où le parent et l'enfant se rencontrent sont remplis à la fois d'excitation et d'anxiété. Et comme tant d'autres nouveaux parents adoptifs, ce père était ravi quand il est devenu clair que ce garçon était son nouveau fils.

Dans les deux prochaines semaines où le visa de voyage était en traitement, ce nouveau lien père-fils avait eu le temps de devenir plus solidaire. C'était pendant ce temps que le père adoptif pouvait également évaluer l'état de son fils adoptif. Ce père adoptif, qui était pleinement conscient de la blessure de son fils, faisait part de ses raisons d'adopter ce garçon en disant aux gens que "Dieu a mis à cœur d'adopter et d'aider cet enfant." Il parlait aussi ouvertement d'avoir son nouveau fils évalué par des chirurgiens pour voir si la balle pouvait être enlevée et des quelques ressources pour aider à surmonter ses problèmes de développement. Il semblait prêt à relever les nombreux défis, connus et inconnus, pour cet enfant enfants traumatisé physiquement et émotionnellement alors que lui et son fils adoptif se préparaient à commencer leur voyage de retour aux États-Unis

Quelque temps après son arrivée aux États-Unis, ce garçon a été évalué et jugé admissible à recevoir la chirurgie réparatrice qui a réussi à enlever la balle de sa tête. Dès ce moment, il semblait que le passé tragique de cet enfant était terminé et une nouvelle vie allait commencer. Néanmoins, un jour tragique, ce garçon allait devenir douloureusement agité et ensuite menacé la vie de sa famille et la sienne. On ignore si cela s'est produit plusieurs fois, ou si cela a été causé par des lésions cérébrales et des traumatismes émotionnels probables résultant de sa blessure. Sans tenir compte de ces inconnues, la famille était prête à dissoudre son adoption dans les six mois suivant son accueil.

D'abord il y eut des tentatives pour le faire réadopter dans d'autres familles adoptives d'enfants libériens aux États-Unis, mais elles ont été infructueuses. Ainsi, au lieu de le mettre dans le système de placement des États-Unis, il a été renvoyé au Libéria à la fin 2008 ou début 2009. Actuellement, il vit dans l'enceinte de l'agence qui l'avait placé en adoption et l'environnement là n'est pas favorable à la vie au foyer aimant avec des parents aimants et soignants. De plus, il ne reçoit pas d'assistance émotionnel pour surmonter ce qui est probablement un syndrome de stress post-traumatique.

Son avenir est inconnu et ses chances pour une nouvelle adoption sont peu probables avec le moratoire du Libéria toujours en vigueur. Toutefois, même lorsque ce sera levé, les perspectives de son placement dans une nouvelle famille sont très douteuses dû à deux raisons. Premièrement, il y a une tendance croissante des adoptés libériens plus âgés qui sont rentrés au Libéria ou placés dans des foyers d'accueil américains parce que les parents ne pouvaient pas faire face aux comportements turbulents de l'enfant. Deuxièmement, les parents adoptifs dans leurs blogs conseillant de ne pas adopter d'autres enfants libériens âgés, parce qu'ils sont aux prises avec des accès émotionnels de leur enfant adopté qui peut devenir violent ou les problèmes de comportement qui comprennent le mensonge et le vol.

Il est très probable que son père soit conscient de son retour, et pourtant on ne sait pas pourquoi cet enfant ne vit pas avec lui. Il semble qu'après tout ce que ce garçon a traversé, son seul espoir est d'être réuni avec son père naturel. Par ailleurs, son père pourrait recevoir une aide financière pour prendre soin de son fils par versements de pension alimentaire parce que la famille adoptive est toujours obligée à cet enfant, indépendamment de la dissolution.

Dissolutions: pourquoi elles se produisent et pourquoi elles ne sont pas signalées

Cette histoire illustre comment une adoption dissolue peut faillir aux enfants et aussi leur causer un préjudice supplémentaire. Malheureusement, beaucoup de préadolescents et adolescents des pays en développement et d'après-guerre ont des histoires similaires. Beaucoup de ces enfants ont des anxiétés imprévues liées au trauma de la guerre, de l'institutionnalisation ou de la séparation de leurs parents biologiques. Si ces enfants ne reçoivent pas les soins appropriés de santé mentale pour leurs blessures émotionnelles, ils expriment leur anxiété par rage violente, soit par des menaces verbales ou par des agressions physiques. Souvent, les parents adoptifs ne sont pas préparés ou incapables de s'occuper des besoins affectifs de leurs enfants, et c'est ainsi que les enfants sont placés en famille d'accueil ou retournés à leur pays de naissance. Et dans certains cas notables, ces enfants traumatisés ont été violemment maltraités ou tués par leurs parents adoptifs qui étaient incapables de faire face à leurs problèmes émotionnels [4].

Aux États-Unis il y a eu plus de 200 cas signalés d'enfants, adoptés à l'échelle nationale ou internationale, ayant maltraités ou tués par leurs parents adoptifs. Les enfants qui ont survécu à cette violence ont subi des sévices physiques, des abus sexuels, de la négligence et des privations. En outre, de ces cas reportés, plusieurs enfants ont reçu l'enseignement à la maison, ce qui a contribué cacher les abus des autorités [5].

Malheureusement, les enfants adoptés d'autres pays ont connu la brutalité de la guerre, la cruauté de la pauvreté et le travestissement d'être institutionnalisés. Ajouté à ces traumatismes dévastateurs, les enfants adoptés doivent également s'adapter à une nouvelle culture, langue ou religion. La plupart de ces enfants ne sont pas correctement évalués ou traités par un expert en santé mentale. Au contraire, ces enfants sont souvent diagnostiqués ou étiquetés par de prétendus thérapeutes d'attachement [6] ou de leurs parents adoptifs comme souffrant de "troubles réactionnels de l'attachement(TA)", parce que l'enfant est incapable de s'attacher avec le parent. C'est généralement quand ce lien enfant-parent échoue que l'adoption se termine par une dissolution et TA est utilisé comme une excuse principale. Toutefois, selon la définition suivante de la Clinique Mayo, il est peu probable que la plupart de ces enfants aient souffert de TA puisqu'il est considéré comme une condition "rare":

Le trouble réactionnel de l'attachement est une affection rare mais grave dans laquelle les nourrissons et les jeunes enfants ne créent pas liens sains avec des parents ou des soignants.

Un enfant avec trouble réactionnel de l'attachement est généralement négligé, maltraité ou déplacé à plusieurs reprises d'un soignant à l'autre. Parce que les besoins essentiels de l'enfant pour le confort, l'affection et l'éducation ne sont pas remplis, il n'établit jamais les liens d'amour et d'affection avec les autres. Cette pourrait modifier définitivement le cerveau en croissance de l'enfant et nuire à leur capacité d'établir des relations futures.
Le trouble réactionnel de l'attachement est une affection permanente, mais avec des traitements les enfants peuvent développer des relations plus stables et saines avec les soignants et autres. Des traitements sains et prouvés pour le trouble réactionnel de l'attachement, incluent d'assistance psychologique et l'éducation du parent ou de l'aidant.

Ce qui est le plus saisissant est que beaucoup de ces dissolutions se produisent sous le radar. Actuellement, il n'y a pas de suivi ou de système de contrôle universel pour déterminer combien d'enfants ont connu un échec d'adoption et où ils sont placés. Aussi, il n'existe aucun système qui assure que ces enfants reçoivent les soins de qualité qu'ils méritent et l'assistance ou thérapie nécessaire pour traiter leurs problèmes de santé mentale causés leur déplacement. Cette absence de mécanisme de supervision a causé de nombreux enfants à se perdre dans le système et éventuellement oubliés. Pour l'instant, beaucoup d'enfants sont traités à travers des réseaux clandestins pour tenter de les faire ré-adopter sans passer par les voies appropriées et légales [7]. Ces tentatives pour dissimuler les dissolutions sont souvent des efforts des parents adoptifs ou des agences de placement qui évitent de divulguer ce fait défavorable. C'est probablement la façon dont tant d'enfants adoptés en dehors des États-Unis sont mis dans des avions et renvoyés dans leur pays de naissance pour languir dans l'incertitude.

Il y a des organisations qui fournissent une aide aux parents adoptifs et enfants adoptés en difficulté. Ils peuvent trouver réconfort auprès de quelques rares fournisseurs de ressources de dissolution d'adoption qui peuvent aider avec l'assistance,la ré-adoption, la prévention des dissolutions, et les soins de répit pour les enfants ou les parents. Toutefois, ces fournisseurs se spécialisent dans les enfants ayant des besoins spéciaux, jusqu'à l'âge de trois ans, certaines nationalités et divers États [8]. C'est pourquoi il doit y avoir un système global qui aide les enfants de tous âges et de toutes les nations avec ou sans besoins spéciaux, qui supervise tous les aspects de la pré- et post-processus de dissolution pour garantir les droits de l'enfant.

Comme la question de dissolution d'adoption continue sans surveillance, il y a eu peu d'attention accordée à ce véritable problème dans les nombreux forums en ligne ou des blogs de nombreux groupes de militants de l'adoption qui cherchent à gagner dans cette industrie hautement profitable. Toutefois, il existe plusieurs adoptés adultes, parents adoptifs, les parents biologiques et des individus ou des groupes préoccupés qui prônent des réformes éthiques de l'adoption pour empêcher que les enfants soient davantage lésés par des pratiques abusives et frauduleuses ou traumatisés par les adoptions échouées.

Ces réformes éthiques doivent veiller à ce que ces enfants oubliés ne sont pas retournés dans des institutions indifférentes; ne sont pas perdus dans un système surchargé de placement familial; pas ne sont pas des sans-abris errant dans les rues; ne sont pas enfermés dans des centres de détention pour mineurs ou des camps de travail; ne sont pas sur-médicamentés pour hyperactivité ou étiqueté avec un trouble d'apprentissage; ne sont pas exploitées pour la prostitution et pour le travail; ne grandissent pas dans des foyers violents physiquement, émotionnellement et sexuellement abusif; et ne s'enlèvent pas leur propre vie parce qu'ils ne peuvent plus supporter la douleur d'être invisible.

Toutefois, pour ce garçon libérien et tant d'autres enfants adoptés, il n'y a pas de réformes qui assureront que leurs droits sont protégés après la dissolution ou qui garantiront que leurs besoins émotionnels et physiques sont rencontrés. C'est pourquoi il est urgent d'explorer et d'examiner cette question pour créer des politiques éthiques qui reconnaissent ces enfants souvent abandonnés et rejetés. En tant que communauté mondiale, nous devons empêcher que ces enfants soient avortés par la société ou dévalués comme étant "irréparables" ou "trop difficile à gérer." Au contraire, nous devons répondre à leurs besoins en soins de santé mentale pour alléger leurs souffrances des traumatismes émotionnels accablants. En s'assurant que tous les enfants sont valorisés en tant qu'êtres humains précieux, nous pouvons garantir leur droit inaliénable d'être reconnus, aimés et protégés.

Notes:

[1] Confidentiality and Seal Records. “Anonymity and new birth certificates were both consistent with matching, which set out to make new families “as if” they had been made naturally. Confidentiality was converted into secrecy only after World War II. Secrecy meant that even adult adoptees, to their great surprise and frustration, could not obtain information about their births and backgrounds. The intentions behind confidentiality were benevolent, but sealed records created an oppressive adoption closet. Even though sealed records were recent inventions, rather than enduring features of adoption history, they were largely responsible for the adoption reform movement that gathered steam in the 1970s.” The Adoption History Project.

[2] Liberia has been operating with no adoption law pertaining to international adoptions. The government has been using an archaic law, an article within the Domestic Relations Act, for domestic adoptions and it was lacking clear oversight and regulation of the process.

[3] The mother’s fate is unknown.

[4] New adoption death alarms Russian. In this 2005 BBC News article, it cites how 14 adopted children have been murdered abroad and mandates the need for adoptive parents to “undergo mandatory parenting courses and psychological testing.” This comes after another reported case of a 2-year-old Russian girl being killed by her adoptive U.S. mother. BBC News 15 Jul 2005. According to the Congressional Coalition on Adoption Institute (CCAI) at least 12 Russian children have been killed by U.S. adoptive parents.

[5] Pound Pup Legacy, an advocacy for child safety within the foster care and adoption system, has compiled all known cases of children who have been abused or killed by their adoptive parents.

[6] According to the American Psychological Association, the terms ‘attachment disorder,’ ‘attachment problems’ and ‘attachment therapy’ are increasingly being used; but have no clear, specific, or consensus definitions (APSAC, 2). Though attachment therapy is a young and diverse field, the benefits and risks of many attachment related treatments remain scientifically undetermined. Controversies have arisen over certain attachment therapy techniques such as “rebirthing” or other types of coercive restraining methods have been implicated in several child deaths and other harmful effects (APSAC, 3). According to proponents, attachment disordered children crave power, control and authority, are dishonest, and have ulterior motives for ostensibly normal social behaviors (APSAC, 6). They are labeled within some treatment or parent communities as simply “RAD’s,” “RAD-kids” or “RADishes.” Thus, the conceptual focus for understanding the child’s behavior emphasizes the child’s individual internal pathology and past caregivers, rather than current parent-child relationships or current environment (APSAC, 7). Report of the Apsac/Apa Division 37 Task Force On Attachment Therapy, Reactive Attachment Disorder and Attachment Problems 2006.

[7] Underground Network moves children from home to home. This 2006 USA Today article investigates the issue of Tennessee couple running an underground network for a disrupted adoptions and also being charged with abuse of their own adopted children. Ronald Federici, a neuropsychologist in Alexandria, Va., and author of Help for the Hopeless Children who has adopted seven children was cited saying "Dump and run — it happens all the time." says Ronald Federici, a neuropsychologist in Alexandria, Va., and author of Help for the Hopeless Children who has adopted seven children…. He says there are hundreds of e-mail chat rooms in which people who adopted children are trying to find new homes for them outside the public system…. "They don't want to sell the kids. They just want to get rid of them," he says, explaining the children may have health problems the adoptive parents never expected. "It's not the merchandise they bought." He says many of these parents are looking for the cheapest and fastest placement. USA Today 18 Jan 2006 by Wendy Koch.

[8] The Joint Council on International Children’s Services (JCICS) website lists eight adoption disruption resources offering a range of services.