30 nov. 2009

Adopted ‘Orphans’ Not Really Orphans?



"Orphelins" adoptés, pas vraiment orphelins?

Un certain nombre de parents adoptifs aux États-Unis, bouleversés par la série de reportages indiquant que leurs enfants pourraient avoir été volés de leur parents biologiques en Chine, vont en Chine pour mener leurs propres enquêtes.
Fox News, 30 novembre 2009.

25 nov. 2009

Les enfants à naître à vendre en Corée du Sud

Unborn children for sale in S Korea - 22 Nov 09




Selon de récentes estimations, la vente illégale d'enfants constitue plus de la moitié de tous les cas de trafic des êtres humains partout dans le monde.

Traditionnellement, elle impliquait l'exploitation des enfants dans les nations les plus pauvres, mais une enquête d'Al Jazeera a trouvé que cela se passe aussi dans les pays développés, comme la Corée du Sud.

Pendant quatre mois, Al Jazeera a surfé sur les groupes communautaires sur les sites Internet populaires de Corée, et a trouvé un commerce clandestin où les femmes enceintes peuvent vendre leurs enfants à naître.

Les quelques cas qui ont fait surface ont tellement alarmé le gouvernement qu'il est censé avoir formé une équipe spéciale pour mettre les lois sur la traite des personnes à jour, a dit Steve Chao d'Al Jazeera.

L'un des défis consiste à donner aux autorités le pouvoir de mieux maintenir l'ordre dans le monde trouble de l'internet.

Il y a vingt ans, les Nations Unies ont adopté la Convention relative aux droits de l'enfant. Le CIDE énonce les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des enfants.

À partir de décembre 2008, 193 signataires l'ont ratifié, dont tous les membres de l'ONU à l'exception des États-Unis et la Somalie.

Le traité limite l'implication d'enfants dans les conflits militaires et interdit la vente d'enfants, la prostitution et la pornographie d'enfants.

Le CIDE a été utilisé comme modèle pour la législation de protection des enfants dans le monde.

Toutefois, la promesse du Traité de protéger les enfants n'a pas toujours été tenue.

Fardeau de la preuve sur le gouvernement


Lisa Laumann, de l'organisme Save the Children, affirme que c'est à la fois au gouvernement et la collectivité de protéger les enfants.

"Les organisations intergouvernementales comme les Nations Unies offrent le cadre autour duquel les gouvernements peuvent se réunir pour s'accorder sur ce qu'est une bonne pratique et comment les gouvernements devraient agir légalement au nom de leurs citoyens", a-t-elle déclaré à Al Jazeera.

"Mais c'est aux gouvernements eux-mêmes de rédiger cette législation, élaborer les systèmes et les institutions qui garantissent ces droits.

Il faut aussi un effort pour aider les communautés, les familles et les enfants eux-mêmes, pour comprendre ce que les droits signifient pour eux et comment ils peuvent les soutenir."

24 nov. 2009

La plupart des "orphelins" ont un parent

Selon une importante organisation caritative, au moins quatre sur cinq enfants dans les orphelinats à travers le monde ont un parent en vie.

Dans un rapport, Save the Children dit que certaines institutions trompent ou contraignent les parents pauvres à renoncer à leurs enfants.

En conséquence, indique le rapport, des millions d'enfants sont exposés au danger en vivant dans une institution, faisant face au viol, au trafic et aux attaques physiques.

Save the Children dit que les ressources devraient aller dans des projets qui soutiennent les familles afin qu'elles puissent s'occuper de leurs enfants.

Il veut aussi un suivi plus strict des institutions pour enfants.

Les conclusions ont été rejetées par les officiels qui dirigent des orphelinats.

Sans scrupule

Save the Children dit que près de huit millions d'enfants sont connus comme vivant dans les orphelinats et autres institutions similaires à travers le monde, mais le nombre réel pourrait être beaucoup plus élevé car beaucoup ne sont pas enregistrés.

Il dit que les orphelinats dans certains pays sont devenus de grand business, et ceux qui les dirigent reçoivent souvent des incitations financières des gouvernements ou des donateurs bien intentionnés.

L'auteur du rapport Corinna Csaky écrit: "C'est un mythe que les enfants dans les orphelinats n'ont pas de parents. La plupart sont là parce que leurs parents ne peuvent tout simplement pas se permettre de les nourrir, les habiller ou les éduquer."

Le rapport déclare que les parents qui ont cédé leurs enfants peuvent espérer leur donner une meilleure éducation ou croire qu'ils leur seront ramenés quand ils sont plus âgés.

Mais peu de gens savent qu'ils se départissent de tous les droits légaux sur leur enfant, dit l'organisme de bienfaisance, et souvent les parents adoptifs ne connaissent pas la véritable origine du jeune.

Le rapport déclare que les enfants sont devenus des "marchandises" dans une industrie en expansion et que "les institutions peu scrupuleuses sont connues pour recruter des enfants afin de profiter de l'adoption internationale et la traite des enfants".

Conclusions rejetées

La porte-parole, Sarah Jacob, dit que le problème est mondial, mais les cas sont particulièrement élevés dans certaines régions d'Afrique et d'Europe de l'Est.

Plus récemment, elle dit qu'elle a vu des enfants vivant dans des conditions "atroces" au Libéria, où le nombre d'orphelinats s'est multiplié par dix au cours des 10 dernières années.

Elle cite des cas de nombreux enfants partageant un lit simple, de 30 enfants dormant dans un dortoir inondé, et d'autres encore forcés de travailler à l'orphelinat au lieu d'aller à l'école.

Mais le chef d'un orphelinat dans la capitale libérienne, Monrovia, a rejeté les conclusions du groupe.

"Save the Children a ses propres motifs", a dit à la BBC Network Africa, Albert Wreh, président de Love a Child Orphanage.

"Nous avons un accent - nous sommes Libériens, et nous prenons soin des enfants libériens", a-t-il dit.

Traitement inhumain


M. Wreh a fermement rejeté les allégations de trafic d'enfants.

"Nous sommes totalement, totalement, contre cela", a-t-il dit. "La plupart des gens viennent de l'étranger et veulent adopter, et nous disons non... Il vaut mieux pour nos enfants d'être ici et de savoir d'où ils viennent et de savoir où ils iront demain."

Au Kenya, Will Ross de BBC dit que plusieurs institutions ont été créées pour accueillir des enfants qui ont été forcés à la rue par la pauvreté, les effets du VIH/sida, et des violences inter-tribales de l'année dernière.

Notre correspondant indique qu'il y a eu quelques plaintes de traitements inhumains et le gouvernement admet que les foyers ne sont pas toujours bien gérés.

Source:

Most 'orphans' have a living parent, says charity
(BBC News, 24 novembre 2009)

21 nov. 2009

Une génération se bat pour réformer les lois sur l'adoption

Version originale publiée sur JongAngDaily, le 11 novembre 2009,
par Limb Jae-un [jbiz91@joongang.co.kr]

Six adoptés coréens ont déposé un recours devant la Commission des droits civils et anti-corruption l'an dernier pour demander une enquête sur des irrégularités dans leurs documents d'adoption et des procédures illégales possibles à leurs agences d'adoption locales.

Maintenant, ils sont impliqués à part entière dans un combat pour réformer les lois et les procédures d'adoption, et ils reçoivent l'aide de quelques poids lourds.

Les droits des adoptés et des groupes communautaires ainsi que les mères célibataires, le cabinet d'avocats d'intérêt public Gong-Gam et la représentative du Parti démocratique Choi Young-Hee, ont uni leurs forces avec les adoptés dans un effort pour convaincre les législateurs de réviser la Loi Spéciale relative à la promotion et la procédure de l'adoption.

L'Assemblée nationale a abordé la question et étudie les changements à travers une série d'audiences.

La dernière audience a eu lieu hier.


Si leurs efforts aboutissent, les groupes vont changer radicalement le paysage de l'adoption nationale et internationale en Corée, un pays qui, a déclaré le législateur Choi à l'audience d'hier, "a toujours un stigmate qui s'y rattache en tant que l'un des principaux exportateurs d'enfants".

Il se classerait également en tant qu'un des quelques cas au monde où les adoptés sont retournés dans leur pays d'origine et changé les pratiques d'adoption par la législation.

Faux documents

Quand ils ont commencé cette quête, les adoptés, venus de trois pays différents, ont déclaré que leurs dossiers d'adoption contenaient des informations contradictoires.




Dans un cas, une adoptée identifiée uniquement par ses initiales, SIA, a dit qu'une agence d'adoption a informé ses parents adoptifs au Danemark en 1977 qu'ils ne possédaient de documents sur ses parents biologiques. Mais quand SIA est venue en Corée en 1998 et a demandé des informations à leur sujet, l'agence possédait en fait des informations sur sa mère biologique. SIA a également constaté que l'adoption a été faite sans le consentement de sa mère.

Dans un autre cas, une adoptée, identifiée seulement comme PYJ, a déclaré que son agence d'adoption a créé une nouvelle identité pour elle quand elle a été envoyée en adoption à la Norvège en 1975.

Leur première tentative visant à approfondir la question a frappé un mur de briques quand la Commission des droits civils a rejeté l'appel, invoquant l'absence de procédures administratives appropriées en Corée au moment de leurs adoptions.

Ils se battent contre la loi

Les adoptés, cependant, ne se sont pas arrêté là. Au lieu de déposer une autre pétition ou demander pour la libération de leurs dossiers aux agences d'adoption, ils ont décidé d'essayer de réviser les lois relatives à l'adoption pour découvrir la vérité et améliorer le système.

Selon le ministère de la Santé et des Affaires sociales et familiales, 161 588 enfants coréens ont été envoyés à l'étranger pour l'adoption à partir de 1958 jusqu'en 2008. La Corée est le cinquième plus grand exportateur d'enfants après la Chine, le Guatemala, la Russie et l'Éthiopie en 2007, selon World Partners Adoption Inc.

"La plupart des adoptés coréens grandissent dans des pays étrangers et font face à la confusion sur leur identité. Même s'ils viennent en Corée afin de retrouver leurs racines, il y a peu de cas dans lesquels ils reçoivent des informations précises sur leur naissance ou réussissent à localiser leurs parents naturels. Pour améliorer la situation, nous avons décidé de tenir une audience sur la révision de la Loi Spéciale", a le législateur déclaré Choi.

Nécessité d'une réglementation plus stricte


Le projet de loi commence avec l'idée que l'adoption étrangère, et même nationale, n'est pas la meilleure option pour les enfants et que l'aide publique devrait être accordée aux mères pour les aider à élever leurs enfants, un concept qui suit les pratiques d'adoption internationale. Il incorpore également la notion selon laquelle les procédures d'adoption doivent être plus strictement réglementées pour éviter des abus possibles par les agences d'adoption.

"Le gouvernement veut pousser l'adoption nationale, mais tous les enfants ont déjà mères", a déclaré Jane Jeong Trenka, présidente de Truth and Reconciliation for the Adoption Community of Korea et l'une des adoptés qui ont déposé l'appel à la Commission. "Les enfants peuvent rester avec leurs mères. Les mères célibataires devraient disposer de ressources pour élever leurs propres enfants. C'est encore une question de préjugés sociaux en Corée."




Trenka a ajouté qu'un certain nombre d'adoptés avaient des familles, mais ont été reclassés comme des orphelins avant qu'ils ne soient envoyés à l'étranger pour adoption. "Parce que leurs dossiers ont été manipulés, seulement 2,7 pour cent des enfants adoptés réussissent à localiser leurs parents de naissance", dit-elle.

La majorité des enfants abandonnés pour adoption en Corée sont les enfants de mères célibataires. Sur les 2 556 adoptions en 2008, internationales et nationales, 2 170 étaient des enfants de mères célibataires. D'autres étaient de familles à faible revenu ou de foyers désunis.

L'un des plus grands obstacles qui empêchent ces femmes d'élever leurs enfants elles-mêmes est la stigmatisation sociale auxquels elles sont confrontées en tant que mères célibataires. Un autre est le manque de services sociaux à leur disposition si elles choisissent d'élever leurs enfants.

Trenka a été adoptée par un couple du Minnesota, aux États-Unis, en 1972 quand elle avait six mois. En 2007, Trenka et d'autres adoptés coréens ont fondé TRACK pour aider amener le gouvernement à reconnaître pleinement ses pratiques de l'adoption, passées et présentes.

Le révérend Kim Do-hyun, qui est le directeur de KoRoot, qui offre un hébergement pour les adoptés coréens de retour au pays, reprend ces réflexions.

"Derrière la Loi Spéciale, il y a l'idée que l'adoption doit être encouragée, dit Kim. "Mais l'adoption n'est pas quelque chose que nous devons promouvoir. Plutôt que d'encourager l'adoption, nous devons renforcer la famille d'origine pour éviter d'autres séparation entre les mères et leurs enfants."

Adoption en tant que business

Un des principaux changements proposés par le projet de loi rédigé par le cabinet d'avocats d'intérêt public Gong-Gam est qu'elle exigerait l'approbation du tribunal pour tous les types d'adoption - actuellement c'est exigé seulement pour les adoptions nationales - et augmenterait l'intervention du gouvernement dans les affaires traitées principalement par des agences privées d'adoption.

Les adoptés disent qu'il devrait avoir plus de participation du gouvernement dans les adoptions parce que comme plus d'adoptés adultes réunissent avec leurs parents biologiques et accèdent à leurs dossiers, des exemples de pratiques douteuses d'adoption internationale ont fait surface.

TRACK a documenté ces cas au moyen d'entrevues avec les adoptés et leur famille biologique. Ils ont constaté que dans certains cas, un hojeok (registre de famille) d'orphelin est produit pour l'enfant envoyé à l'adoption internationale, même si l'enfant a une famille. Les contradictions ont également été constatées entre les documents conservés par les parents adoptifs et ceux qui sont conservés par l'agence d'adoption. Dans un cas, l'enfant était sous-alimenté au moment de l'adoption, mais les documents envoyés aux parents adoptifs à l'étranger déclaraient que l'enfant était en bonne santé. Dans un autre cas, un enfant a été confié à l'adoption nationale, mais a été envoyé à l'étranger pour l'adoption internationale.

La coalition des adoptés croit que de telles irrégularités sont arrivées parce que
les agences d'adoption manipulent les dossiers pour pousser l'adoption internationale qui est très rentable.

Selon le ministère de la Santé, les quatre agences d'adoption autorisées à faciliter les adoptions internationales chargent de 13 millions de won (17 211 dollars) à 20 millions de won pour chaque enfant envoyé à l'adoption internationale.

La pression sur les mamans


Une autre révision proposée donnerait aux femmes un minimum de 30 jours pour prendre une décision sur l'adoption, qui est la norme dans les pays occidentaux. Il n'y a pas de délai imparti pour cela en Corée du Sud.

Les observateurs disent que les femmes sont souvent forcées de signer un contrat sur l'adoption presque tout de suite après l'accouchement. Si les mères changent d'avis, les agences leur chargent tous les frais encourus, de l'accouchement aux refuges qu'elles opèrent. Ils disent que les agences d'adoption ont tendance à encourager l'adoption plutôt que de dire aux femmes qu'il existe d'autres options disponibles, comme élever leurs enfants elles-mêmes.

"Les agences d'adoption font pression pour que vous abandonniez l'enfant", a déclaré, à l'audience d'hier, Choi Hyang-Sook un membre du groupe Miss Mamma Mia, qui fait également partie de la coalition des adoptés.

L'accès aux dossiers

Troisièmement, les agences seraient tenues d'offrir aux adoptés toutes les informations sur leurs parents de naissance, à l'exception du nom et du numéro d'enregistrement si les parents de naissance ne veulent pas que leur identités soient révélée. Kim explique que les agences d'adoption sont souvent réticentes à partager des informations avec les adoptés qui recherchent leurs parents biologiques et vice-versa, car ils ont peur que les abus du passé deviennent de notoriété public.

"Les agences d'adoption fournissent aux adoptés adultes seulement des informations partielles, en citant la protection de la vie privée de leurs parents de naissance", dit Kim. "Les agences ont souvent falsifié des données pour s'adapter aux goûts des parents adoptifs ou pour respecter les lois du pays auquel elles envoient enfant. Il y a des cas où les adoptés ont été classés comme orphelins quand ils ne l'étaient pas. Plus ils révèlent d'information, plus leur réputation peut être endommagée."

Une agence d'adoption a contesté les accusations. "Il y a des dossiers que l'on peut ouvrir, mais il y a ceux que l'on ne peut pas", a déclaré Choi An-Yeo, responsable chez Holt Children Services Inc, la plus grande et la plus ancienne agence d'adoption en Corée.

Choi a dit les choses étaient différentes il y a quelques décennies. "Il était alors possible d'envoyer un enfant abandonné à l'étranger pour adoption. Si quelqu'un a amené un enfant et a menti qu'il était un tuteur légal, il n'y avait aucun moyen pour nous de le découvrir. Nous avons seulement suivi les lois et nous continuerons à le faire", a-t-elle ajouté.

Unifier les projets de lois sur l'adoption

La représentative du Parti démocratique Choi parraine la proposition, alors que le ministère de la Santé élabore actuellement son propre projet de loi. Ce n'est pas certain comment le projet de loi va être formé, mais Park Sook-ja, la directrice du Bureau de politique de l'enfance, de la jeunesse et de la famille au ministère de la santé, a dit qu'elle sympathisait généralement avec la coalition des adoptés. "Nous partageons les mêmes idées en général, mais nous avons besoin de prendre une étape à la fois", a dit Park.

Le ministère a déjà tenu deux audiences sur le projet de loi, cependant, Park a dit qu'il est trop tôt pour parler du projet de loi puisque la version définitive n'a pas encore été faite.

Choi a indiqué que les différences entre les deux projets de loi seront probablement aplanies avant qu'un projet de loi unifié soit présenté à l'Assemblée au début de l'année prochaine.

Basée sur les mensonges

Des dizaines d'adoptés, y compris Trenka, ont assisté à l'audience d'hier dans l'espoir que le projet de loi présenté par Choi puissent transformer les pratiques d'adoption ici.

Trenka a commenté: "L'adoption est peut-être un acte d'amour, mais toutes les adoptions sont censées séparer les enfants de leurs mères."

Trenka a commencé à écrire à ses parents biologiques régulièrement à 16 ans. Ses parents adoptifs n'aimaient pas qu'elle reste en contact avec ses parents biologiques, mais un jour elle a trouvé des lettres de sa mère biologique dans la boîte aux lettres de ses parents adoptifs. Sa mère biologique avait trouvé l'adresse de ses parents adoptifs et a continué à lui envoyer des lettres. Trenka dit qu'elle se souvient encore du temps où elle a été réunie avec sa mère biologique.

"Ma mère était très émotive. Je n'avais jamais vu un être aussi émotif", dit-elle. "Elle s'est assise sur le sol et s'est épanché."

Trenka a été réunie avec le reste de sa famille dans les années 1990.

"L'adoption est un gros mensonge. Son succès dépend de chacun qui croit en ce mensonge. Ils [mes parents adoptifs] ont voulu croire à ce mensonge, mais je ne pouvais pas faire ça." Lorsqu'on lui a demandé pourquoi elle se consacre à la création de la loi, elle a dit: "Pour ma mère. Ma mère est morte, mais si je n'essaie pas de changer les choses, ma souffrance n'a pas de sens."

Article relié:

A fight to change adoption law (The Korea Herald, 12 novembre 2009).

14 nov. 2009

Deux personnes arrêtées au Vietnam pour trafic de bébés

La police du Vietnam a arrêté deux personnes soupçonnées d'avoir trafiqué 20 bébés depuis 2007.

Selon rapport du 9 novembre 2009, sur le site VietnamNet, les deux suspects, un homme et une femme, ont confessé avoir acheté les bébés à des hôpitaux au sud du pays. Ils les ont ensuite vendus à un autre Vietnamien, de 4 à 12 millions de dong (env. 225 à 675 dollars).

VietnamNet ne précisait si ces nouveaux-nés étaient destinés pour l'adoption internationale. La police de Dong Nai n'était pas joignable pour confirmer l'information lundi soir.

Autres cas de corruptions

En septembre, six Vietnamiens ont été condamnés à l'emprisonnent pour leur rôle dans des adoptions frauduleuses. Dans cette affaire, des dossiers d'abandon avaient été montés de toute pièce pour faire adopter plus de 200 enfants par des étrangers entre 2005 et 2008. Des centres vietnamiens travaillant avec la France, l'Italie et les États-Unis étaient impliqués dans cette affaire. Le scandale a été révélé l'année dernière, après un rapport de l'ambassade américaine à Hanoï dénonçant la vente de bébés et la corruption endémiques dans le système d'adoption. Le rapport américain avait mené à la suspension des adoptions par les Américains, et plusieurs autres pays avaient remis en question l'adoption au Vietnam.

Article:

Two arrested in Vietnam for baby trafficking: report (Malaysia.msn, 9 novembre 2009).

9 nov. 2009

Des médecins arrêtés pour vols de nouveaux-nés

Une année de recherche désespérée d'une mère pour son bébé a révélé un groupe de médecins et d'infirmière, qui trompaient leurs patientes en leur faisant croire que les nouveaux-nés étaient décédés afin de les vendre pour des centaines de dollars.

Le gang était dirigé par le propriétaire d'un petit hôpital privé dans un quartier ouvrier à l'est de Mexico.

Vanessa Castillo y avait donné naissance à une fille par césarienne le 25 octobre 2008. Elle avait vu le nouveau-né en bonne santé et avait entendu son cri avant qu'il ne lui soit enlevé pour les tests de routine. Le lendemain, un des médecins qui avaient assisté à l'accouchement était à son chevet pour l'informer que le bébé était mort et avait été incinéré...

Quelques mois plus tard, cependant, elle a reçu un email du fils du propriétaire de la clinique, lui disant que son bébé était vivant, mais avait été vendu par son père pour 15 000 pesos.

L'enquête policière qui a suivi a mené à l'arrestation du propriétaire de l'hôpital, deux médecins, une infirmière et d'une réceptionniste, ainsi que d'une psychologue qui a admis avoir acheté l'enfant et qui, apparemment, s'occupait bien d'elle.

Après que les tests aient confirmé que Castillo était la mère de l'enfant, elle a été réunie avec sa petite fille.

La police dit qu'elle possède des preuves solides d'au moins un cas similaire impliquant la clinique, et qu'ils sont en train de passer à travers les dossiers des hôpitaux dans le but d'en traquer plus.

Selon la police, il pourrait y avoir un nombre important de bébés. Ils ne volaient pas seulement les bébés pour les donner en adoptions illégales. Ils émettaient également faux enregistrements de naissances à la clinique pour les bébés nés sans papiers ailleurs.

Au cours de cette dernière année, les autorités de Mexico ont été critiquées pour ne pas faire suffisamment pour traquer les réseaux de trafic d'enfants.

Les journaux locaux ont rapporté que le personnel de la même clinique avait été arrêté en 2005 après qu'une autre mère ait signalé que son bébé avait été volé dans des circonstances très similaires. La prompte libération du personnel a maintenant éveillé des soupçons de complicité passée au sein du bureau du procureur.

Dans une autre affaire très médiatisée impliquant des enfants plus âgés, au moins cinq enfants sous tutelle judiciaire, des familles dysfonctionnelles, placés dans un foyer privé géré par une église évangélique, ont disparu sans laisser de trace.

Sources:

Police find stolen babies, doctors held (The Australian, 5 novembre 2009)

Mother's search for baby exposes clinic kidnap ring
(Guardian, 6 novembre 2009)

Couleur de peau: miel



Récit autobiographique en bande dessinée de Jung Henin, qui a été adopté de la Corée du Sud à l'âge de cinq ans, par une famille belge.

Tome 1. Jun Jung Sik, âgé de cinq ans, errait dans les rues de Séoul quand un policier le ramasse et l'emmène à l'orphelinat américain Holt. De là, il est rapidement adopté par une famille belge ayant déjà quatre enfants...

Tome 2. Son adolescence et tous les questionnements qui vont avec.

J'ai découvert ce livre, il y a environ deux ans, lorsque je suis tombée sur un interview avec Jung Henin, alors que je cherchais d'autres informations sur l'internet. Au début, je ne prévoyais pas l'ajouter à ma liste déjà longue de livres à lire/acheter, car ce que j'y ai lu n'avait rien de nouveau/différent par rapport aux témoignages que j'avais reçu d'autres adoptés. Une recherche sur le net à propos de l'auteur m'a emmené sur un site web (je crois que c'était celui-ci) où j'ai pu voir certaines pages du livre qui m'ont fait éclater de rire, en particulier la page 4, où Jung se fait prendre la photo de Holt.

J'ai pu me procurer le tome 1 immédiatement (chez Archambault). Pour le tome 2, je viens de l'obtenir presque deux ans plus tard.

Entre temps, j'ai lu d'autres livres et extraits de livres écrits par des adoptés.

L'histoire de Jung est unique, et aussi similaire à celle des autres adoptés de la Corée, avec les sentiments d'abandon, de rejet, de double identité,... Mais, ce qu'il y a de absolument unique ici, c'est une vie racontée en bande dessinée, avec plein d'humour.

Je ne peux imaginer quelqu'un qui n'aimerait pas lire Couleur de peau miel.

4 nov. 2009

Chine - Campagne site web réunit un enfant volé à son père



Sur la photo: Wang Bangyin tient son son fils qui a été secouru lors de la campagne.

La campagne - avec un total de 60 enfants non identifiés - était une première en Chine et le site web "Babies Looking for a Home", avec des victimes âgés de quelques mois à de jeunes adultes, avait étiqueté l'enfant "numéro 39".

N ° 30, Chen Ben Hai, un garçon maigrichon 8 ans, a été enlevé il y a cinq ans.

No. 37, Xuyi Fan, une belle petite fille aux joues potelées, a été enlevée en février.

No. 52, Cheng Xiao Yan, une jeune fille à l'air timide, disparue en 2002.

Et la liste continue...

Il y a beaucoup de raisons au problème de trafic. Certaines familles ont désespérément besoin d'un garçon et certaines personnes ne cherchent qu'à faire un profit en kidnappant les enfants et en les revendant.

À cause de la préférence traditionnelle pour les héritiers mâles et la politique de l'enfant unique, certaines familles vendent leurs bébés-filles afin d'essayer à nouveau pour un garçon.

Sur le marché, les garçons peuvent valoir plus de 30 000 yuans. Certains ravisseurs sont tellement audacieux qu'ils enlèvent les enfants pendant qu'ils jouent dans la rue devant leur maison - et même des bras de leur mère dans l'entrée pour la motocyclette.

De nombreuses familles sont heureuses d'avoir un garçon ou une fille en autant qu'ils puissent avoir un autre enfant. En effet, certains veulent une fille qu'ils voient comme une fiancée potentielle pour leur fils dans un pays où le ratio de naissances garçons-filles est d'environ 119 à 100. Ce déséquilibre entre les sexes créera une armée de dizaines de millions de célibataires dans les années à venir.

S'ils peuvent acheter un garçon, les couples essayent de convaincre les responsables locaux, parfois même par la corruption, que le nouvel enfant a été adopté.

En 2008, une enquête de ABC News a trouvé au moins deux orphelinats où les employés ont admis avoir payé 300$ pour les bébés en bonne santé.

Dans d'autres cas, les enfants sont enlevés pour être utilisés à une activité criminelle ou pour le travail forcé.

La police aurait récupéré 2 008 enfants enlevés depuis leur dernière campagne qui a débuté le 9 avril.

Sources:

Police in effort to reunite families (Shanghai Daily, 30 octobre 2009)

China website campaign reunites kidnapped child with father
(Times On Line, 31 octobre 2009)

China Campaigns to Recover Stolen Babies (ABC News, 3 novembre 2009)

Voir aussi blog du 30 octobre.

Sierra Leone - Des parents furieux à propos d'adoptions forcées

Un groupe de parents en Sierra Leone a accusé un organisme de bienfaisance d'avoir envoyé plus de 30 enfants à l'étranger pour l'adoption sans leur consentement, pendant la guerre civile du pays.

Les parents disent qu'ils n'ont aucune idée de ce qui est arrivé à leurs enfants une fois qu'ils ont été remis Help a Needy Child International (Hanci).

Sierra Leone est un pays qui a été dévasté par une décennie de guerre civile, qui a pris fin en 2002. Les enfants étaient souvent enlevés et forcés de combattre dans le conflit.

Un correspondant de BBC, à Freetown, dit que les parents font pression auprès du gouvernement depuis des années pour savoir ce qui est arrivé à leurs enfants. Frustrés par ce qu'ils considèrent comme un manque d'action des ministres, ils ont porté leur affaire auprès des médias.

Un parent a dit à au correspondant qu'elle avait accepté de laisser Hanci élever et éduquer ses enfants dans un centre local pour les sauver de la guerre. Ils leur rendaient visite régulièrement jusqu'à un certain temps en 1989 où ils ont cessé de les voir. Ils se sont rendus à Freetown pour savoir ce qui s'était passé, et on leur a dit qu'ils avaient envoyé leurs enfants à l'étranger et qu'ils leur rendraient visite tous les cinq ans.

Les parents de plus de 30 enfants font des allégations similaires et veulent l'intervention du gouvernement.

Mais Hanci nie ces accusations et affirme que l'organisme a obtenu le consentement écrit des parents dont les enfants ont été envoyés à l'étranger.

Sources:

S Leone fury at 'forced adoption'
(BBC News, 4 novembre 2009)

Sujet relié sur ce blog.

Trafic d'enfants à Sierra Leone

Le faux prophète de l'adoption

En utilisant les bébés comme comme appât, Orson Mozes de Montecito a fait marcher 17 familles. Mozes aurait escroqué plus de 800 000$ provenant de familles à travers les États-Unis qui cherchaient à adopter un enfant à l'étranger.

Fugitive Orson Mozes Arrested in Florida (Independant, 3 janvier 2009)

The False Prophet of Adoption ( Independant, 3 septembre 2009)

Vidéo youtube sur l'arrestation de Orson Mozes

3 nov. 2009

Réparer le système, non les symptômes

TRACK fait l'histoire en écrivant la législation pour le gouvernement coréen!!!

Une Loi pour nous & par nous

Réparer le système, non les symptômes


Quoi: Audition publique sur la révision de la loi de l'adoption. Pour la première fois nous présenterons un projet de loi de l'adoption, qui reflète les besoins et expériences de la communauté d'adoption (adoptés, famille, mères célibataires).

Ce projet de loi est parrainé par la représentant du PD, Choi Young-Hee, et a été rédigé par la Coalition de TRACK, ASK, KoRoot, les avocats Gonggam et le groupe des mères célibataires Miss Mamma Mia. Ce sont de braves dames qui élèvent leurs enfants seules au lieu de les envoyer en adoption. (Voir l'article NYT sur eux ci-dessous.)

Quand: le 10 novembre 2009.

Où: Salle de conférence n ° 128 de l'Assemblée Nationale.
Station Assembly National (국회 의 사당역) sur la nouvelle ligne 9, sortie 6.

Pourquoi: C'est un moment historique où les adoptés, les mères célibataires, et alliés (non les représentants du gouvernement ou des organismes d'adoption et de protection sociale) créent les lois qui les touchent, d'une manière à ce que ça réponde à leurs besoins et reflète leurs expériences. C'est la démocratie au travail et nous avons besoin que vous soyez là.

Importantes informations sur le site de TRACK.