25 nov. 2009

Les enfants à naître à vendre en Corée du Sud

Unborn children for sale in S Korea - 22 Nov 09




Selon de récentes estimations, la vente illégale d'enfants constitue plus de la moitié de tous les cas de trafic des êtres humains partout dans le monde.

Traditionnellement, elle impliquait l'exploitation des enfants dans les nations les plus pauvres, mais une enquête d'Al Jazeera a trouvé que cela se passe aussi dans les pays développés, comme la Corée du Sud.

Pendant quatre mois, Al Jazeera a surfé sur les groupes communautaires sur les sites Internet populaires de Corée, et a trouvé un commerce clandestin où les femmes enceintes peuvent vendre leurs enfants à naître.

Les quelques cas qui ont fait surface ont tellement alarmé le gouvernement qu'il est censé avoir formé une équipe spéciale pour mettre les lois sur la traite des personnes à jour, a dit Steve Chao d'Al Jazeera.

L'un des défis consiste à donner aux autorités le pouvoir de mieux maintenir l'ordre dans le monde trouble de l'internet.

Il y a vingt ans, les Nations Unies ont adopté la Convention relative aux droits de l'enfant. Le CIDE énonce les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des enfants.

À partir de décembre 2008, 193 signataires l'ont ratifié, dont tous les membres de l'ONU à l'exception des États-Unis et la Somalie.

Le traité limite l'implication d'enfants dans les conflits militaires et interdit la vente d'enfants, la prostitution et la pornographie d'enfants.

Le CIDE a été utilisé comme modèle pour la législation de protection des enfants dans le monde.

Toutefois, la promesse du Traité de protéger les enfants n'a pas toujours été tenue.

Fardeau de la preuve sur le gouvernement


Lisa Laumann, de l'organisme Save the Children, affirme que c'est à la fois au gouvernement et la collectivité de protéger les enfants.

"Les organisations intergouvernementales comme les Nations Unies offrent le cadre autour duquel les gouvernements peuvent se réunir pour s'accorder sur ce qu'est une bonne pratique et comment les gouvernements devraient agir légalement au nom de leurs citoyens", a-t-elle déclaré à Al Jazeera.

"Mais c'est aux gouvernements eux-mêmes de rédiger cette législation, élaborer les systèmes et les institutions qui garantissent ces droits.

Il faut aussi un effort pour aider les communautés, les familles et les enfants eux-mêmes, pour comprendre ce que les droits signifient pour eux et comment ils peuvent les soutenir."

1 commentaire:

louisiane a dit…

merci pour ces informations d'une importance capitale. Il faut dire toute la vérité sur les traffics d'enfants.