8 avr. 2009

Exploration des liens entre les adoptions passées et le suicide

Traduit de l'article, Exploring links between past adoptions and suicide

Les histoires de dépressions et de pensées suicidaires étaient fréquentes chez les personnes adoptées et les parents de naissance qui participaient aux recherches menées par une travailleuse sociale enseignante de l'Université James Cook, Dr Susan Gair.

Les recherches portaient sur la collecte des données empiriques par des entrevues avec les parents de naissance, les adoptés et les parents adoptifs.

Dr Gair a déclaré que ses recherches montraient que les processus des adoptions passées n'étaient pas idéaux et que les récentes réformes iront très loin pour améliorer les futures situations d'adoptions.

"En février, The Adoption Bill 2009 (Le Projet loin d'adoption 2009) a été introduit au Parlement du Queensland, accordant plus de souplesse et de choix aux personnes impliquées dans l'adoption. Ce projet de loi ramène Queensland dans le rang d'autres États australiens", dit-elle.

"La théorisation des pratiques des adoptions passées peut et devrait informer la pratique clinique et la législation et les politiques des adoptions futures", a déclaré le Dr Gair.

Dr Gair a dit que l'étude révélait des histoires de dépression, de tentatives de suicide et de suicides.

"Il y avait des thèmes communs dans les histoires: l'impuissance, les sentiments de rejet et de désespoir", a déclaré le Dr Gair.

"Beaucoup de participants ont évoqué comment ils se sentaient obligés de subir en silence ces sentiments puisque la société dictait un niveau de reconnaissance et de honte associée à l'adoption".

Certaines des histoires racontées par les parents de naissance révèlent que, au moment de l'adoption, on leur a dit qu'ils n'avaient aucun droit et de simplement "continuer avec leur vie".

"Certaines personnes adoptées ont discuté des sentiments de dépression, d'être un "citoyen de seconde classe', et d'avoir "emprunté une identité". Un parent adoptif a parlé de la façon dont son enfant est mort par suicide après avoir été incapable de faire face d'autres rejets", a déclaré le Dr Gair.

Le rapport a également présenté des histoires où les participants ont identifié "des points tournants" qui ont été décrits comme ayant "sauvé (leur) vie". Ces événements impliquaient surtout de trouver un lien avec leurs parents/enfants biologiques, rencontrer un grand-parent ou de trouver un apparentement sur l'internet.

(Source: James Cook University: April 2009)

Exploring links between past adoptions and suicide

3 Apr 2009.

Stories of depression and suicidal thoughts were common among adoptees and birth parents participating in a study conducted by James Cook University social work senior lecturer Dr Susan Gair.

The study involved gathering anecdotal evidence through interviews with birth parents, adoptees and adoptive parents.

Dr Gair said her study showed that previous adoption processes were not ideal and that recent reforms will go a long way to improve future adoptions situations.

"In February, The Adoption Bill 2009 was introduced into Queensland Parliament, granting more flexibility and choices to people involved in adoption. This Bill brings Queensland into line with other Australian states," she said.

"Theorising about past adoption practice can and should inform clinical practice and future adoption legislation and policies," Dr Gair said.

Dr Gair said the study revealed distressing stories of depression, suicide attempts and completed suicides.

"There were common themes in the stories: powerlessness, feelings of rejection, despair and hopelessness," Dr Gair said.

“Many of the participants discussed how they felt required to silently suffer these feelings as society dictated a level of gratitude and shame associated with adoption."

Some of the stories told by birth parents reveal that at the time of the adoption, they were told they had no rights and were told to just "get on with (their) lives".

"Some adoptees discussed feelings of depression, of being a 'second class citizen', and of having 'borrowed an identity'. One adoptive parent discussed how her child died by suicide after being unable to face more rejections," Dr Gair said.

The report also featured stories where participants identified "turning points" which were described as having "saved (their) life". These incidents mostly involved finding a link with their birth parents/children, meeting a grandparent or finding a match on the Internet.

(Source: James Cook University: April 2009)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

I am happy that at least somebody gave this subject an attention.
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