16 sept. 2009

La vraie face de l'adoption éthiopienne

Fly Away Children

Un documentaire d'Andrew Geogheganqui, diffusé sur ABC le 15 septembre 2009.

C'est un documentaire important que tout le monde devrait regarder, particulièrement les personnes qui considèrent adopter un enfant de l'Éthiopie ou de tout autre pays en développement.

La vidéo peut être vue sur ABC News. La transcription se trouve sur le site après le résumé.

Traduction approximative du résumé du vidéo

La plupart des adoptions africaines n'ont pas une fin hollywoodienne. Une enquête d'un correspondant à l'étranger en Éthiopie expose un commerce florissant de l'adoption internationale hors de contrôle - les mères dupées à abandonner leurs enfants et certaines familles étrangères incertaines si leur enfant adopté était vraiment un orphelin.

Depuis qu'Angelina Jolie a adopté sa fille Zahara en 2005, le nombre d'Américains qui adoptent des enfants éthiopiens a quadruplé.

Une obsession des médias populaires avec des célébrités qui adoptent des enfants en Afrique a abouti à une file d'attente d'étrangers adoptant qui traitent avec des représentants d'adoption opportunistes opérant dans un vide réglementaire. En Éthiopie - et au-delà - cela a créé un désordre déchirant.

Les adoptions internationales pourraient sembler une solution idéale à la privation épouvantable parmi les jeunes en Éthiopie et les circonstances souvent impossible qui confrontent les parents qui essaient de nourrir et d'élever leurs enfants.

La réalité, cependant, est loin d'être idéale.

Certains parents adoptifs soupçonnent ou découvrent que le nouvel enfant qu'ils ont recueilli n'est pas un orphelin contrairement à ce qu'on leur avait dit. L'enfant pourrait également avoir une litanie de problèmes de santé qui avaient été cachés par des fonctionnaires corrompus.

De plus, de nombreux parents ou tuteurs éthiopiens qui "renoncent" pourraient avoir été dupés à abandonner leurs enfants grâce à un processus sans cœur appelé "harvesting" (récolte) et ne peuvent espérer rétablir le contact avec eux.

L'Éthiopie a 5 millions d'orphelins ayant besoin de foyers et les États-Unis ont des millions de foyers qui ont besoin des bébés. Le correspondant de l'Afrique et Andrew Geoghegan et la productrice Mary Ann Jolley, découvrent que ce n'est pas une simple équation mathématique ou un jeu de somme nulle. Il n'existe pratiquement aucune réglementation gouvernementale ou de maintien de l'ordre dans le processus. De nombreuses agences d'adoption internationale faisant clignoter leurs qualité chrétiennes profitent de la situation. Corruption, fraude et tromperie sont monnaie courante.

Le correspondant à l'étranger suit un couple de la Floride dans leur mi-cinquantaine lors de leur voyage dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, pour prendre leurs trois enfants adoptés, âgés de trois, quatre et six ans. C'est un moment à vous déchirer les tripes quand ils rencontrent la mère biologique qui est venue à l'orphelinat pour dire un dernier adieu à ses enfants. Cette transaction semble être tout à fait dans le règles, mais il est trop fréquent que les parents éthiopiens abandonnent leurs enfants pour l'adoption internationale après avoir été contraints par des agences d'adoption.

Le Correspondent à l'étranger enquête sur les activités de l'une des plus grandes agences américaines qui opèrent en Éthiopie. Dans un village isolé dans le sud du pays, l'agence recrute ouvertement des enfants avec parents. Chaque enfant proposé à l'adoption est ensuite filmé pour un catalogue sur DVD qui à son tour sera expédié aux potentiels parents adoptifs .

À l'autre bout du monde en Californie, une mère d'un enfant - à la recherche d'un frère pour son fils - a choisi à partir d'un catalogue sur DVD de l'agence CWA. Le baratin publicitaire de l'agence promet un enfant en bonne santé, abandonné, mais ça ne pouvait pas être plus éloigné de la vérité. Son histoire est tragique et inquiétante et expose le manque de cœur des business de l'adoption internationale à but lucratif.

Un groupe de mères en deuil qui ont abandonné leurs enfants pour l'adoption internationale se réunissent à un orphelinat pour raconter leurs histoires. Tous affirment que les agences d'adoption leur ont dit qu'ils recevraient des informations régulières sur le parcours et le bien-être de leurs enfants, mais elles n'ont rien entendu.

C'est édition du Correspondant à l'étranger qui fait réfléchir et qui doit être regardé par quiconque qui songe à adopter un enfant d'un autre pays ou qui a célébré la conscience sociale apparente de la crème de Hollywood.

Message blog mis à jour 21 septembre 2009.

Ethiopian children exploited by US adoption agencies, Écouter l'enregistrement de l'émission sur Radio National

A Heartbreaking Assignment , article de Mary Ann Jolley dans ABC News

1 commentaire:

Kimette a dit…

Dutch agency stops adoption from Ethiopia pending investigation

A large adoption agency in the Netherlands, Wereldkinderen, has temporarily stopped adoptions from Ethiopia as a result recent reports about abuse of the system by the government in Ethiopia and local adoption agencies.

Research done by the adoption agency, shows that the information about the children on file does not match with their actual back ground. In several cases the mothers of the children were still alive, while being listed as deceased.