31 oct. 2008

The Lie We Love

The Lie We Love
By E. J. Graff
November/December 2008

ALEXANDER MARTINEZ/AFP/Getty Images
Who's your mommy?: Parents might never know if their adopted child is truly an orphan.

Web Extra: For a photographic tour of the global baby trade, visit: ForeignPolicy.com/extras/adoption.
We all know the story of international adoption: Millions of infants and toddlers have been abandoned or orphaned—placed on the side of a road or on the doorstep of a church, or left parentless due to AIDS, destitution, or war. These little ones find themselves forgotten, living in crowded orphanages or ending up on the streets, facing an uncertain future of misery and neglect. But, if they are lucky, adoring new moms and dads from faraway lands whisk them away for a chance at a better life.
Unfortunately, this story is largely fiction.
Westerners have been sold the myth of a world orphan crisis. We are told that millions of children are waiting for their “forever families” to rescue them from lives of abandonment and abuse. But many of the infants and toddlers being adopted by Western parents today are not orphans at all. Yes, hundreds of thousands of children around the world do need loving homes. But more often than not, the neediest children are sick, disabled, traumatized, or older than 5. They are not the healthy babies that, quite understandably, most Westerners hope to adopt. There are simply not enough healthy,...

Full version available at Foreign Policy.

La version complète est maintenant disponible en ligne
http://www.foreignpolicy.com/story/cms.php?story_id=4508

Pour traduction en français, cliquez ici.

Le Népal lève l'interdit sur les adoptions étrangères


La nouvelle suivante va plaire à l'industrie de l'adoption ainsi qu'aux "généreux" parents qui préfèrent déchirer des familles en payant l'industrie de l'adoption plutôt que de faire de la charité aux familles pauvres. 

Ceux qui veulent devenir parents en achetant les enfants des pauvres seront heureux d'apprendre que le gouvernement du Népal va à nouveau vendre ses enfants aux pays riches. Moins bonne nouvelle, ils ne pourront plus choisir les produits enfants, le gouvernement va s'occuper de l'apparentement après que leurs clients auront indiqué leurs critères...


L'année dernière, le Népal avait arrêté les adoptions d'enfants par les étrangers suite à des nouvelles de corruption généralisée et de vente d'enfants. Les intermédiaires chargeaient les parents prospectifs jusqu'à 20 000$.

Le Népal permet à nouveau les adoptions étrangères. Le gouvernement du Népal a dit qu'il va permettre à 58 agences étrangères (de l'Allemagne, la France, le Suède, le Danemark, la Belgique, l'Italie, l'Espagne, la Norvège, les États-Unis et le Canada) de traiter les demandes des familles qui souhaitent adopter des enfants de la nation himalayenne.

Ces 58 agences auront la permission de travailler comme des "intermédiaires" entre les parents prospectifs des pays respectifs et le gouvernement.

Selon un officiel, dans le passé, les parents adoptifs pourraient approche des foyers pour enfants individuellement, mais cette pratique a pris fin. "Les organismes internationaux et les futurs parents ne peuvent plus sélectionner les enfants de leur propre chef. Le gouvernement va faire l'apparentement après que les parents fournissent leurs critères", a dit M. Adhikari.

L'UNICEFF et l'agence suisse Terre des hommes ont dit dans un rapport en août que la vente, l'enlèvement et la traite des enfants sont communs et que le Népal devrait faire pression pour les adoptions par les familles locales.

Sources:


Lifting of Nepal child adoption ban (ABC Radio Australia, 27 octobre 2008).

Nepal Lifts Ban On Child Adoption By Foreign Nationals (RTT News, 27 octobre 2008).

Nepal to allow foreign adoptions (BBC News, 27 octobre 2008).

Nepal to resume international adoptions (The China Post, 27 octobre 2008).

29 oct. 2008

Le Guatemala recrute des parents d'accueil et des parents adoptifs

L'article Guatemala seeks domestic fix to troubled overseas adoptions publié dans ChicagoTribune.com, le 26 octobre 2008, annonce que le Guatemala lance une campagne pour recruter des parents d'accueil et des parents adoptifs dans leur propre pays.

Le Guatemala a passé une nouvelle loi qui a retiré les adoptions des mains avocats et des autres acteurs privés. Les adoptions font désormais partie d'un système du gouvernement. En travaillant sur son nouveau système, le nouveau Conseil national de l'adoption du Guatemala a dit en septembre qu'il n'acceptera pas de nouveaux cas.

Le Guatemala recrute des parents d'accueil et des parents adoptifs dans leur propre pays.

Pendant que le Guatemala travaille pour trouver une meilleure solution, d'autres l'examinent scrupuleusement.
From the United Nations to potential adoptive parents in the U.S., Guatemala's experiment is getting scrutiny because many of the children who can't find temporary or permanent families will end up in deficient institutions.
Cet examen approfondi de l'expérience du Guatemala, est-ce pour aider ce pays ou pour pouvoir leur dire "votre système ne fonctionne pas, continuez donc à nous donner vos enfants"?

Les défenseurs de l'adoption internationale critiquent la nouvelle loi. Ils disent que cette loi crée une barrière qui empêche les enfants d'avoir des parents aimants. Et ils doutent que le Guatemala puisse avoir les ressources pour bien prendre soin de ces enfants.
U.S. groups that advocate for international adoption have criticized the new law, saying it is creating barriers that keep children away from loving parents. And they have expressed doubts that Guatemala has the resources to properly care for those children.
Une barrière qui empêche les enfants d'avoir des parents AIMANTS? Est-ce à dire que seuls les gens des pays riches qui peuvent être des parents aimants? Les parents guatémaltèques ou les parents "biologiques" ne pourraient-ils pas aussi être des parents aimants? Ces enfants ont certainement déjà des parents aimants. (D'ailleurs, ne dit-on pas aux enfants adoptés que leur mères (biologiques) les ont abandonnées par amour?)

Si vous êtes réellement préoccupés par le bien-être de ces enfants, vous pouvez aider à la préservation des familles autrement que par l'adoption internationale qui ne fait qu'alimenter les trafics d'enfants et déchirer des familles naturelles au profit des gens des pays plus riches.

Si vous avez des doutes quant aux ressources du Guatemala de bien prendre soin de ses enfants, il y a d'autres solutions. Aidez le Guatemala à préserver ses familles. Très souvent, des familles sont déchirées par l'adoption internationale pour des situations temporaires. J'ai fait une liste de quelques fondations à la fin de mon message blog intitulé Adopt villages, not pet children
http://fait-en-coree.blogspot.com/2008/09/adopt-villages-not-pet-children.html

Ce qui suit est une traduction de l'article Guatemala seeks domestic fix to troubled overseas adoptions:

Le Guatemala cherche une solution domestique aux difficultés des adoptions d'outre-mer

La nation de l'Amérique centrale recrute des parents adoptifs et des parents d'accueil à l'intérieur de leur pays

Par Oscar Avila | correspondant de Tribune


Sandra, un an, devra être retournée à ses parents, un fait qui attriste Claudia Lopez dans la ville de Guatemala. (Oscar Avila/Tribune / 26 octobre 2008)

VILLA NUEVA, Guatemala — Les dimanches, à l'église, Juliana Tocay Fibs présente Katerin, âgée de 3 ans, comme étant sa fille. La vérité, c'est trop compliqué à expliquer.

Tocay est la mère d'accueil de Katerin, sa famille fait partie d'un essai très regardé, à savoir si cette nation d'Amérique centrale peut prendre soin de ses propres enfants dans le besoin.

Après avoir fermé le conduit qui a envooyé près de 5000 enfants en adoption aux États-Unis l'année dernière, le Guatemala a lancé une ambitieuse campagne de recrutement de parents d'accueil et même des parents adoptifs dans leur propre pays.

Seuls quelques douzaines de familles y participent et, comme l'expérience de Tocay le montre, ça sera un grand défi de changer la culture d'un pays qui, généralement, voit uniquement les enfants biologiques comme de véritables membres de la famille.

Des Nations Unies aux potentiels parents adoptifs des États-Unis, l'expérience de Guatemala est examinée scrupuleusement parce que la plupart des enfants qui ne peuvent pas trouver de familles temporaires ou permanentes se retrouveront dans les institutions déficientes.

"Nos amis pourraient ne pas comprendre, mais Dieu nous a donné quelque chose afin que nous puissions lui donner quelque chose", a déclaré Tocay, qui vit dans un joli lotissement en dehors de la ville de Guatemala avec son mari et ses trois enfants. "Et Il nous donne la force d'être forte pour elle."

Pendant des années, les enfants comme Katerin qui a été abandonnée par sa mère dans les hautes terres rurales de Guatemala, auraient trouvé leur nouveau foyer en Amérique. L'année dernière, le Guatemala a envoyé plus d'enfants aux États-Unis que tout autre pays à l'exception de la Chine.

Mais presque tout le monde a convenu que le système était vulnérable aux abus, en particulier par de intermédiaires inconnus qui ont parfois payé les mères pour qu'elles abandonnent leurs enfants.

Au milieu de pressions mondiales, le Guatemala a adopté en décembre une loi qui rend les adoptions faire partie d'un système de gouvernement, les retirant hors des mains des avocats et des autres acteurs privés.

Mais comme il travaille à créer son nouveau système, le nouveau Conseil national de l'adoption du Guatemala a dit en septembre qu'il n'acceptera pas de nouveaux cas. De même, le Département d'État des États-Unis a arrêté de traiter des nouvelles adoptions de ce pays.

Les groupes des États-Unis qui plaident en faveur de l'adoption internationale ont critiqué la nouvelle loi, disant qu'elle crée des obstacles qui tiennent les enfants à l'écart de parents aimants. Et ils doutent que le Guatemala ait les ressources nécessaires pour bien prendre soin de ces enfants.

Près de 60 pour cent des Guatémaltèques vivent dans la pauvreté, ce qui signifie que de nombreuses familles ne peuvent pas se permettre d'avoir un autre enfant, bien que les parents d'accueil reçoivent une allocation. Et les autorités évitent les familles les plus riches parce que les enfants trouveraient difficile de quitter le luxe pour retourner dans leur familles biologiques.

Environ 45 familles seulement dans un pays de 13 millions ont actuellement pris des enfants en famille d'accueil depuis le début du programme de cette année.

"Les Guatémaltèques ont de bonnes intentions, mais peut-être qu'ils ne savent pas comment canaliser cette aide", a déclaré Vilma Masaya, qui avait le contrôle de du programme en tant que secrétaire adjoint du Département de la protection sociale. "Pour nous, il s'agit de changer la culture."

Masaya a déclaré que l'effort pour recruter est essentiel parce que d'innombrables enfants pourraient être transférées du chemin de l'adoption vers les soins de gouvernement si une enquête en cours détecte des irrégularités dans la façon dont ils ont été placés en adoption.

Il y a des signes de progrès. En créant des bureaux satellites dans des régions reculées, le Département de la protection sociale a déjà doublé son bassin de familles intéressées.

Les militants trouvent aussi succès recrutant directement à la chaire des églises évangéliques qui se sont propagées dans tout le Guatemala. Selon les autorités, eviron 90 pour cent de leurs familles ont été recrutées lors des événements aux églises.

L'une de ces mères nourricières, Claudia Lopez, fait souvent allusion à sa spiritualité lorsqu'elle discute sur la raison pour laquelle elle et son mari, Marco, ont pris une petite fille nommée Sandra.

Leur propre fille est morte dans un accident d'auto. Et quand Marco, un sapeur-pompier, a trouvé une mère qui avait tué sa fille en se suicidant, ils l'ont pris comme un signe de Dieu disant qu'ils devaient ouvrir leur maison.

Aujourd'hui, leur maison de Guatemala est remplie du rire d'une jeune fille qui a récemment fêté son premier anniversaire avec des clowns et des piñatas.

Mais Lopez ne cache pas sa tristesse en sachant que Sandra retournera un jour à sa famille biologique. Le gouvernement envoie des travailleurs sociaux pour les visites de routine pour faciliter les présentations, et les éventuels adieux, entre parents d'accueil et les enfants.

"Nous l'aimons comme si elle était la nôtre. Elle est si douce que vous l'aimez", a déclaré Lopez. "La nuit, je pense au jour où je devrais lui dire au revoir. Mais alors, je pense que quelque part, peut-être que sa mère pleure aussi, et qu'elles devraient être ensemble".

Comme beaucoup d'enfants d'accuiel, Sandra avait des affections cutanées provoquées par la vie dans les établissements de soin. Katerin, 3 ans, ne parlait pas parler aux inconnus mais maintenant elle fait beaucoup de câlins.

Les travailleurs sociaux disent que ces maladies de peau font partie des peines
infligées aux enfants placés en institution. Une étude co-financée par le gouvernement a déterminé que seulement 20 pour cent des 127 refuges du pays, dont la plupart sont privés, répondent aux normes minimales.

Dora Alicia Munoz, un consultant de l'UNICEF dans la ville de Guatemala, a dit qu'elle est encouragée de voir que le gouvernement travaille avec les juges et les procureurs pour créer enfin un système de protection pour les enfants qui va au-delà des institutions de soins.

L'UNICEF a attiré la colère des parents adoptifs des États-Unis pour son lobbying agressif de la nouvelle loi qui rend les adoptions étrangères plus difficiles.

Tout en insistant sur le fait que l'UNICEF n'est pas contre toutes les adoptions étrangères, Munoz a dit qu'elle espère que le placement en familles d'accueil puisse devenir une alternative temporaire à l'envoi de l'enfant à l'extérieur du pays.

"Pourquoi séparer l'enfant de sa famille?" dit Munoz. "Peut-être que la mère est dans une situation de crise. La famille d'accueil peut être un moyen de lui donner un temps pour faire face à cette crise et puis ramener l'enfant dans les bras de sa mère."

oavila@tribune.com

Les enfants adoptés de l’étranger vivent-ils une puberté précoce?

Du site Nouvelles - Université de Montréal, 15 septembre 2008.

Chaque année, plus de 900 enfants étrangers dont la moitié viennent de Chine sont adoptés au Québec. Cette population pourrait, selon certains experts, être exposée à une puberté précoce et aux risques pour sa santé qui y sont associés. La puberté commencerait avant l’âge de 8 ans chez les filles et avant l’âge de 10 ans chez les garçons. Outre leur petite taille, en raison d’une maturation osseuse trop rapide, ces enfants risqueraient davantage de souffrir d’obésité abdominale, d’hypertension, de diabète, de maladies cardiovasculaires et même de certains types de cancer une fois parvenus à l’âge adulte.

Est-ce vrai que les enfants adoptés de l’étranger courent un tel risque? C’est possible, signale Hélène Delisle, professeure au Département de nutrition et responsable du Centre collaborateur OMS sur la transition nutritionnelle et le développement. «Cela dépend en partie du pays d’origine des enfants et de leurs conditions de vie jusqu’à l’adoption, explique la chercheuse. Il y a plusieurs facteurs en cause, mais un petit poids à la naissance, le non-rattrapage pondéral entre la naissance et l’âge de deux ans ainsi qu’un rythme de gain de poids accéléré au cours de l’enfance augmenteraient le risque de puberté précoce et de maladies chroniques à l’âge adulte.»

L’étiologie semble principalement nutritionnelle. C’est du moins ce que soutient l’auteur de la théorie de l’origine précoce des maladies chroniques, le Dr David Barker, qui le premier a montré une relation inverse entre le poids à la naissance et la mortalité par maladies cardiovasculaires. D’autres chercheurs (Bourguignon et coll.) l’ont démontré par des études animales. Après avoir provoqué une restriction alimentaire chez de jeunes rats, ils ont laissé les rongeurs manger comme ils le voulaient. Les chercheurs ont alors constaté un accroissement de la taille et du poids, mais aussi une accélération de la maturation hypothalamique et gonadique chez les animaux. Résultat? Les rats étudiés ont eu leur puberté plus tôt que le groupe témoin et, de ce fait, ont atteint une taille définitive inférieure à celle des autres rats.

Le phénomène s’expliquerait ainsi. Le début de la puberté dépend pour beaucoup du poids. Un gain de poids provoque la sécrétion de leptine, une hormone synthétisée par les tissus adipeux et régulant l’appétit. Or, en cas d’augmentation de l’apport calorique, le taux de leptine s’élève et provoque la sécrétion de GnRH (de l’anglais Gonadotropin Releasing Hormone). Cette hormone régule un processus complexe permettant le développement de l’ovulation et le maintien du corps lutéal au cours du cycle menstruel chez la femme ainsi que le contrôle de la spermatogenèse chez l’homme.

Ainsi, un changement brutal du régime alimentaire, comme on le constate chez les enfants adoptés de l’étranger qui migrent vers un pays industrialisé (particulièrement chez les petites filles), peut déclencher la puberté… «Et plusieurs problèmes de santé», comme le rappelle Hélène Delisle, qui s’intéresse depuis plus de 30 ans à la nutrition à l’échelle internationale.

Le gain rapide de poids et de taille chez les enfants adoptés est pourtant accueilli avec joie par les parents et le médecin traitant, qui souvent ne sont pas conscients des risques courus. «Il faut bien comprendre, précise Mme Delisle, qu’un bébé qui n’atteint pas sa croissance fœtale optimale en raison d’une malnutrition fœtale même discrète a besoin de faire ce rattrapage pondéral. Toutefois, un gain de poids excessif après l’âge de deux ans doit attirer l’attention, car il est associé à une incidence accrue de l’obésité et des maladies qui en découlent. Avant cet âge, le jeune ne serait pas exposé à ce risque; il semble y avoir une fenêtre pour le rattrapage de la croissance.»

Dominique Nancy

27 oct. 2008

Police shocks court with its lack of awareness

Du site MeriNews

After a shocking case of child negligence came up, a district court ordered an inquiry into the matter and demanded an explanation, to which Delhi police replied with an equally shocking answer. The police seems to have forgotten the law itself..

TWO-YEAR-old Prateek lost his way to home in 2004. He was subsequently found by the police, who handed him over to an orphanage, with no standing. The orphanage illegally gave the child for adoption to an industrialist, who showered the boy with all that money can buy. This went on for four years, till, by a court’s order in March, the boy was reunited with his biological parents, who are not rich.

Prateek has settled in his new home, but not without asking why his previous life was taken away from him. His story had thrown up several issues that our lawmakers don’t take into account, while dealing with children — insensitivity and ignorance being cardinal among them. Prateek’s story has also brought to the fore the police’s helplessness, when they find an child abandoned on the streets, the subsequent role and decisions of orphanages and societies that have such children in their custody — because every wrong decision scars the child.

To find out how many Prateeks suffer such checkered fates, additional district judge S Rathi had directed an inquiry into the matter. He was shocked with the answers filed recently.

Reports submitted by the deputy commissioner of police (legal cell) and assistant commissioner of police (vigilance) state that there was no lapse on their part in handing over the child to the orphanage ’Bal Vihar’ because the ’officers had no guidelines regarding the custody of an abandoned child’.

The court reminded the officers of the Juvenile Justice Act, which has laid down unequivocal guidelines that a neglected child should be produced before the child welfare committee or area magistrate within 24 hours.

However, while handing over Prateek to the ’shoddy’ orphanage in the Uttam Nagar, the police did not take note that ’Bal Vihar’ was not recognised by the juvenile justice board. Nor did they inquire about the child any time later, the court observed.

“The police officials are (in a way) denying the existence of the act and its benevolent provisions for minors.
There cannot be any justification for overlooking the concerned act and then claiming that there were no guidelines issued to the police,” said Rathi, castigating the senior ploicemen for their reports, who claimed they did not know what to do with the boy.

The judge has now prepared a questionnaire for the Delhi police commissioner, telling him that his force was insensitive towards Prateek, despite battling a chilling precedence in Nithari, which the judge said, was allowed to happen because of the police’s ’lackadaisical work culture’.

Determined to get better follow-ups by policemen in future, Rathi has also sent a copy of the order to the police training college at Jharoda Kalan, so that young recruits are apprised of their duties on this.

The registrar of societies has also been asked to take action against ’Bal Vihar’, which had ’illegally’ given the adoption of the child to industrialist Anil Jindal. Apart from this, the judge noted other serious irregularities in the working of the orphanage, that necessitated an inquiry, he said.

Deux blogs

Je vous recommande fortement deux blogs:

Holt Baby à http://holtsurvivor.wordpress.com/

Adoption Survivor: http://adoptionsurvivor.wordpress.com/

Et pour les adoptés via Holt qui cherchent leurs parents biologiques. Soyez tenace - ne vous découragez pas!, c'est ce que vous conseille l'auteure de ces blogs, qui soit dit en passant, est mon amie. Vous trouverez des informations détaillées sur la façon de déchiffrer les
pratiques du service post-adoption de Holt, et ce que vous pouvez faire pour l'emporter à: Be Tenacious - How to get your Identity Back.


Lorsqu'une agence d'adoption vous répond qu'il n'y a pas d'informations dans votre dossier, ce n'est peut-être pas vrai, selon l'expérience de ma courageuse amie "Holt Baby" ou devrais-je plutôt dire "Holt survivor".

Il y a quelques semaines, ma camarade de "holt baby" a pu obtenir, ses documents d'adoption. Voici ce que révélaient ses documents.
  • un document trouvé traite de deux enfants abandonnées
  • le document n'est pas étampé officiellement
  • le document comporte sept items qui les traitent parfois individuellement, parfois ensemble
  • transférées le même jour
  • de la même place
  • le même âge
  • le même sexe
  • on leur avait donné à toutes les deux des noms provisoires à cause de leur abandon
  • on leur avait plus tard donné des numéros de Holt consécutifs #4708 et #4709 (numéros dont tous les orphelins de Holt portent sur leurs photos carrées).
Il y a une infime possibilité que ces filles aient un lien de parenté.

Holt International a trouvé les dossiers de mon amie et lui ont promis de la contacter. Après avoir consulté avec Holt Korea, ils ont annulé leur promesse.

Voici le lettre qu'elle leur a écrit (traduite de l'anglais):

Je suis entrée dans ce processus de recherche pas différente de plus tous les autres
personnes adoptées, pensant naïvement que Holt m'aiderait comme il est indiqué sur votre
site Web. Toutefois, ce processus, bien que convivial, a été
continuellement frustré par vos méthodes.

* Tout d'abord, votre organisme m'a dit que vous ne pouvez pas m'aider
parce que j'ai été abandonnée et qu'il n'y a pas de données pouvant m'identifier. Désolé.

* Ensuite, j'ai reçu mon dossier d'enfant, qui est mon droit légal, seulement pour
trouver qu'il y avait des informations importantes dans mes documents.
* Lorsque pressé de recevoir mon dossier complet, qui est mon droit, et
qui inclut les dossiers en Corée, on m'a dit qu'ils étaient les mêmes que
les registres à Holt International, en Oregon.

* Ensuite, on m'a dit que mon évaluation de Holt Corée dossiers a révélé
il n'y avait pas les informations d'identification afin que vous ne pouvait pas m'aider. Désolé.

* Lorsque pressés à recevoir mon dossier complet, qui est mon droit légal, et qui inclut les dossiers en Corée, on m'a dit qu'ils étaient les mêmes que
les registres à Holt International, en Oregon.

* Puis, on m'a dit que l'évaluation de mes documents de Holt Korea montraient qu'il n'y avait pas d'information pouvant m'identifier, alors vous ne pouviez pas m'aider. Désolé.
* Lorsque pressés à savoir ce que Holt Korea était en train de regarder, on m'a dit qu'il n'y avait qu'une seule page dans un journal de bord et qu'il n'y avait rien d'important. Désolé.

* Seulement après persévérance que votre organisme a cédé et m'a envoyé une
copie de mon fichier Holt Korea et il s'est avéré qu'il y a deux documents
au lieu d'un. Le deuxième document était très certainement le plus important.
* Il n'y a eu rien à part des excuses et des retards dans la
traduction de cet important document.

* Lorsque j'ai demandé de mettre ma demande de contact avec l'orphelin de Holt #4709
son registre passif, vous m'avez dit que vous pourriez faire mieux et faciliter
le contact. Vous avez brisé cette promesse.

Une fois de plus, vous agissez en qualité d'arbitres de ce qui est et n'est pas valide.

Il est entendu que deux enfants sur un seul document n'est pas commun
comme vous le déclarez.

Je trouve l'argument selon lequel nous ne pouvons pas être apparentés à cause des
noms de famille différents inacceptable, puisqu'il est indiqué directement sur le
document qu'on nous a donné des noms provisoire. Puisque nos deux noms
ont été fabriqués, comment pouvez-vous utiliser la différence des noms comme un
argument pour briser votre promesse de faciliter mon contact? Comment pouvons-nous
faire confiance aux autres données, telles que l'âge? Si Holt Korea dit maintenant
nous avons six mois d'écart, comment pouvons-nous savoir si c'est vrai puisque nos noms ont été fabriqués? Comment pouvez-vous discerner la réalité de la fiction quand il n'y a pas de faits connus sauf des fictions connues? Comment pouvons-nous faire confiance à votre organisme avec un bilan catastrophique de l'histoire indiquée ci-dessus?

Votre anéantissement répété de mes efforts de recherche continueront d'être fondés
sur les prémisses illogiques et ceci entrave dans la recherche d'un éventuel lien de famille qui pourrait être rétabli, indépendant d'un désir de la mère à
garder l'anonymat. Si cet anéantissement n'est pas intentionnel, il y a
l'ignorance brute et de l'ineptie de la part de Holt International.
Vous pouvez faire mieux. Vous n'avez pas bien traité mon cas. Vous pouvez faire mieux comme que vous avez promis et faciliter le contact avec la fille #4709, puisque vous avez les informations l'identifiant, afin que nous puissions définitivement - et non pas
basé que sur vos doutes - exculure qu'elle est ma soeur. Ce n'est
pas une question de pouvez-vous le faire. C'est une question de volonté.

L'orpheline Holt #4709 pourrait très bien ne pas être ma soeur, mais il est ridicule
de ne pas la peine de le découvrir. Il n'y a rien à perdre à la contacter et
tout à gagner.

Je n'avais pas à me plaindre de votre organisme avant ceci, mais cette mascarade
de ce que vous appelez recherche assistée a enflammé mon attitude à l'égard de
Holt. Il n'est pas trop tard pour réellement fournir ce que vous dites faire. Et
tenir vos promesses.

Une fois de plus, je dois vous rappeler que tout mon processus de recherche est
partagé publiquement et est transparent de ce côté, même si elle n'est pas à de votre côté. Plus vous rendez ma recherche difficile, plus il est désavantageux pour Holt International. Et c'est la clé, M. Kalb - vous auriez pu épargné à nous tous beaucoup d'irritation et de mauvaise humeur si vous aviez donné tous mes documents à l'avance le premier jour et les aviez examinés avec un oeil d'enquêteur pour vraiment m'aider. Je ne comprends pas comment ça peut aider votre cas en renvoyant continuellement les adoptés les mains vides.

Je voudrais terminer mes relations avec votre organisme sur une
note positive. S'il vous plaît, donnez-moi une raison de le faire.

23 oct. 2008

Foreign adoptees are living in legal limbo

San Diego.com, le 20 octobre 2008.

Immigration status unresolved before children's arrival

By Leslie Berestein and David Hasemyer

Almost 17 years after Nick and Alice Zizzo adopted a brown-eyed, chubby-cheeked baby girl through San Diego County's child welfare system, she came home one day bubbling that her high school choir was going to Europe.

The Rancho San Diego couple helped their daughter, Stephanie, apply for a passport in fall 2006, then waited for it to arrive. What they received instead was a piece of stupefying news from the federal government: Stephanie wasn't a U.S. citizen. She wasn't even in the country legally.

County officials have acknowledged putting Stephanie Zizzo and at least four other adoptees born in other countries, including Mexico and Kenya, in legal limbo by not resolving their immigration status before adoption.

In the year and a half since the cases began to surface, the county has updated its policies to require that a child's legal residency be established before they leave the system. But no one knows how many children were adopted without it, or what they'll face trying to stay in the only country they've known.

“After all these years thinking everything was OK, to hear that there were problems was stunning,” said Alice Zizzo, 55, who like her husband is a U.S. citizen.

Stephanie's adoption records indicate she was born in Tijuana in 1989 to a woman believed to be a U.S. citizen. According to the Zizzos, county social workers assured them when the adoption process started five months later that there were no immigration issues.

Adoption is not enough to grant citizenship or legal resident status to children who are in the United States illegally or whose immigration status cannot be proven. Such adoptees are vulnerable to deportation, cannot work legally when grown and, in many states, cannot obtain in-state college tuition.

“Any person who enters the U.S. as a child and does not have documents with which to reside here is in peril of being deported,” said Jan Bejar, an immigration attorney retained by the county to assist families who have filed claims over the issue. “The problem is, once a person is adopted, people think he is a citizen and can't be deported. The hell he can't.”

The county has paid $15,000 for two immigration attorneys to help the five families untangle the mess, along with $37,900 in damages to two families that filed claims, including the Zizzos. More are expected to come forward as their adopted children become adults and seek employment, passports or college admission.

Mary Harris, director of the county's Health and Human Services Agency, said child welfare workers in the 1980s and 1990s might have assumed citizenship was established as part of the adoption process.

“There was not as much attention to or understanding of immigration law at that time,” Harris said. “We are child welfare specialists, not immigration specialists. We are, first and foremost, trying to see that these children are in a stable family environment.”

As unusual as these cases seem, they have happened elsewhere. Los Angeles County officials said they have not encountered the problem, but two Orange County adoptees learned in recent years that their immigration status was in question.

In Sonoma County, Susan Piland applied for a Social Security card for her Mexican-born son eight years ago and was shocked to learn that the boy, adopted through the state a year earlier, was undocumented.

“When you talk to people about this situation, they tell you, 'This can't be right,' ” said Piland, who established the advocacy group SueCares to push for reforms.

Piland said she has received calls from a half-dozen families in her situation, including the parents of an 18-year-old adopted girl who was afraid to report a date rape after learning her status was in question. Piland suspects many other families are unaware they have a problem.

Under a 1990 federal law, dependents of the court – children whose biological parents' rights have been terminated – are eligible for special juvenile immigrant status, which entitles them to become legal permanent residents. However, they lose that privilege once they leave the system, either through emancipation or adoption.

Child welfare workers are not legally required to screen children for immigration status or eligibility under the 1990 law, said Yali Lincroft, a consultant to the Annie E. Casey Foundation, a Baltimore-based nonprofit group that supports child and family welfare initiatives.

“There is nothing in the books,” Lincroft said. “It almost seems like a no-brainer. If we want them to be adopted, surely it means we want them in the country.”

Piland led an unsuccessful campaign four years ago for state legislation that would have required child welfare officials to ensure children receive legal status before emancipation or adoption. Gov. Arnold Schwarzenegger vetoed the legislation, citing funding reasons. A similar measure is pending in Congress.

A federal law passed in 2000 grants automatic citizenship to most children adopted from abroad, but the law only covers adoptees brought into the country legally or who obtain legal status as minors.

The process becomes far more difficult once they reach adulthood, particularly after they turn 21.

Children adopted in the United States before age 16 may be sponsored by their parents for legal residency until they are 21, but adults must apply for their immigrant visa abroad if they entered the United States illegally, and there are significant risks in leaving the country.

For starters, anyone over 18 who has been in the country illegally for more than a year can be banned from re-entering for 10 years. Adults applying abroad can seek a waiver of unlawful presence, but these are frequently denied.

“Say you have been here for a year or more without permission since you were 18,” said Sally Kinoshita, deputy director of the Immigrant Legal Resource Center in San Francisco. “Maybe you will get a waiver and get back in. Or you'll get stuck and you can't come back in.”

Piland, who once devised a plan to hide her son from immigration authorities, said she believes child welfare agencies have a moral duty to follow through on the status of children who didn't choose to come here.

“They are in charge of making sure they aren't abused, of getting them a home, of taking care of them,” said Piland, whose son now has a green card. “Isn't making sure they have legal status taking care of them? The court becomes their parent. The immigration decision is made when the court terminates parental rights.”

Most known cases in San Diego County are on their way to being resolved, but it will take some adoptees longer than others to obtain citizenship.

By Stephanie Zizzo's calculation, she'll be eligible to apply Nov. 5, 2012. She received legal status last year, after her family filed a claim against the county. A person must be a legal permanent resident for five years before applying for naturalization.

Stephanie always considered herself American. According to her adoption records, she was born in a Tijuana hospital to a homeless woman who was covered with insect bites, cigarette burns and needle tracks. She spoke only English, leading Mexican authorities to surmise she was a U.S. citizen who had wandered south.

The woman had no identification except for a credit card in the name of a U.S. Marine sergeant who had reported it stolen. Until she was adopted, Stephanie was known only by the last name on the credit card.

Within 12 hours of her birth, the baby and her mother were brought to the San Ysidro border crossing and taken to Scripps Memorial Hospital in Chula Vista. There, a social worker noted that a U.S. consular official had certified the mother was a U.S. citizen. But she was deemed mentally ill, and the county took custody of the baby.

The Zizzos, who had already adopted a boy from Mexico with no problems, said they asked county officials if there were any immigration issues before adopting Stephanie when she was 5 months old.

“They kept telling us, 'No, no, everything is OK,' ” Alice Zizzo said.

Even when the family adopted a second baby girl born to the same woman in 1991, this time on U.S. soil, they were not alerted to any questions about Stephanie's nationality.

The Zizzos filed their claims with the county about a year and a half ago, and they have since received county-sponsored legal assistance along with $33,500 in damages.

Stephanie is lucky in that she received her green card last November. Because she was a minor when she applied for legal status, she was spared an uncertain trip across the border. But she still must wait in line for citizenship, just like a recent immigrant.

“I'm going to do what I have to do,” said Stephanie, now 19 and attending Cuyamaca College. “But it's hard, because I think of myself as a citizen.”

Leslie Berestein: (619) 542-4579; leslie.berestein@uniontrib.com

22 oct. 2008

Celebs Buying Babies Abroad - Not The Best Way Forward

Si les gens riches de l'Ouest souhaitent s'attaquer à la pauvreté des enfants, la solution est de parrainer un village et non pas adopter juste un enfant: la charité.

Par Trudy Simpson sur Voice Online, le 25 octobre 2006,

If people of the affluent West wish to tackle child poverty, the solution is to sponsor a village and not just adopt a child: charity

A charity last week criticised the growing trend towards transnational adoptions by celebrities, warning that it takes more than single adoption of children from developing countries to end childpoverty.

“We recognise that international adoptions help but they should only be a last resort. We think it would be great if celebrities used their power to campaign,” said Jane Moyo of Action AID, a charity which works in developing countries, including Malawi.

She told The Voice that celebrity influence would be better spent putting pressure on governments to do more to improve lives in these countries and in taking steps to keep parents alive and healthy. She said celebrities and other Britons should focus more on sponsoring children and villages so that they can get better medical care and social and developmental structures.

“Child sponsorship helps not only the child, but the community they live in. Children grow up in their own culture, and if orphaned, with any remaining family they have left,” she said.

She was responding to questions in the wake of the controversy surrounding pop superstar, Madonna’s transnational and transracial interim adoption of a 13-month-old Malawian boy, David Banda.

Madonna last week defended her decision to adopt the boy, whose father is alive, and insisted that she followed the law but her high-profile case opened a debate about international and transracial adoptions.

“There are nearly one million ‘baby David’s’ in Malawi. The reality is that inter-country adoption cannot solve the problem of child poverty: that requires systematic and long-term effort at a community and international level,” Moyo said. “By the end of today, 16,000 children will have died because they did not have enough food to eat. That is a terrible indictment on the world we live in. To make a real difference, we have to fight the root causes of poverty,” Moyo said.

Moyo urged more celebrities to follow the example of US talk show host Oprah Winfrey, who has donated millions of dollars to fight poverty, boost education and raise awareness of the impact of HIV/Aids on African countries without adopting a child.

National statistics show that 350 children are adopted from abroad each year. Statistics from the Department for Education and Skills (DfES) and the British Association for Adoption and Fostering (BAAF) show that adoption applications were submitted for 19 infants from few countries within Africa between 1995 and 2005. Majority of applications, more than 1400, were made for children from China.

RULE BENDING

However, as little David arrived in the UK last week, there were questions in the press over the motives and rule-bending which allowed a rich, white celebrity to head to Africa and to ‘speedily’ adopt a black child. There was also talk about the need to think about international adoption and whether it was in the best interest of some children.

“What we should be asking ourselves is if trans-national adoption is really a solution for poor children in families in poor countries - for them to be adopted by rich Western families,” said Dr Perlita Harris, a lecturer in social work at Bristol University’s School for Policy Studies.

“Should we not be looking at putting more time and resources into these countries so children can stay with their birth families or if not, in their countries of birth?” she asked.

Dr Harris, a trans-racial adoptee who is also a member of the Transnational and Transracial Adoptees support group (TTAG), said many adoptees feel alienated, struggle with identity and belonging and have a keen sense of loss regarding relatives they may have left in their birth countries, shared culture, language and family history when raised away from their culture, often within white families.

“Many have grown up feeling isolated… they face a lot of racism in their childhood that they have had to struggle with alone,” said Dr Harris, who also recently edited a book comprising the experiences of 57 transracial and transnational adoptees, entitled In search of belonging: reflections from transracially adopted people.

Dr Harris said themes of “loss, pain, grief and alienation” resonated in the book and that while many people often focus on how economically better the life of the adopted child will be, “there is a tendency to overlook the losses”.

Kym, who is of Afro-Caribbean heritage and who was raised by a white family, talks about her pain in an excerpt from the book, published on the BAAF website.

“For as long as I can remember, I have always felt different to the other members of my family - both in my physical and spiritual being.

My parents were always honest about my adoption and, from an early age, I asked questions about why I was a different colour to them.

At home, as an infant, I distinctly remember being in a warm and loving environment yet, when I entered the outside world I received cold and hostile responses from the community around me,” she related.

“It did not take long for the children to start saying what they saw and calling me ‘Blackie’. The boys in the school were particularly cruel and would constantly taunt me about my appearance. Over time, this affected my self-esteem and I became withdrawn and isolated. I did not want to play with the other children and I sank into a deep depression… My parents tried their best, but they had difficulties relating to just how painful these comments were and how traumatic school was. To me it was living hell.

They told me to ignore it [but] I absorbed Western beauty ideals, which are geared towards long blonde hair and blue eyes… I would pray to God every night that I could be white and fit in with my family. I quite literally used to avoid looking in the mirror because I could not stand what I saw staring back at me.

I cannot put into words the type of crippling emotional pain that I felt in my childhood. That led me to several suicide attempts,” Kym added.

However, organisations which support parents who adopt children from abroad last week defended the practise, saying it helps children to find loving homes and adults to fulfil their need to become parents.

PREPARATION

Maxine Caswell of Overseas Adoption Support and Information Service (OASIS), which supports more than 1,000 prospective and actual adopters, and Jill Haworth, from the Intercountry Adoption Centre, said international adopters go through serious thought and rigorous preparation before deciding to adopt. “They also undergo further legal and assessment processes, which often take up to two or more years and cost over £5,000 to adopt children”, added Caswell, a white Englishwoman who adopted two children from Vietnam in 1998 and 2000.

She said adoptive parents also take steps to ensure that children from different ethnic backgrounds get the chance to meet others from their culture and take part in cultural celebrations.

But TTAG founding member and social worker, Chris Atkins, who was born in Hong Kong, but was adopted as a baby by a white couple, said the disconnection remains.

Growing up, she thought something was wrong with her, which she based on comments made by the large white community in which she lived.

“I got called ‘Chink’, ‘Hong Kong Fuey’…I grew up thinking it was me who needed to change. I desperately wanted to be white,” she said. She added: “I no longer want to be white (but) my experience challenged my sense of identity…I am very aware of the potential for rejection. Rejection is something many adoptees live with. I clearly look Chinese but I don’t relate to the history. I don’t relate culturally. Inside, I don’t feel Chinese and in that way, it is a challenge.”

Madonna’s case also prompted questions about why children were being adopted from abroad when up to 4,000 children in the UK need permanent homes. A 2004 study from the NCH charity showed that minority ethnic children comprise 18 per cent of all the children looked after in the UK and 22 per cent of children on the national adoption register, but only 13 per cent of those adopted.

Caswell and Jonathan Pearce, from Adoption UK, said people tend to go overseas because they have connections with particular countries and they have access to greater numbers of babies and so are less likely to deal with traumatised children.

Some also adopt overseas because some UK children’s services require them to adopt particular children such as siblings, those with special needs and older or school aged children and because many local children have relatives with whom adopters may not necessarily want contact.

“They also want a fairly straightforward adoption process,” said Caswell. Haworth said many people opted to go to China because it is signatory to the Hague Convention and has transparent adoption processes. Some officials also dismiss perceptions that the process is easy and that it is not necessary.

“In a perfect world, we believe inter-country adoption wouldn’t be necessary. We would like to see all countries in a position to bring up their own children by building up the widest possible range of services for children separated from their birth families.

“But this isn’t a perfect world and children grow up fast – they can’t afford to wait. And we mustn’t be dogmatic. For some, overseas adoption may be the best chance they have of a happy and stable childhood.

“All decisions about adoption must be made on a case-by-case basis and must reflect the best interests of each and every child,” said David Holmes, head of BAAF.

“People may also think it is common, but it is rare. Thousands of children across the UK are adopted from our care system every year. In contrast, there are only several hundred children adopted from other countries, usually as babies. This demonstrates how developed our domestic adoption system is,” he said.

21 oct. 2008

Jade a trouvé une famille

Merci à GOAL de nous avoir tenu au courant des nouvelles de Jade. Vous vous rappelez probablement que Jade est une fillette qui avait été adoptée à quatre mois par des diplomates néerlandais qui l'ont abandonnée sept ans plus tard (décembre 2007) à Hong Kong.

Pour ceux qui n'avaient pas suivi cette nouvelle, vous pouvez voir les détails sur mon message blog
http://fait-en-coree.blogspot.com/2007/12/adoption-rompue.html

Le 20 octobre 2008, JoongAng Daily a annoncé que Jade vient de trouver une famille adoptive à Hong Kong. Voici la traduction de cet article "Abandoned Korean girl finds a home in Hong Kong"

Une jeune coréenne abandonnée trouve une maison à Hong Kong.

HONG KONG - Une fillette coréenne nommée Jade qui a été adoptée par un diplomate néerlandais de haut rang en Corée en 2000, puis abandonnée six ans plus tard à Hong Kong, a trouvé une nouvelle famille.

La fillette de neuf ans a été adoptée par une famille d'expatriés à Hong Kong et vit actuellement une vie normale, a déclaré le samedi, un officiel du Département de la protection sociale de Hong Kong.

Pour des raisons de protection de la vie privée, on ne peut divulguer plus de détails sur les parents adoptifs, a ajouté le fonctionnaire.

Jade a été adoptée en janvier 2000, lorsqu'elle était âgée de quatre mois, par le diplomate néerlandais Raymond Poeteray et son épouse, qui étaient stationnés en Corée.

Mais les Poeteray ont renoncé à la garde de l'enfant en septembre 2006 lorsque le diplomate était en poste à Hong Kong.

L'épouse du diplomate pensait qu'elle était infertile lorsque le couple a adopté la jeune fille coréenne en 2000, ont rapporté les officiels de Hong Kong, mais elle est tombée enceinte après que la famille ait déménagé à Hong Kong en 2004. Ils ont maintenant deux enfants à eux.

Jade était sous la garde du Département de la protection sociale de Hong Kong au cours des deux dernières années et allait à une école primaire locale. Elle parle l'anglais et le cantonais, mais pas le coréen.

Lorsque le cas de Jade a été rendu public il y a deux ans, de nombreuses familles à Hong Kong se sont portés volontaires pour prendre soin d'elle. Toutefois, aucun progrès n'avait réalisé, en partie à cause d'un processus strict de qualification pour garder des enfants à Hong Kong ainsi que la complexité de l'affaire.

Puisque les Poeteray n'avaient pas pas demandé la nationalité néerlandaise pour Jade et qu'elle n'avait pas le statut officiel de résident à Hong Kong, l'enfant était pratiquement apatride jusqu'à l'adoption récente.

Pendant ce temps, Mère de l'OCDE, un organisme d'adoption à Hong Kong, a annoncé qu'il tiendra un événement spécial pour encourager les adoptions à Hong Kong.

Par Choi Hyung-kyu JoongAng Ilbo [spark0320@joongang.co.kr]

19 oct. 2008

Pas de gagnant dans le scandale d'adoption samoane

Traduit de l'article paru dans stuff.co.nz, le 18 octobre 2008.

Chaque mois de novembre, une famille dans le village samoan de Faleasiu se souvient de l'anniversaire du petit Posi Iva, le petit garçon de six ans qui leur a été enlevé et vendu à une famille américaine qui n'était pas au courant.

Ils ne sont pas seuls dans leur chagrin.

Au moins 37 enfants des Samoa auraient été vendus aux Américains dans une escroquerie d'adoption qui provoqué de la douleur dans les deux pays.

"Nous voulons vraiment voir Posi, mon petit-fils me manque", explique Fatu Fuiono de 71 ans, qui s'occupe de ses petits-enfants pendant que leurs parents travaillent à leur ferme.

En regardant les alentours clairsemés, je ne peux imaginer que l'anniversaire de Posi soit célébré somptueusement.

Posi est seulement un enfant enlevé de familles pauvres samoanes et légalement adopté par les familles des États-Unis, qui ont payé jusqu'à 13000$US (21500$NZ) à l'agence Focus on children maintenant défunte.

Les couples qui ont pris plus de deux enfants ont bénéficié d'un rabais de groupe, et payé seulement 10 000$US(16500$NZ) pour chaque enfant.

Les enfants, des nouveau-nés aux adolescents, ont été pris dans la prétendue escroquerie.

Les autorités aux États-Unis ont inculpé sept personnes associées à Focus on Children des accusation de fraudes reliées à 37 des adoptions entre mars 2002 et juin 2005.

Les accusés pourraient faire face à 80 ans de prison et des amendes allant jusqu'à 2.25 millions de dollars $US(3.7 millions de dollars $NZ) s'ils sont reconnus coupables.

Ils font également face à des accusations incluant l'introduction clandestine d'étrangers, la fraude de visa et le complot en vue de commettre le blanchiment d'argent.

Mais les sanctions les plus sévères du monde ne vont pas ramener Posi à la famille biologique.

Il a été légalement adopté, à la fois selon les lois samoanes et américaines, et la famille devra mener une bataille pour la garde aux États-Unis s'ils veulent ramener le garçon, et ils n'ont pas l'argent.

Les personnes associées au scandale de l'adoption sont accusées d'avoir menti aux familles samoanes en difficulté, en leur disant que leurs enfants rentreraient à la maison et leur enverraient des dons une fois qu'ils seraient rendus aux États-Unis.

L'année dernière, il y avait eu une vague d'intérêt sur ce cas, lorsque le Bureau des procureurs des États-Unis a pris des mesures, mais rien depuis, et Fuiono croit que les gens ont oublié Posi.

"Dan Wakefield était comme un ami qui venait ici chaque semaine", dit Fuiono.

"Il venait avec un sac de riz, des nouilles. C'est pourquoi je l'aimais. Si je le voyais maintenant, je lui demanderais pourquoi il nous a menti."

Wakefield était le chef de Focus on Children, et l'un de ceux qui font face à la procédure criminelle aux États-Unis.

Depuis que Posi est parti, sa famille a tenté de prendre contact, mais une lettre envoyée l'année dernière est restée sans réponse.

Tout ce qu'ils ont sont quelques informations et des photos qui leur ont été envoyées par la famille adoptive à Utah, qui ont changé le nom de Posi à celui de Michael Ulisese McKrola.

L'histoire de Posi, et des dizaines comme lui, remonte à 2002 lorsque Focus on Children a monté les opérations aux Samoa.

L'agence allait dans les marchés et se liait d'amitié avec les familles, en leur accordant des dons de riz et de taro, avant d'aborder lentement le sujet des adoptions.

Au cœur de la question soulevée est le terme "adoption" et ce que cela signifie aux Samoa.

Le pays a une forme d'adoption coutumière, où les familles pauvres laissent les enfants avec des amis ou des parents jusqu'à ce que leur situation s'améliore ou que les enfants deviennent des adultes.

Ce type d'adoption aide les familles en difficulté car tandis que les enfants peuvent être un fardeau financier, les adultes assurent un rôle vital en aidant à répartir la charge de travail.

Fuiono dit que bien que sa famille soit pauvre, leurs enfants sont bien traités et ils n'auraient jamais laissé Posi quitter s'ils avaient su qu'il s'en allait pour toujours.

Les personnes impliquées dans le scandale samoan croient que les parents des États-Unis ne sont rien d'autre que des victimes innocentes aussi.

"Nous avons des victimes de tous les côtés de la transaction de l'adoption", a dit le procureur des États-Unis Brett Tolman, l'année dernière.

"Elle menace l'intégrité du système d'adoption et d'immigration. Vous ne pouvez pas tromper, prendre des enfants et les vendre."

"(Les familles samoanes) croyaient qu'ils recevraient des lettres, des photos et, dans certains cas, des visites de leurs enfants jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 18 ans et qu'ils seraient ensuite retournés aux Samoa avec une éducation et le moyen de s'occuper de leurs parents de naissance", a-t-il dit dans une déclaration.

Toutefois, une seule enfant, Sei So âgée de 8 ans, a été renvoyée aux Samoa jusqu'à présent.

Il ne fait aucun doute que sa famille est pauvre, mais Sei semble heureuse.

Je lui demande par l'intermédiaire d'un interprète si elle est heureuse d'être à la maison, et elle hoche sa tête vigoureusement.

"J'aime l'école aux Samoa, et aussi le temps, pas comme là-bas où il fait très froid", dit-elle.

Mais la petite fille regarde par terre et broie ses mains en essayant d'expliquer que sa famille américaine lui manque encore.

"J'aimais mes nouveaux parents. J'aimais les jouets et les chocolats", dit-elle.

Les parents adoptifs de Sei ont été dévastés quand ils ont appris que ses parents ne l'avaient pas abandonnée comme on leur avait dit, signalait le journal Salt Lake Tribune.

"Autant que nous l'aimons et ne pouvons imaginer la vie sans elle, nous n'aurions jamais pris un enfant d'une famille qui voulait l'élever", a dit la mère adoptive Kari Nyberg.

Après avoir pris connaissance de la situation, les Nybergs ont renvoyé la jeune fille aux Samoa.

Cependant, sept mois plus tard, Sei a été renvoyée aux États-Unis.

Les Nybergs étaient heureux de la reprendre, mais seulement si sa famille biologique comprenait pleinement les implications.

Mais seulement neuf mois plus tard, le mariage des Nybergs était en difficulté et il a été décidé que Sei devrait retourner aux Samoa pour de bon.

Mais un enfant ne peut pas être retourné comme un cadeau de Noël qui n'est pas voulu.

Les autorités disent que la petite fille est presque certainement encore légalement l'enfant des Américains, et son nom n'est probablement même plus Sei puisqu'il a été changé par la famille américaine en Elleia.

Vivre de nouveau avec sa famille biologique ne fait pas de la petite fille légalement un membre de la famille So.

Il n'est même pas certain si elle est une citoyenne des États-Unis ou des Samoa.

Pour effectuer les adoptions, Focus on Children devait passer des garanties selon les lois samoanes visant à assurer que les gens qui abandonnent leurs enfants soient conscients des conséquences.

L'avocat local Patrick Fepulea'i, maintient que les familles savaient ce qu'elles faisaient, et les personnes confrontées à la prison aux États-Unis sont des boucs émissaires.

Il dit que les familles qui ont abandonné leurs enfants ont eu les explications sur la situation par deux ensembles d'avocats et un juge.

"Comment pouvaient-ils ne pas savoir? Le système était en place. On leur avait dit en des termes clairs," dit Fepulea'i.

"Apparemment, ils (les enquêteurs des États-Unis) pensaient que l'affaire d'adoption en entier ici était un simulacre, ce qui est très insultant", dit-il.

"S'ils (les familles samoanes) ont choisi d'ignorer la réalité, c'est de leur faute", dit-il.

Fepulea'i dit que depuis que l'adoption a commencé, seulement un petit nombre de familles se sont plaint plus tard à ce sujet, en dépit d'une enquête menée par le gouvernement des États-Unis.

Avant que les enfants puissent être adoptés, ils ont été enlevés des familles samoanes et gardées dans une "maison de nonou", où ils étaient sous la supervision du personnel de Focus on Children.

Il y a eu des allégations que les enfants à la maison ont été maltraités.

Une petite fille, Heta Sioka, a quitté la maison au bord d'inanition après que sa famille samoane ait demandé à la voir et elle est morte plus tard d'une grave malnutrition à l'hôpital.

Pour tous les éléments de preuve que quelques employés de Focus on Children auraient trompé les parents, le gouvernement samoan a toujours refusé de permettre aux autorités américaines de ramener aux États-Unis les deux suspects des Samoa.

Une enquête policière est en cours aux Samoa et les officiers disent qu'il est toujours possible que des accusations soient portées.

Le ministre de la justice Onasa Mesi dit qu'il n'a jamais pensé renvoyer les deux fugitifs vivant dans son pays, Julie Tuiletufuga et Tagaloa Ieti, qui ont été nommés dans les actes d'accusation aux États-Unis.

"Les Samoa ont un gouvernement souverain. Nous n'acceptons pas d'être forcés par l'Amérique d'amener nos gens là-bas. Il n'y a pas eu de poursuites criminelles ici. L'Amérique n'a pas le droit de prendre n'importe qui", dit-il.

Autres histoires impliquant l'agence Focus on Children dans les adoptions samoanes:

Tot meurt après un séjour à la maison de nourrice

Traduit de l'article de Lisa Rosetta, Tot dies after stay at nanny house paru en 2007 dans The Salk Lake Tribune, mis à jour le 7 janvier 2009.

Sioka et Avea Nua avaient du mal à élever six enfants quand ils ont été approchés par les emplyés de Focus on Children, Dan Wakefield et Tagaloa Ieti.

Les Nuas disent que les hommes les ont visité jour après jour pour leur promouvoir un programme qui permettrait d'éduquer les enfants aux États-Unis et de les retourner à 18 ans. Désirant un bon avenir pour leur petite Heta, et croyant qu'elle serait prise en charge par une famille qui partageait leur foi mormone, les Nua ont finalement accepté.

"Ils ont renoncé à l'enfant parce qu'ils pensaient que le programme était vrai," a dit un traducteur de leur raisonnement.

Quelques mois plus tard, la mort de la jeune fille a suscité a provoqué Samoa de la première enquête des Samoa sur l'agence.

"Ils essayaient juste de la faire fuir"Un avocat de Focus on Children avocat et un deuxième avocat ont averti le couple qu'ils ne pourraient pas ravoir les enfants. Mais Wakefield et Ieti les ont réassurés: "ce n'est pas vrai, ils essaient simplement des les tenir à l'écart du travail administraif", a dit le traducteur.

Wakefield et Ieti Heta ont emmené Heta à la maison de nourrice à Ululoloa, où elle est restée de temps en temps pendant plusieurs mois. Lorsque Wakefield était là, le couple a dit, Heta et sa fratrie (trois) qui ont été envoyés avec elle étaient bien traités. Mais en son absence, le Nuas dit, les enfants vont jours sans baignade et ont parfois été battus à coups de balais pour demander de la nourriture.

Les Nuas sont allés à la maison de nourrice en 2005 pour vérifier Heta après plusieurs semaines pendant lesquelles ils ne l'avaient pas vue. Ils ont trouvé la petite avec un os de dinde dans la bouche et "ont réalisé que Heta était gravement malade", a dit le traducteur.

Après l'avoir traitée avec des remèdes maisons, le couple l'a emmenée à l'hôpital à Apia, où elle est morte de malnutrition, de déshydratation et d'un virus qu'elle a contracté à la suite d'une mauvaise hygiène.

Le Ministère de la police et des prisons a conclu son enquête sur la mort de Heta en novembre, et une décision d'un juge samoan chargé de l'affaire est attendue prochainement.

Aux yeux du soleil. Les Nua ont enterré Heta, nommée d'après un cyclone féroce qui a frappé les Samoa autour du jour de l'an 2004, sous les rochers de la lave noire juste à côté de leur maison. Des gerberas rouges, jaunes et orange, appelés "mataolela" en samoan, ou "les yeux du soleil", entourent la place. Lors d'une récente journée ensoleillée, un petit short jaune et un T-shirt "Teletubbies" assorti ont été placés sur la tombe sans nom pour sécher. Un des jeunes fils des Nua les a portés dans la paroisse voisine des SDJ ce dimanche.

lrosetta@sltrib.com

Les rêves des parents dans deux mondes, bouleversés par le scandale

Traduit de l'article de Lisa Rosetta, Dreams of parents in two worlds shattered by scandal, paru en juin 2007 dans The Salt Lake City, mis à jour le 7 janvier 2009.

FALEASIU-UTA VILLAGE, Samoa - Assis les jambes croisées sur le plancher de bois de leur cabane en plein air, Tupu et Isaia So whip fouettent leurs chemises sur leur dos pour disperser un essaim de moustiques et de mouches.

Sous le toit de chaume de canne à sucre, il y a un banc, une petite télévision de 5 pouces et un grand coffre plâtré avec des logos de Spam. Des sacs à main et des sacs à dos pendillent sur les clous, une cravate rouge cerise est nouée autour d'un poste de soutien.

Leur fille de sept ans, Sei, revient de jouer de la forêt tropicale sans chemise et pieds nus, les cheveux tirés en tresses. Elle fait plouf sur les genoux de sa mère, en balayant la pièce étouffante de ses yeux brun foncé.

Ce mode de vie, "Fa'a Samoa," n'est pas le seul que Sei connait. Loin de l'autre côté de l'océan Pacifique, dans la ville de Spanish Fork, à Utah, il y a une autre famille qui l'a appelé déjà leur fille.

Sei - ou Elleia comme Mike et Kari Nyberg l'ont nommée - a eu de nombreuses premières avec sa famille américaine. Une première chute de neige de l'hiver; une visite du Père Noël. Leçons de danse, fêtes d'anniversaire et des cornets de crème glacée.

Aujourd'hui, les So et les Nyberg sont proches, disent les deux familles mormones, mais leur lien est né d'une tromperie.

Ils sont au cœur d'une prétendue escroquerie d'adoption qui pratiquement fermé l'adoption internationale aux Samoa, a déclenché un acte d'accusation de fraude fédérale importante de l'Utah et a brisé les cœurs des parents biologiques desespérés et des parents adoptifs stupéfaits dans deux pays.

Les familles samoanes accusent l'agence d'adoption Focus on Children basé à Utah, de les avoir amené à abandonner leurs enfants pour des adoptions permanentes par la ruse. Des tactiques similaires ont été décrites dans des interviews avec six familles samoanes, tous sauf un sont des membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.

Les recruteurs ont exploité leur foi religieuse et leurs rêves pour leurs enfants, ont-ils dit, vendant l'adoption comme un "programme" qui envoie les jeunes pour vivre avec une famille américaine mormone et pour obtenir une bonne éducation avant de retourner à la maison à 18 ans.

Autres promesses: de l'argent, des lettres et des photos régulières des familles adoptives, affirment les familles.

En Amérique, les parents adoptifs se sont fait dire faussement que les enfants étaient abandonnés ou qu'ils avaient des parents qui ne pouvaient pas s'occuper d'eux, disent les procureurs. Maintenant, les parents craignent l'impact du scandale sur leurs enfants et de la possibilité de les perdre - qui, soulignent les procureurs, n'est pas leur plan.

Apprendre que le père biologique de sa fille ne l'a pas abandonnée et qu'au lieu de cela, il a tenté de mettre fin à l'adoption, a été dévastateur", a déclaré une mère adoptive dans le Sud-Ouest.

"Autant nous l'aimons et ne pouvons imaginer la vie sans elle, dit-elle, nous n'aurions jamais pris un enfant d'une famille qui voulait l'élever."

L'examen au Samoa. Les 135 chefs d'accusation dans l'Utah chargent Focus on Children, les propriétaires Scott et Karen Banks et cinq employés, de fraude et de violation d''immigrations. Ceux qui sont États-Unis ont plaidé non coupable.

Déclenchée par des agents de l'immigration méfiants, l'enquête des États-Unis a conduit aux charges de février. Ils visent 37 des 81 adoptions samoanes par l'agence entre 2002 et mi-2005.

Aucune date de procès n'est pas fixée. Les procureurs et les avocats des accusés ont accepté une ordonnance du tribunal restreignant leur déclarations hors cour, et personne ne commente.

Pendant ce temps, l'enquête des Samoa sur Focus on Children se poursuit. Au Ministère de la police et des prisons, des détectives ont interrogé cinq couples qui ont abandonné leurs enfants. Des accusations pourraient être être déposées après qu'un juge aura libéré leurs dossiers d'adoption, a déclaré le commissaire adjoint de police Lio Papalii T. Masepau.

"Ce sur quoi nous concentrons est la fausse déclaration aux parents par les personnes samoanes [qui ont travaillé pour Focus on Children] ici", a-t-il dit.

Deux Samoans nommés dans l'acte d'accusation, Tagaloa Ieti et Julie Tuiletufuga, n'ont pas été amenés aux États-Unis. D'autres Samoans pourraient encore être impliqués.

"S'il ya eu des "mensonges" ou "fausses déclarations" en jeu, alors nous espérons que l'enquête menée par le Ministère de la police et des prisons les révéla et des accusations appropriés seront déposées", a déclaré le procureur général Samoa C. Ming Leung Wai.

Une décision dans une autre affaire liée à Focus on Children - la mort de Heta Nua âgée de 17 mois - est prévue dans les semaines à venir, a déclaré Masinalupe Tusipa Masinalupe, chef de la direction du Ministère de la justice et de l'administration des tribunaux.

Un médecin a témoigné que la jeune fille est morte de malnutrition et de déshydratation après avoir passé plusieurs semaines dans une maison de nourrice à Ululoloa, gérée par l'agence.

La présentation. La mère de Sei, Tupu, a d'abord été approchée en 2002 par son cousin, Sapati, qui a suggéré de placer l'enfant, à l'époque de 2 ans, pour l'adoption. Seulement il n'a jamais désigné cela ainsi.

Sapati a décrit un "programme" qui était pour l'avenir des enfants", a déclaré Isaia, le père de Sei, par l'intermédiaire d'un traducteur. Les enfants auraient une éducation aux États-Unis et reviendraient à 18 ans, leur a dit Sapati.

Les So ont hésité. Sapati est retourné avec Ieti et Dan Wakefield, les recruteurs pour Focus on Children.

Wakefield et Ieti ont apporté "fesoasoani", ou "aide culturelle", incluant des biscuits, des sacs de riz et de boîtes de conserve de poisson. Ce genre de don a plus tard été interdit par le gouvernement samoan car "cela affecte clairement sur la bonne-foi d'une demande", a dit une ordonnance de la cour.

Les hommes ont dit aux So, membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, que le programme était affilié à l'église SDJ et qu'une famille aux États-Unis éduqueraient et s'occuperaient de Sei.

"Il croit en l'église des mormons, vous savez", a expliqué un traducteur du raisonnement d'Isaia. "Il connait le genre de personnes [qui sont] dans l'église des mormons, car il est la religion."

La confiance dans l'Église de SDJ, ont déclaré d'autres familles, les ont également attirés au "programme" de Focus on Children.

L'évêque Tovia Matealona - qui est marié à la sœur aînée de Sei, Ama - a dit que les So n'ont jamais remis en question l'intégrité de Wakefield, en sachant qu'il est SDJ. Wakefield, qui a servi une mission des SDJ sur l'île de 1957 à 1958, aurait conduit les familles à croire que Focus on Children était affiliée à l'église.

Matealona a averti les So qu'ils n'auraient plus aucun droit sur Sei. Mais ils "se sont concentrés sur la grande occasion pour leur fille", a-t-il dit par l'intermédiaire d'un traducteur. "Aucun d'entre eux n'ont été à l'outre-mer."

Les dirigeants de l'Église, y compris Matealona, ont mis en garde les villageois au sujet de Focus on Children. "C'est alors que le gouvernement [Samoan] a réalisé que quelque chose n'allait pas",a dit l'évêque.

Le porte-parole de l'Église des SDJ, Scott Trotter a dit que l'Église "n'a jamais eu, ni maintenant, d'affiliation avec le programme de Focus on Children." L'église n'est pas impliquée dans l'enquête, a-t-il ajouté.

"Ce n'est pas vrai." L'Amérique offrirait à Sei, la plus jeune de huit enfants, une vie qu'elle ne verrait jamais voir dans les Samoa, se rappellent les Sei d'avoir pensé.

Isaia mène une modeste vie en faisant pousser le chou, le concombre et le taro, un légume ressemblant à la pomme de terre. Il les vend au marché animé à Apia, où les acheteurs peuvent acheter des noix de coco frais, des bananes sucrées et des papayes juteuses, ou de l'artisanat, tels que des balais et des bijoux de coquillages.

Après avoir accepté d'inscrire Sei, les So se sont rendus au bureau de l'avocat de Focus on Children, Patrick Fepulea'i, à Apia et ils ont rencontré sa secrétaire paralégale, Sharon Crichton.

Ils ont rempli les documents - tous en anglais - y compris une renonciation qui déclarait qu'ils étaient "incapables de bien prendre soin [de Sei] parce que nous sommes à la fois sans emploi" et ne pouvait pas offrir à leurs enfants "les besoins de base indispensables à leur croissance saine et à leur bon développement".

Après la signature des So, Ieti leur a lu le document. Isai a dit qu'il lui a dit: "Ce n'est pas vrai. Je peux soutenir mes enfants."

Pourtant, les So ont continué avec un deuxième cabinet d'avocats, comme requis par la loi samoane, où leurs affidavits ont été assermentés devant un autre avocat.

Parmi les trois cabients que Fepulea'i a utilisé pour cette étape se trouvait Leung Wai Law Firm, où le procureur général samoan, C. Ming Leung Wai, était partenaire. Il est actuellement impliqué dans les enquêtes.

Son cabinet "n'a jamais facturé de frais pour le témoignage de l'assermentation de ces affidavits," a déclaré Wai dans un e-mail.

Fepulea'i a déposé les documents en cour. Mais un an s'est écoulé avant que Wakefield retourne au village de Faleasiu-uta pour Sei.

"Ça n'avait pas de sens." Mike et Kari Nyberg ont rencontré Sei pour la première fois en janvier 2004, dans un hôtel d'Auckland, en Nouvelle-Zélande. L'enfant de 4 ans a pleuré à maintes reprises pour sa mère avant de s'endormir ce soir avec une pièce de monnaie samoane et le collier qu'elle serrait dans sa main.

Le couple de Spanish Fork avait subi plusieurs fausses couches et la mort d'un enfant micronésien nouvellement adopté. Ils étaient ravis d'accueillir la fille qu'ils ont nommée Elleia.

Il n'y a jamais eu de moment de surprise qui a conduit les Nyberg à penser que quelque chose n'allait pas avec l'adoption d'Elleia. Mais alors que leur relation se développait, des informations troublantes ont émergé.

Une fois qu'elle a appris l'anglais, Elleia parlait souvent de sa famille samoane - ses parents, ses frères et sœurs, ce que c'était que de dormir sur le plancher de bois de sa maison.

"Ça n'avait pas de sens", a dit Mike. "On nous avait dit qu'elle était en famille d'accueil pendant une période de temps spécifique."

L'agence leur a découragé de faire un voyage aux Samoa, en leur disant que le cyclone Heta avait endommagé l'île et qu'il y avait une épidémie de rubéole en cours. À la place, les Nyberg ont payé des frais d'escorte pour Elleia pour qu'elle soit ramenée en Nouvelle-Zélande.

"Ils nous dit en fait de ne pas aller et voir la famille de naissance, parce que le gouvernement américain ne veut pas de vous", a dit Mike.

Ça ne s'accordait pas. "Ce qui m'a frappé est, Sommes-nous censés avoir cette petite fille?" a dit Mike. "Si ce qui nous a été dit est [faux], que s'est-il passé de l'autre côté de la barrière aux Samoa?"

Les Nybergs ont prévu un voyage sur l'île.

"Vos droits ... sont rompus." Portant un sarong bleu marine et un chandail bleu clair à manches courtes, Fepulea'i se promène pieds nus autour de son spacieux cabint, au centre-ville d'Apia. Ses fenêtres allant du plafond au plancher font face au bleu sombre de l'océan Pacifique et de grands navires inactifs.

Fepulea'i insiste que les adoptions de Focus on Children respectent les lois d'adoption samone et d'immigration américaine. Certains parents samoans, selon lui, sont simplement en train de saisir ce qu'ils considèrent comme une occasion de reprendre leurs enfants.

"Si les États-Unis [le Bureau du Consulat] à Auckland - si quelque chose n'allait pas avec ces choses - ils n'auraient jamais délivré de visa pour ces enfants pour entrer aux États-Unis", a-t-il dit. "Alors, comment diable pouvez-vous dire que c'est de la contrebande?"

Scott Banks avait contacté Fepulea'i la première fois en 1999, en disant que Focus on Children souhaitait "mettre en place des moyens pour adopter des enfants" de Samoa, a déclaré l'avocat.

Pour répondre à la stricte définition américaine de l'orphelin - un enfant abandonné, ou un enfant laissé avec un parent qui ne peut pas en prendre soin - l'agence a ouvert des maisons nourrice pour séparer les enfants de leurs parents. Les parents les plus pauvres dans les villages ont été abordés.

Fepulea'i a dit avoir dit clairement aux parents de sang qu'une adoption signifierait "vos droits en tant que parent sont rompus." Des parents de naissance ont reconnu avoir compris, a-t-il, et certains ont annulé l'adoption.

"Même à l'étape où le juge était impliqué, les gens ont changé d'avis", a-t-il dit.

Pourtant, a-t-il reconnu, certaines familles ont cru initialement que leurs enfants allaient revenir à 18 ans.

"C'est alors nous avons traités ces gens [les parents] sévèrement:" Non, ces enfants ne vont pas sur des bourses d'étude", a-t-il dit. " 'Vous avez une bonne chose sur laquelle réfléchir, car ça ne va pas se passer de cette façon.' "

Quand ils sont retournés à Wakefield, a dit une famille, il leur a assuré que les enfants reviendraient et leur a dit que les avocats essayaient de leur faire peur.

"C'est la façon dont nous le faisons." Fepulea'i et certains officiels samoans estiment que les "adoptions coutumières" ont causé de la confusion. Les familles samoanes envoient communément les enfants à la famille, sans papier, et la famille adoptive élève l'enfant comme le leur. Mais il est entendu que l'enfant est libre de visiter ses parents de sang ou de revenir à eux.

"Par exemple, si ma soeur est en Nouvelle-Zélande et elle se porte bien, et vient ici et voit que j'ai quatre ou cinq enfants et que ce n'est pas bien", a déclaré Unasa Mesi Galo, ministre de la justice et l'administration des tribunaux et la commission électorale. "Alors, elle va dire, 'Oh, je vais prendre un de ces enfants ou deux.' C'est la façon dont nous le faisons ici. Vous le faites parce que vous voulez le faire, pas question d'argent. Mais cela est une chose nouvelle, maintenant - vous versez de l'argent."

La culture samoane est "difficile à comprendre pour les Américains, qui alimente le zèle pour les adoptions, parce que les Américains estiment que chaque enfant doit avoir l'appartenance à une famille nucléaire clairement définie", a déclaré Jini Roby, un professeur de travail social à l'Université Brigham Young.

Un savant respecté à l'échelle internationale sur l'adoption des politiques, Roby a découvert un phénomène similaire dans les îles Marshall. Sa recherche a contribué à façonner une loi marshallaise imposant, entre autres choses, des conseils complets pour les mères biologiques.

Wakefield, a dit Fepulea'i, était une autre source possible de confusion.

Il a une fois confronté le recruteur, soulignant comment les enfants pourraient bénéficier de l'adoption. "Vous devez insister sur ce fait, au lieu de dire aux gens des mensonges" à propos des enfants qui reviennent, a dit Fepulea'i à Wakefield.

Wakefield a fait valoir qu'il a seulement dit que les jeunes de 18 ans sont des adultes aux Etats-Unis et qu'ils pourraient revenir chez eux. "Il a essentiellement mis son propre point de vue là-dessus, en disant vraiment:" Eh bien, je n'ai pas vraiment dit en ces termes exacts", a déclaré Fepulea'i.

Wakefield, 70 ans, qui vit avec sa sœur à American Fork, a refusé d'être interrogé. Mais Tracy Wilson, qui a servi sa mission de l'Église SDJ aux Samoa avec Wakefield, a dit que son ami lui a donné la même explication.

«S'il [l'enfant adopté] a le passeport et l'argent pour le transport, alors il est seul [responsable et indépendant]", a dit Wilson.

La liste de contrôle de Wakefield, a affirmé Wilson, comprenait la question: "Avez-vous compris que votre enfant pourrait ne plus jamais revenir aux Samoa?" Il nie avoir sollicité les familles et dit que les parents et les autres venaient à lui, a ajouté Wilson.

"Je sais de source sûre qu'il y avait un certain nombre de dirigeants ecclésiastiques qui l'ont approché" à propos de l'adoption, parfois au nom des mères célibataires, a dit Wilson qui fait de fréquents voyages dans le pays.

L'acte d'accusation allègue que Wakefield a reçu de 1750$ à 9250$ pour chaque adoption. Wilson a déclaré que la plupart de l'argent couvrait les dépenses des maisons nourrice, les frais d'avocats et les paiements de véhicules.

"Il n'a rien à montrer", a dit Wilson.

Deux familles se connectent. Par le biais d'un ami avec des connexions aux Samoa, les Nyberg ont été en mesure de localiser les So.

La famille de la fille leur a parlé des promesses faites- et brisées - par Focus on Children: Sei reviendrait quand elle aurait 18 ans. Ils recevraient de l'argent chaque mois des Nyberg. Ils recevraient des photographies et une communication régulière.

"Ces choses n'ont jamais eu lieu parce que nous ne savions pas qu'on leur avait de cela", a dit Mike.

Les So ont laissé les Nyberg décider de l'avenir de la jeune fille. Après avoir lutté avec la décision déchirante, les Nyberg ont laissé Elleia avec ses parents et sont rentrés sans elle.

"Notre famille aime Elleia de tout notre cœur et faire ce qui est le mieux pour l'enfant n'est pas toujours facile", a dit Mike, les yeux remplis de larmes.

Après que Sei ait vécu aux Samoa pour sept mois, ses parents ont contacté les Nyberg, en disant qu'ils voulaient qu'elle retourne en Amérique. Si ses parents comprenaient pleinement l'adoption maintenant, ont pensé les Nyberg, ils aimeraient la ravoir.

Sei devenue à nouveau Elleia. Neuf mois plus tard, cependant, le mariage des Nyberg était en difficulté, et ils ont suggéré qu'elle pourrait être adoptée par l'une des sœurs de Mike.

Les So ont décidé qu'il serait mieux de ramener leur fille pour de bon. Les Nyberg l'ont retournée aux Samoa en février.

"Nous savons qu'elle est avec sa famille qui l'aime", a dit Mike. "Et il semblerait qu'ils sont pauvres, mais ils sont seulement pauvres financièrement. Ils sont des plus beaux, des plus nobles des gens que j'ai jamais rencontrés, et je n'ai pas d'hésitation à dire que c'est une bonne place pour elle - avec ses parents qui l'aiment."

Lorsque Mike a appelé il y a deux semaines pour vérifier, Isaia a répondu au téléphone. En voyant son nom sur l'identification de l'appelant, Isaia a répondu: "Mike! I love you!"

Parce que les enfants et les opérateurs n'ont pas encore passé en jugement, Mike a dit qu'il n'est pas prêt à tirer de conclusions sur l'agence.

"Si l'agence d'adoption n'est pas reconnue coupable, les familles adoptives aux États-Unis n'ont pas à s'inquiéter", a-t-il dit. "Mais si les adoptions sont jugées illégales, il y aura des décisions difficiles à prendre pour toutes les parties concernées."

lrosetta@sltrib.com

Un père confiant donne son enfant

Traduit de l'article de Lisa Rosetta, Trusting dad give kids away, paru en juin 2007, mis à jour le 7 janvier 2009, dans The Salt Lake Tribune.

Les fils de Fa'anunu Faiupu encerclent la maison familiale sous une chaude pluie torrentielle, tenant le creux de leurs mains au-dessous de l'avant-toit pour recueillir l'eau dans leurs paumes. Ensuite, ils partent comme une flèche sur le sentier rocheux, disparaissant derrière une épaisse cocoteraie.

Fa'anunu, père de 13 enfants, il regarde avec des yeux vides sa porte d'avant. Il est absorbé non pas par des pensées des garçons qui galopent, mais par celles des trois enfants, qu'il espère, un jour, reviendront d'Amérique.

Une petite fille a été la première à partir, placée pour l'adoption avec l'agence d'adoption Focus on Children basée à Utah. Un an plus tard, Fa'anunu âgé de 8 ans et sa sœur Motumotu 5 ans, ont également été placés sur la liste d'adoption et ont commencé à rester quatre jours par semaine à la maison nourrice de l'agence.

La maison de nourrice, propore, jaune et brun dans le style ranch est sur la même route où d'Ululoloa où le Premier ministre des Samoa et plusieurs membres de son cabinet vivent. Elle était utilisée pour répondre à la définition étroite des États-Unis en matière d'immigration d'un orphelin: un enfant laissé avec un parent qui ne peut pas en prendre soin ou qui est abandonné.

Les jeunes enfants de Fa'anunu et de Motumotu y vivaient en 2005, lorsque la mort de Heta Nua âgée de 17 mois a provoqué sa fermeture et déclenché la première de plusieurs enquêtes sur l'agence.

Sans un au revoir. Comme d'autres familles samoanes, Fa'anunu et son épouse Tafiau, disent qu'ils ont d'abord été approchés par un homme du nom de Sapati qui leur ont présenté l'adoption comme un programme d'éducation.

Le paralégal de l'avocat de l'agence a expliqué qu'ils ne reverraient pas leurs enfants, a dit Fa'anunu. Il a dit qu'il comprenait son explication, mais a mis confiance en Dan Wakefield, un employé de Focus on Children et un membre de l'Église des SDJ.

Un portrait du président des SDJ, Gordon B. Hinckley, d'après lequel l'un des petits-fils du couple est nommé, est accroché, drapé avec des perles dans la maison familiale.

Tout d'abord, ils ont placé un bébé fille entre les mains de Wakefield, en lui disant qu'ils voulaient rencontrer sa famille adoptive et lui dire au revoir. Mais il l'a emmenée directement au couple américain qui est parti avec elle.

Un an plus tard, les Faiupu n'avaient pas reçu de photographie ou de lettre à son sujet et ont dit à Wakefield qu'ils n'abandonneraient pas les deux autres enfants. Ce même jour, a dit Fa'anunu, on leur a finalement donné une photo.

Wakefield a présenté ses excuses et a imploré la famille de continuer. Ils l'ont fait, en envoyant Fa'anunu et Motumotu à la maison nourrice à l'Ululoloa, alors dirigée par Tagaloa Ieti et son épouse. Leur garçon de 8 ans a dit qu'il était parfois laissé en charge des enfants de la maison.

Après la fermeture de la maison nourrice, les enfants Faiupu ont été transférés à une autre, à Letogo, avant d'être envoyés aux États-Unis.

L'espoir d'un père. L'aîné Fa'anunu a dit que son fils a accepté de s'occuper de Motumotu, adopté avec lui, et le bébé Faafetaitasileuluaimisiona, adopté dans une autre famille de l'Utah.

L'aîné Fa'anunu a dit que son fils a promis de revenir un jour à l'île avec ses sœurs, pour réunir la famille. Un traducteur a expliqué pour les parents: "C'est quelque chose comme une mission."

Autres articles:

Supporters speak: 'They gave me the most amazing gift' (The Salt Lake Tribune, juin 2007).

Samoa probe adoption terms (Radio New Zeland, 23 mars 2007. Pour version traduite, voir le blog du 24 sept 2008).

Fact Sheet on Focus On Children Adoption Fraud Case (US Department of State, 1 mars 2007).

15 oct. 2008

Poignardées par leur mère adoptive

Photo de ABCNews

Le 21 août 2008, à Roseville dans le Minnesota, Sylvia Sieferman, une mère célibataire de 60 ans, a poignardé ses deux filles adoptives de 11 ans.

Le blog de Sylvia Sieferman identifie les filles comme étant Hannah et Linnea, qu'elle a adoptées respectivement en 1999 et en 2003 de la Chine. Le blog contient le compte-rendu de Sieferman sur son désir de longue date d'adopter des filles de l'outre-mer et sa joie de les rencontrer et de les regarder grandir. Dans son message d'avril 2005 avec un arrière-plan rose avec des cœurs, elle décrit les filles comme "merveilleuses, intelligentes et plein d'amour." En 2001, lorsque Hannah était âgée de 4 ans, Sieferman a écrit que "c'est tellement intéressant de voir son esprit actif au travail - elle est toujours en train de penser ..."

Les autorités ont dit que Sylvia Sieferman a attaqué Linnea, puis Hannah et ensuite elle-même dans sa maison familiale à Roseville. La police dit qu'ils ont trouvé une note de Sylvia dans la maison qui dit en parite, "désolée, je ne peux plus m'occuper d'elles".

Hannah a dit aux enquêteurs que sa mère lui fait un sandwich aux œufs pour le déjeuner, après elle était allée dans la chambre de sa sœur où elles ont parlé ensemble. Comme elle venait de quitter la chambre, elle a vu sa mère entrer dans la chambre de sa sœur avec un oreiller, un couteau et une hache. Sylvia Sieferman a poignardé Linnea à plusieurs reprises avec le couteau pendant que Hannah regardait.

Hannah s'est ensuite rendue à la salle de bain de sa mère mais elle avait oublié de verrouiller la porte. Sa mère l'a poursuivie et est entrée de force dans la salle
pour la confronter avec la hache. Elle aurait frappé Hannah au moins cinq fois avec la hache. Hannah a dit aux enquêteurs que sa mère a tenté de la poignarder avec le couteau, mais qu'elle l'a saisi par la lame pour se défendre.

Au cours de l'agression, Sylvia Sieferman a déclaré: "Je suis une mauvaise mère" et "je devais le faire". Hannah a dit aux enquêteurs, qu'elle a donné un coup de pied à sa mère pour s'échapper et aller à la maison des voisins.

Détails dans les articles suivants:

Troubled Roseville mom suspect in girls' stabbing (Startribune, 22 août 2008)

Roseville Mother Charged With Stabbing Daughter (wcco.com, 23 août 2008)

Roseville mother charged with allegedly stabbing daughters (ABC News, 24 août 2008)

2nd charge against mom in stabbing of daughters (kxnet.com, 29 août 2008)

Mis à jour, mai 2009

Sylvia Sieferman, qui avait tenté de tuer ses deux jeunes enfants adoptées de la Chine en 1999 et 2003, avec un couteau et une hache, a plaidé coupable le 15 mai 2009, à deux chefs d'accusation de tentative de meurtre au deuxième degré. La sentence de peine est prévue le 2 juillet. L'avocat de Sieferman a dit qu'elle sera d'accord de mettre fin à ses droits parentaux plus tard ce mois-ci et de permettre aux filles d'être adoptées par sa parenté.

Sources:

Roseville mom admits stabbing her girls (StarTribune.com, 15 mai 2009)

Roseville woman pleads guilty to attempted murder (TwinCities, 15 mai 2009)

Woman admits she tried to kill her daughters (StarTribune, 15 mai 2009)

Mis à jour, août 2009

Sylvia Lynn Sieferman a été sentencée à plus de 16 ans de prison.

Lorsque Sieferman a plaidé coupalbe, elle a dit à la cour qu'elle avait planifié de tuer les jeunes filles, parce qu'elle craignait qu'elles seraient placées en famille d'accueil et élevées par des étrangers.
When Sieferman entered her plea, she told the court she planned to kill the girls because she feared they would be placed in foster care and raised by strangers.
La dame avait peur que les filles soient élevées par des étrangers!!! Quelle horrible ironie et quel raisonnement tordu de la part d'une mère adoptive! Cette femme n'a-t-elle pas pensé une seconde, qu'elle-même n'était qu'une étrangère pour ces deux filles avant de les adopter?