Version originale publiée dans JoongAngDaily, le 9 mai 2007
Brian Breuhaus, rédacteur en chef.
De nouvelles lois qui ont pris effet cette année visant à encourager les Coréens à adopter des enfants tout en décourageant les étrangers de le faire ont les effets escomptés, ont dit hier les dirigeants d'un groupe civique d'adoption.
Mais il y a encore des milliers d'enfants qui croupissent dans des orphelinats parce que soit qu'il n'y a pas assez de familles prêtes à les prendre, soit qu'ils ne peuvent pas être adoptés parce que leurs parents n'ont pas signé les papiers, dit le groupe.
"Cela a été un fardeau sur mon cœur pendant 10 ans. Comment puis-je aider ces enfants?" a dit Stephen Morrison, un coréen ethnique qui a été adopté par une famille américaine.
En vertu des nouvelles lois, un Coréen peut adopter un enfant gratuitement. Les étrangers doivent payer entre 15 et 20 millions de won.
Aussi, le gouvernement donnera aux Coréens une subvention de 100000 won par enfant et par mois pour chaque enfant adopté, et de 550000 won pour des besoins particuliers de chaque enfant. Les célibataires sont également autorisés à adopter un enfant.
L'objectif du groupe Mission to Promote Adoption in Korea (Mission pour Promouvoir l'Adoption en Corée), a déclaré Han Yeon-hee aux journalistes à Seoul Foreign Correspondants Club (Club des correspondants étrangers à Séoul), n'est pas d'arrêter les adoptions outre-mer, mais d'élever nos enfants dans un lieu où la race, la culture et la langue sont les mêmes."
Il y a actuellement environ 19000 enfants dans les orphelinats à travers la Corée, a dit Han.
De ce nombre, quelques 70 à 80 pour cent ne sont toujours pas éligibles pour l'adoption. Pour que cela se produise, les deux parents doivent signer les documents pour les libérer. Cela peut se compliquer lorsque les parents sont divorcés ou lorsque la mère est célibataire, a dit Han.
Quand un parent place son enfant dans un orphelinat, il ne revient pas dans 90 pour cent du temps, a dit Morrison.
Le groupe civique veut que la Corée modifie ses règles afin de l'adoption de ces enfants plus facile.
"Je me souviens d'une rencontre avec une fille qui avait 20 ans et vivant dans un orphelinat", dit Morrison. "Chaque année de sa vie, a-t-elle dit:" 'Peut-être que mes parents vont venir et m'adopter cette année.'"
La tendance, cependant, est que de moins en moins de parents coréens abandonnent leurs enfants, dit Morrison, notant que les orphelinats ne sont pas encore à pleine capacité.
Il a estimé que plus de mamans célibataires sont prêtes à élever leurs enfants et que les Coréens sont devenus plus informés et plus tolérants sur la question.
L'an dernier, a-t-il dit, les citoyens coréens ont adopté 41 pour cent des 3231 enfants adoptés, a dit Morrison, un pourcentage qui ne cesse de croître.
Traditionnellement, les Coréens ont été résistants à l'adoption, au moins due en partie à l'emphase du Confucianisme sur les lignées de sang.
Brian Breuhaus, rédacteur en chef [bbreuhaus@joongang.co.kr]
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