15 sept. 2008

Les orphelinats chinois paient pour les enfants

Cette semaine, le programme des nouvelles néerlandaises Netwerk a présenté une histoire intitulée Chinese kindertehuizen betalen voor kinderen (Les orphelinats chinois paient pour les enfants).

Ce qui suit est une traduction de l'histoire passée à Netwerk.

Les orphelinats chinois paient pour les enfants

Les maisons d'accueil d'enfants chinoises paient aux rabatteurs qui leur emmènent des enfants à ces maisons. C'est ce qui ressort de la recherche du Ministère de la Justice suite à un reportage de Netwerk concernant les adoptions de la Chine. Selon la Chine, il s'agit de "montants symboliques". Netwerk est parvenu à mettre la main sur
le contenu d'une esquisse de la lettre à ce sujet du ministre de la Justice de Hirsch Ballin à l'Assemblée Nationale [deuxième chambre].
Dans cette lettre, il discute sur le bruit exagéré qui a surgi en mars à propos des adoptions de la Chine suite à un reportage de Netwerk. Dans ce reportage, on montrait que les maisons d'enfants dans la province de Hunan paient pour les enfants qui y sont emmenés. Beaucoup d'enfants adoptés - aussi Néerlandais - viennent de cette province. Alors, le ministère a aussi ouvert sa propre enquête.

Dans l'esquisse de ce rapport, le ministère appelle le système d'adoption chinoise "vulnérable". "Avec une certaine régularité, de nouvelles de irrégularités sont rapportées" dit le rapport. L'agence d'adoption chinoise a reconnu face au ministère que les "montants symboliques" sont payés aux rabatteurs qui livrent des enfants aux orphelinats. L'émission du mois de mars dernier de Netwekr montrait que les rabatteurs recevaient des salaires d'une demi-année.

Selon le traité d'adoption de La Haye, que les Pays-Bas et la Chine ont tous les deux signé, il est interdit de payer des rabatteurs d'enfants. "Pas une dollar, pas une cent" a dit le bureau permanent de la Convention d'adoption de La Haye à Network en mars. De la lettre à l'Assemblée Nationale, il ressort que la Justice doute si cette interdiction est respectée dans les provinces. Beaucoup d'orphelinats se trouvent dans des régions pauvres où de petits montants peuvent avoir une grande importance. Cela peut stimuler le trafic d'enfants.

Le professeur émérite Rene Hoksbergen parle d'un rapport critique. "Il a des doutes sur les nouvelles adoptions de la Chine. Hoksbergen: "Il est extrêmement difficile pour les Pays-Bas de continuer de la même manière après ce rapport. Mais il appartient aux agences d'adoption de décider à ce sujet. Dans l'émission de Netwerk de ce soir, un couple chinois réagit aussi à propos des rabatteurs du ministère. En mars, leur enfant a été pris par les autorités à cause de la politique d'enfant unique.

Dans l'esquisse de ce rapport, la Justice écrit que Chine nie le récit de ces parents. Le ministère se limite à observer que "la conférence de Netwekr sur les points importants diffère sensiblement de celle des autorités chinoise".

En se basant sur ce rapport, Hirsch Ballin ne voit pas de raison d'arrêter les adoptions de la Chine. Il a appelé toutes parties concernées pour "une vigilance permanente et un suivi critique de l'adoption."

Note: C'est le blog de Niels du site PPL qui m'a emmenée au blog de Brian Stuy, Research-China.org, qui tient un excellent reportage sur ses recherches sur la Chine. Le blog de Brian Stuy à son tour m'a emmené sur celui de Roelie Post, Romani- For Export Only, qui elle aussi tient un excellent blog sur les informations concernant l'adoption internationale. C'est grâce à Roelie Post que j'ai pu compléter la traduction obtenue par Babel Fish Translation. Mme Post avait traduit le programme de Netwerk du néerlandais à l'anglais! Je donne donc crédit à ces trois personnes pour ce message!

Articles parus dans les années passées

Un directeur d'un orphelinat chinois et neuf autres ont été reconnus coupables d'achat et de vente de dizaines d'enfants qui ont été adoptés plus tard par des parents étrangers. La police chinoise dit que les trafiquants ont acheté des enfants qui avaient été enlevés à leurs familles et les ont vendus à des maisons d'assiatance sociale à Hengyang pour environ 4 000 yuans chacun. Orphanage director sold kids (News24, le 25 février 2006).

Un tribunal du sud de la Chine a condamné Liang le mois dernier à 15 ans de prison après qu'elle ait été condamnée reconnue coupage, ainsi que directeur d'un orphelinat et huit autres, d'avoir vendu des dizaines de bébés - 78 d'entre eux l'an dernier seulement. Chinese baby-trafficking convictions prompt claim of injustice (SignOn SanDiego, 6 mars 2006).

China sentences orphanage director, nine others to prison for baby-trafficking (China Daily, 25 février 2006).

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