10 sept. 2008

Pour contrer la dénatalité..

Pour contrer la dénatalité et le problème d'une population vieillissante, certains pays font appellent aux accueillent des immigrants. Au Canada, on leur donne même le droit de préserver leur culture et leur langue; l'accommodement raisonnable a été créé pour respecter le droit à l'égalité des citoyens (nés au pays ou ailleurs). Au Québec, ça rend beaucoup de gens mécontents: "si les immigrants ne veulent pas s'adapter, qu'ils retournent d'où ils viennent!" disent-ils. Il faut comprendre les réactions des Québécois, ils forment une société distincte par leur langue et leur culture mais ils risquent de se faire assimiler par les anglophones.

Au Québec (et les autres pays), il existe un sous-ensemble d'immigrants: ce sont les enfants qui ont été achetés adoptés. L'avantage avec ces produits importés, immigrants enfants choisis, c'est qu'ils s'adaptent très très bien à leur nouvelle culture. Plus ils sont jeunes, plus ils sont assimilés vite.
Les Québécois n'ont pas à les craindre car c'est 100% certain que ce sont ces enfants qui se feront assimilés. Ces enfants sont même plus avantageux que les enfants d'immigrants nés au Québec. Si on ne regarde pas leurs apparences physiques, on jurerait que ce sont des Québécois pure laine; d'ailleurs, certains d'entre eux prétendent qu'ils sont des Québécois pure laine (jusqu'à ce qu'un vrai Québécois pure laine les remettent à leur place).

Pendant que les pays de l'ouest achètent les enfants des pays étrangers (Chine, Guatemala, Vietnam, Corée du Sud, Éthiopie,etc. ), il y a un pays qui a trouvé la vraie solution: encourager les naissances. Ce pays, c'est la Corée du Sud.

Le 10 janvier 2006, le président Roh Moo-hyun a proposé une société coréenne dans laquelle l'accouchement ne devrait pas être quelque chose craindre mais à faciliter. "Maintenant que nous avons surmonté la lutte crises, nous devons nous préparer pour le futur, dont le plus important sera de faire face à une société vieillissante et à l'ère d'un faible taux de naissance". President Roh proposes a society encouraging childbirths publié dans Korea Net, le 12 janvier 2006.

Faire des enfants, ce n'est pas suffisant. Il faut aussi pouvoir les garder. J'espère que mon ex-pays arrêtera d'exporter ses enfants. Je prie pour que la Corée trouve le courage d'arrêter l'adoption internationale comme la Roumanie l'a fait. Je prie pour le pays qui m'a le plus fait de mal parce que je ne veux pas que les descendants de mes neveux soient exportés dans d'autres pays où ils perdront leur identité comme moi je l'ai perdue.

1 commentaire:

Tornade a dit…

Bonjour,
je li votre blog avec un immense intérêt car depuis 8 ans je vie avec l'infertilité, et quand j'ai eu l'audace de poser des question embarrasante auprès des intervenant de l'adoption (nationale et international) la présidente d'enfant d'orient (Ginette Leroux) m'a fait comprendre qu'il serait préférable pour moi de me taire (sinon mon dossier de requète d'adoption risquait de se retrouver au poubelle). Tout le monde est victime de leur chantage, de leur abus de pouvoir, et je reste convaincu que rien n'est réellement fait pour le bien «ultime » de l'enfant. Cette notion est trop vague et franchement tout le monde a sa propre idée de ce qu'est «le bien ultime»....

Ceci dit, je comprends parfaitement vos doléances, vos souhait et j'espère que ce giganteste système avec ces lois boiteuses en matière d'adoption sera remanier pour stimuler l'aide au mère biologique et le recours a l'adoption nationale.

J'ai toujours refusé de m'inscrire a l'adoption international car je sais que si je le fais, je ne changerai rien au dramatique statistique de 5 millions d'enfant de - de 5 ans qui meurt chaque année. Alors j'ai plutot opté pour l'adoption natianle, mais après 4 ans d'attente je ne sais toujours pas si je suis accepté pour qu'on me confie 1 des 20 000 enfant qui sont sous la garde de la DPJ...

Ceci dit, il ne faut pas non plus voir tout les aspirant a l'adoption comme des gens sans scrupule, sans éthique et qui n'ont que pour unique but d'abuser des enfants pour ensuite les abandonner. Au contraire, surtout pour ceux infertils, adopter représente le dernier espoir de fonder une famille. Si j'avais le choix entre être fertile ou adopter, soyons honnète, je préfèrais être fertile...

Dans le fond, le vrai problème c'est que les parents bio, les enfants et les aspirant a l'adoption, personne n'a le droit de parole durant les assemblé pour les projets de lois. On est muselé, isolé, sans recours et pour les aspirant a l'adoption, on a aucun droit en plus. Fonder une famille au Québec c'est un luxe, un privilège, un soin esthétique... Pourtant, qu'on soit parent pauvre, infertil ou enfant cherchant des parents, nos besoins sont fondamentaux et ne serait pas contradictoire si nous pouvions former une famille élargie plutôt que de laisser les lois détruire les racines de l'enfant. C'est cette foutu loi qui est contradictoire, comment assurer le bien ultime d'un enfant, tout en coupant les liens avec sa famille ? Pour moi c'est un non sens...

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tornade009@hotmail.com